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Roman

Chroniques de la mort blanche, tome 1 : Avant les ténèbres de Nicolas Cluzeau

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on 26 novembre 2015

chroniques de la maort blanches t1 avant les tenebresJe viens de terminer le tome 1 des Chroniques de la mort blanche de Nicolas Cluzeau. Nous sommes sur l’ile d’Orlandie. Là vivent des hommes, des mages, des trolls, des hommes-animaux, des créatures maléfiques. Tout ce petit monde vit plus ou moins en harmonie jusqu’au jour où une étrange maladie commence à décimer les mages de l’île. Arline et Sean, deux apprentis mages sont envoyés par leur maitre chez l’archimage Faer pour tenter de trouver un remède à ce mal. Pour les guider jusqu’à la tour d’émeraude où vit Faer, les deux jeunes gens engagent Lorcan, un aventurier des marches du Sud. En chemin ils sauvent la vie de Parshah, une femme-féline qui enquête aussi sur le mystérieux mal. Pendant ce temps, Endrew, seigneur d’une des marches de l’île se fait élire haut-roi grâce à l’épée de son ancêtre. Assoiffé de pouvoir, il part en guerre contre les seigneurs qui refusent de se soumettre à son autorité.

Mon avis ? J’ai beaucoup aimé ce tome 1 des Chroniques de la mort blanche. Moi qui ne suis pas forcément une grande lectrice de Fantasy, j’ai été happée par l’histoire. Plus ça allait, plus j’avais envie de savoir ce qui allait arriver. Pourquoi ? Déjà parce que l’auteur réussit le tour de force de décrire un monde fantastique très riche avec beaucoup de réalisme. L’écriture de Nicolas Cluzeau est très visuelle. J’ai ainsi réussi à me figurer facilement l’Orlandie et ses habitants. Jamais aussi je ne me suis sentie perdue dans l’évocation de ce monde et de ceux qui le peuplent. J’ai rapidement mémorisé qui était qui. Rapidement j’ai éprouvé de la sympathie pour certains, de l’aversion pour d’autres. J’ai aussi adhéré je pense, parce que j’ai vu dans ce roman des réminiscences de plusieurs autres romans. J’y ai trouvé des réminiscences des romans du Moyen-Age notamment. L’épée DerAgliath m’a étrangement rappelé Excalibur, l’épée du roi Arthur. Comme Excalibur, DerAgliath ne peut être tirée que par un descendant du roi défunt. Comme Excalibur, elle sert à légitimer le nouveau haut-roi dans sa prise de pouvoir. La petite désolation m’a rappelé un peu la plaine du Mordor dans Le seigneur des anneaux. Attention, Nicolas Cluzeau ne pastiche pas ces romans. Son monde est riche et complexe. Il est aussi original. J’ai trouvé original notamment cette idée des flux de magie présent dans la nature. J’ai trouvé aussi original le fait que les mages  écrivent des équations qui donneront naissance à leur sort. Ça franchement c’est bien trouvé!

En bref ce premier tome (la saga en compte quatre si je ne m’abuses) est très prometteur et laisse augurer le meilleur pour la suite. Moi en tout cas, j’ai très envie de lire le deuxième tome de ces Chroniques de la Mort Blanche :)

La quatrième de couverture : Un étrange épidémie ravage les Franges féeriques d’Orlandie, décimant les druides et magiciens, garants de la liberté de l’île. Profitant de la vacance du pouvoir, Endrew, fils d’un seigneur maudit, se proclame Haut roi. Les Marches méridionales refusent son autorité. Toute la région est alors entraînée dans une sanglante guerre civile.
Arline et Sean, deux jeunes sorciers secondés par un puissant troll, tentent de trouver le remède qu mal qui anéantit leurs congénères. Guidés par Lorcan, limier des Marches du Sud, ils vont atteindre la Tour d’Émeraude.
L’antique citadelle voilée de mystère pourrait bien détenir les réponses qu’ils cherchent désespérément. A condition d’en décrypter au plus vite les arcanes. Car, dans ces ténèbres qui souillent la magie et rongent le cœur des êtres, l’espoir se meurt peu à peu.

Prochaine lecture : Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Harper Lee.

