Je viens de terminer le dernier roman de Françoise Bourdin, Serment d’automne. J’avais découvert cet auteur à la faveur de la lecture de son roman Le choix d’une femme libre dont je vous parlais il y a quelques temps. Comme j’avais beaucoup aimé, j’ai pas tergiversé longtemps avant de me plonger dans Serment d’automne. L’histoire est celle de deux frères, deux jumeaux, Guillaume et Robin. Quand Robin, atteint d’un cancer, appelle son frère à l’aide pour les vendanges, Guillaume plaque tout de sa vie parisienne pour voler au secours de son double. Arrivé en Bourgogne, il prend en charge l’exploitation viticole, s’occupe de son frère mais aussi de la femme de ce dernier sur le point d’accoucher. Mais les ennuis s’accumulent. Et Guillaume doit aussi décider du sort de la ferme hérité de leur parents, se débarasser de son ex-petite amie qui veut renouer avec lui apres l’avoir trompé ouvetement et aussi tenter de renouer le dialogue avec son fils, Ralph venu le rejoindre pour un week-end.
Alors mon avis ? J’ai été moins prise par l’histoire qu’avec Le choix d’une femme libre. Sans doute parce que l’identification aux personnages n’a pas fonctionné pareil. J’ai eu plus de mal à m’identifier à Guillaume ou à un des personnages féminins que ce soit Laurence ou Sybil qu’à Lucrèce. J’ai malgré tout bien aimé ce roman. C’est une lecture facile, sans prise de tête. Le denouement est certes assez facile à deviner mais les personnages sont malgré tout attachants. J’aime décidemment bien cet auteur et ses histoires de famille qui s’ancrent dans le terroir français. Vivement le prochain :)
La quatrième de couv’ : Guillaume, brillant architecte, dirige un cabinet florissant à Versailles. Surchargé de travail, il descend en catastrophe en Bourgogne car son frère jumeau, Robin, l’a appelé à l’aide. Atteint d’un cancer, celui-ci est épuisé par sa chimiothérapie et il sait qu’il ne pourra pas assumer seul les vendanges, d’autant plus que sa femme est sur le point d’accoucher. Une fois sur place, Guillaume décide de rester et de tout prendre en main, bien que n’y connaissant pas grand-chose. Il n’hésite pas d’ailleurs à lâcher un gros projet d’architecture, pas question pour lui de laisser tomber son frère, qu’il adore. Il s’installe donc chez le couple, dans leur maison qu’il a lui-même dessinée, et essaye de tout gérer de front.
Mais les ennuis s’accumulent et il perd pied. François, le paysan avec qui les jumeaux avaient signé un contrat de fermage au décès de leurs parents afin qu’il continue l’exploitation de la ferme familiale, vient d’annoncer qu’il prenait sa retraite. Pour les jumeaux, il n’est pas question de vendre ce patrimoine, mais trouver rapidement une personne capable de gérer cette exploitation, et notamment l’important cheptel de charolaises, n’est pas chose aisée. Quant à Ralph, le fils de Guillaume, il a abandonné ses études et se rebelle contre son père en lui faisant payer chèrement un divorce qu’il n’a jamais supporté. Leur relation est exécrable.
Guillaume va-t-il réussir à résoudre seul tous les problèmes ? Peut-il laisser tomber son cabinet d’architecte et mettre ainsi sa vie entre parenthèses pour épauler sa famille ? Un retour en Bourgogne est-il envisageable, lui qui a tout fait pour construire sa vie ailleurs ?
Prochaine lecture : Sépharade de Eliette Abécassis.