La femme comète d’Alexandre Feraga

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on 19 novembre 2015

la femme cometeJe viens de finir la lecture du second roman d’Alexandre Feraga intitulé La femme comète. La femme comète, c’est l’histoire de plusieurs destins. Il y a d’abord Andréas, un jeune activiste grec qui décide de tuer un milliardaire grec corrompu. Il y a aussi Rosa, une jeune femme dont la mère s’est suicidée et qui n’arrive pas à surmonter sa peine. Pour compenser, Rosa, enfermée dans son studio, mange, bois et fume au grand dam de sa jumelle Laura qui va tenter par tout les moyens de la faire renouer avec son père. Il y a justement ce père, Georges Agaref, musicien de génie. Petit à petit il s’est éloigné de sa femme et de ses filles sans jamais pourtant cesser de les aimer et aujourd’hui il cherche comment leur dire. Et puis il y a Édouard. Édouard vit chez ses parents à qui il n’a pas osé dire qu’il avait raté son diplôme et qu’il ne réussissait pas à trouver du travail. Édouard écrit des poèmes mais surtout il projette de tuer un homme et de se tuer. A moins qu’il ne rencontre une femme, une femme comète qui lui ouvre les yeux. Tous ses personnages n’ont apparemment rien en commun et pourtant leur chemin va se croiser…

Mon avis ? J’ai beaucoup aimé ce roman!! C’est écrit avec beaucoup de délicatesse, de sensibilité et pourtant ça aborde des thèmes souvent durs. Il est question de corruption, de pauvreté, de la volonté de garder sa dignité malgré tout, du deuil et de la difficulté à reprendre pied, de lâcheté, de la place de l’argent dans notre société. Oui La femme comète est un roman sombre, très sombre même. C’est un roman très actuel aussi. Et pourtant il est aussi plein d’espérance et de promesses. Il est plein de poésie aussi. C’est beau, c’est fort, c’est bien écrit. Les personnages sont tous attachants. Malgré tout, je crois que de tous j’ai préféré Édouard :)

Bref La femme comète est une jolie découverte pour moi. Celui-là, je vous en recommande la lecture, ça vaut le coup vraiment!

La quatrième de couverture : Aéroport d’Athènes. Suite à son extradition, un homme d’affaires qui a siphonné les milliards du plan de sauvetage européen doit être jugé pour blanchiment et fraude envers l’État. Andréas, un jeune activiste l’abat de trois balles dans la tête.
Paris. Édouard, jeune diplômé sans emploi qui écrit des poèmes désespérés rejoint chaque soir le pavillon de banlieue décrépi de ses parents qu’il méprise. Son père, agent ERDF, et sa mère, à l’agence Pôle Emploi, côtoient la détresse sociale au quotidien. Justine, leur fille, a coupé tout lien et milite « hors du système ». Épuisé par son errance personnelle et la dislocation de leur noyau familial, Édouard, un matin, part aussi, une bombe et ses carnets de poèmes dans son sac à dos.
Nantes. Suite au suicide de sa mère, Rosa perd pied, passe ses journées à boire et se gaver devant des séries policières.Sa jumelle, sportive qui lâche aussi peu que Rosa se laisse couler, la convainc de l’accompagner à Paris où elle va courir un marathon – subterfuge : elle veut sauver sa sœur de sa dépression et provoquer les retrouvailles avec leur père, célèbre pianiste, inaccessible et éternel absent.
Rien ne semble relier ces personnages, et pourtant…
Dans ce scénario où bat la violence du monde, la poésie ouvre les derniers espaces d’espoir et les pages d’une grande histoire d’amour.

Prochaine lecture : Les chroniques de la mort blanche t.1

Le facteur 119 de Lydie Blaizot

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on 18 novembre 2015

le facteur 119Récemment, j’ai fini la lecture du facteur 119 de Lydie Blaizot paru aux éditions Voy'[el]. Franchement j’ai eu une très bonne surprise avec ce roman de science-fiction. L’histoire commence à la Sygentel, une entreprise high-tech où travaille le professeur McComb. Ce dernier découvre que son programme d’Intelligence Artificielle a été détourné pour causer la perte du peuple Loranien. Il décide d’écourter le cycle de réveil de quatre de ses « enfants » et de les briefer pour qu’ils contrent les plans d’Henri Havensborn, son patron et des Médroviens et en particulier de leur ambassadeur Keyrl Hoden. Les quatre Intelligences Artificielles débarquent sur la planète bien décider à mener à bien leur mission. En premier lieu, ils doivent convaincre le duc et son principal conseiller de leur bonne foi. Si le général doute, le duc se sent immédiatement attiré par Gabrielle, l’une des quatre intelligences artificielles envoyées sur sa planète.

Mon avis ? Je ne suis pas une fana de science-fiction habituellement mais là j’ai été happée par l’histoire et je n’ai eu de cesse de finir ce roman. Le facteur 119, du nom de ce facteur supplémentaire implémenté dans les six premières IA par Henri Havensborn et que les 4 amis doivent annihiler, est un roman tout à fait prenant. Oui j’ai adoré! J’ai tout d’abord apprécié les personnages que ce soit le professeur Mc Comb, Karl son cyborg ou encore son oncle Donovan. J’ai aimé aussi les quatre IA : William, Gabrielle, Tyler et Ethan. J’ai trouvé intéressant de les voir évoluer et développer leur propre personnalité à partir de ce qui avait été programmé par leur concepteur. Le truc intéressant aussi c’est justement que les personnages humains s’interrogent sur la capacité de ces robots à développer leurs propres personnalités et à avoir des sentiments au même titre que les humains. Pour illustrer ça, il y a la romance du Duc avec Gabrielle mais aussi l’affection d’Ethan pour une petite orpheline ou encore la relation de William avait celle qui est aux yeux de tous sa femme. Parfois, on oublierait presque qu’il s’agit de robots tellement ils ressemblent à des hommes. Ils sont programmés pour vieillir et mourir. Ils finissent même par éprouver des sentiments (qu’ils combattent parfois). Ils s’interrogent, doutent, éprouvent de la colère. Bref, ce sont bien plus que de simples intelligences artificielles. Et j’ai trouvé vraiment ça top!

Après ça, l’écriture de Lydie Blaizot est agréable et l’ensemble se lit facilement (même sur liseuse, une première pour moi, on en reparle très vite). Tout est très cohérent aussi. Ce qui est très important pour moi surtout dans les romans de science-fiction.

Au final Le facteur 119 de Lydie Blaizot est un super roman d’aventures. Franchement, je vous le recommande!!

La quatrième de couverture : Scientifique de génie, le professeur Ellyard McComb découvre que ses créations ont été détournées de leur but premier pour mener tout un peuple à sa perte. Il décide donc de modifier sur ses créations le facteur 119, celui qui pourrait tout compromettre. Il prend ainsi tous les risques pour contrer les sombres desseins de Henri Havensborn, son patron sans scrupule, jusqu’à mettre sa propre existence, ainsi que celle des Intelligences artificielles qu’il a créées, en danger.

Prochaine lecture : La femme comète de Alexandre Feraga.

Mercredi de Pascale Gautier

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on 12 novembre 2015

Mercredi de Pascale GautierJe viens de terminer Mercredi de Pascale Gautier. Ouf j’ai envie de dire. J’ai en effet eu beaucoup de mal à venir à bout de ce petit roman (il fait un tout petit peu plus de 200p). Pourquoi ? Parce que ça n’a ni queue ni tête, vous allez voir. Dans une ville anonyme, c’est l’été. Il fait une chaleur caniculaire. Ulysse accompagné de son perroquet, Mercredi croise la route d’Amélie Pompon, une jeune fille aux yeux noirs et c’est le coup de foudre. La jeune fille perd une chaussure lors de cette rencontre. Ulysse la ramasse et décide de retrouver sa belle. Grâce à Mercredi qui dans une crise de somnambulisme lâche le nom et l’adresse de la fille, Ulysse traverse la ville dans un métro fou pour retrouver la jeune fille qui pendant ce temps s’est amourachée d’un homme-serpent. Fort heureusement, le destin fait bien les choses, Ulysse retrouve Amélie et cette fois le coup de foudre est réciproque.

Raconté comme ça, ça ne donne pas spécialement envie, n’est ce pas ? Et vous aurez bien raison de ne pas vous y attarder. Ce roman est une nullité. Entre le perroquet qui lâche le nom de la fille comme ça par hasard, les parents d’Amélie qui voit des éléphants bleus dans la cage d’escalier, la voisine qui épie tout le monde, le conducteur de métro complètement barré, les passagers tout aussi foldingues qui courent nus sur les voies, au secours!! C’est du grand n’importe quoi. Ce n’est même pas drôle en plus tout ça! A aucun moment, cela ne m’a tiré l’ombre d’un sourire.

En bref, passez votre chemin. Mercredi de Pascale Gautier ne vaut pas que l’on s’y attarde (même si on vous dit que l’auteure à reçu le prix Renaudot pour son précédent roman, Les vieilles).

La quatrième de couverture : «Dehors, c’est le sauna. Dedans, c’est le sauna. Le jour, c’est le sauna. La nuit, c’est le sauna. Hier, avant-hier, demain, après-demain, le sauna, encore le sauna, toujours le sauna.»
Une canicule à faire fondre le bitume. Deux adolescents décidés à voler de leurs propres ailes. D’un côté Ulysse, fils adulé expert dans l’art de ne rien faire, flanqué de son perroquet Mercredi. De l’autre Amélie, jeune fille pleine d’audace et de ressources. Leur rencontre dans la jungle urbaine va faire des étincelles.
Réjouissant remède à la morosité, Mercredi nous invite à voir le monde avec impertinence et légèreté.

Prochaine lecture : La femme comète de Alexandre Feraga