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Roman

Mémoire morte de Gilles Vidal

Posted in Lecture
on 10 mars 2016

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Je viens de terminer Mémoire morte de Gilles Vidal. L’histoire s’ouvre sur un accident de la route évité de justesse. Tout de suite après on plonge dans le quotidien de Carl Frot, un cadre supérieur travaillant dans une société d’affacturage. Une nuit, il surprend un cambrioleur dans sa maison mais celui-ci s’enfuit avant qu’il ait le temps de l’arrêter. Chaque jour, Carl se sent épié, suivi. On dépose sur son pare-brise des menaces de mort. Un beau jour, il reçoit même  une vieille poupée dont il ne comprend pas la signification. Petit à petit l’inquiétude le gagne. Qui peut bien lui en vouloir ? Et surtout pourquoi ? Pendant ce temps-là, dans la petite ville de Gramont où il habite, un tueur en série sème la terreur en enlevant, torturant et tuant des jeunes filles évoluant dans le milieu Gothique. Le commissaire Parisot est sur ses traces et espère bien l’arrêter avant qu’il ne tue sa dernière proie.

Mon avis ? J’ai bien aimé ce polar dans son ensemble. J’ai toutefois trouvé que ça mettait un peu trop de temps à se mettre en place. Au risque de perdre quelques lecteurs en route, l’auteur n’hésite pas à recourir au début à de longues descriptions. Avec Mémoire morte donc, il faut s’accrocher. Parce qu’une fois entré dans le vif du sujet, c’est vraiment bien!! C’est vraiment bien parce que ce n’est pas un thriller classique comme on pourrait le penser à la lecture de la quatrième de couverture. Je m’explique : on pourrait penser que Mémoire morte va nous raconter la traque d’un tueur de jeunes filles dans le milieu gothique. En fait non. Non parce que l’assassin est identifié très tôt dans le roman. Il a déjà échappé à la justice à cause d’un vice de forme et il ne reste au commissaire Parisot qu’à lui remettre la main dessus avec de nouvelles preuves. Il ne s’embête pas à suivre d’autres pistes, notre commissaire. Il connait son tueur, il le traque. Toute l’intrigue tourne bien plus autour de Carl Frot. Qu’a t’il fait ? Qui lui en veut à se point ? Pourquoi ? C’est ça le cœur véritable de l’histoire. Le reste, j’ai envie de dire, ne sert qu’à égarer le lecteur. Quoique en fin de compte, tout fait sens. A la fin toutes les pièces du puzzle viennent s’emboiter les unes dans les autres pour notre plus grand plaisir.

D’une intrigue de base on ne peut plus classique pour un thriller (un tueur en série qui sème la terreur c’est pas très original), Gilles Vidal réussi le tour de force de faire un roman plutôt original Sa maitrise du genre fait qu’il nous offre une intrigue rudement bien ficelée et addictive. Une fois plongé dans l’histoire, on veut savoir le fin mot de l’histoire. En bref, Mémoire morte de Gilles Vidal est un bon thriller.

La quatrième de couverture : Bienvenue à Gramont, petite ville si douce où il ne se passe jamais rien… Sauf quand les cadavres commencent à pleuvoir autour du commissaire Franck Parisot. Il finit par comprendre que Gramont est la cible d’un tueur en série particulièrement retors… Mais qui est cette ombre qui surveille à la fois le monstre et Carl Frot, un cadre apparemment sans histoire ? Alors qu’une tempête sans précédent éclate sur la ville, les plaies du passé vont se rouvrir, et nul n’en sortira indemne… « À l’idée de l’heure de la vengeance qui n’allait pas tarder à venir, la chose eut une sorte de violent frisson qui lui partit du bas-ventre, telle une secousse tellurique, qui remonta le long de ses vertèbres, avant de venir exploser dans son crâne, lui procurant un genre d’ivresse brutale, furieuse, si bien que le jardin et ses ombres protéiformes se mirent à tournoyer autour d’elle comme les chevaux de bois fantomatiques d’un manège irréel. Je suis un lémure, pensa-t-elle encore. Oui, bien qu’en vie, je suis Lémure… »

Prochaine lecture : Danse de la vie brève de Hubert Antoine

Ce qu’il nous faut, c’est un mort de Hervé Commère

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on 4 mars 2016

ce qu il nous faut c est un mortJ’ai eu la chance de recevoir le dernier roman d’Hervé Commère, Ce qu’il nous faut, c’est mort qui paraitra le 10 mars prochain aux éditions Fleuve.

En 1998, les différents protagonistes de cette histoire vivent un événement qui sans le savoir va bouleverser leur vie. Melie vient au monde; 3 jeunes hommes, Vincent, Patrick et Maxime écrasent une jeune fille qu’ils laissent pour morte; Marie est violée; William sort danser et rencontrer celle qui deviendra sa femme. 20 ans plus tard, Vincent a succédé à son père à la tête de l’usine de fabrication de lingerie Cybelle. Patrick a pris la suite de son père à la tête de son cabinet d’assurance. Seul Maxime n’a pas réussi à tourner la page. Il est aujourd’hui mécanicien aux ateliers Cybelle et chef du CE. Il est marié à Marie Damremont, la jeune fille violée 18 ans plus tôt à Nancy. Tout pourrait aller très bien si Vincent n’avait pas décidé de vendre les ateliers Cybelle à un fond d’investissement. Alors que les ouvrières s’attendent au pire, Maxime décède sur la route de la corniche. Contre toute attente, sa mort galvanise les employés et la résistance s’organise tandis que William, un flic noir échoué au commissariat de Dieppe mène l’enquête sur cette mort qui le laisse sceptique.

Mon avis ? Franchement j’ai adoré!!! Je n’avais encore rien lu d’Hervé Commère. je n’en avais même jamais entendu parlé avant mais en lisant la quatrième de couverture, je me suis dit pourquoi pas. Mais franchement je ne m’attendais pas du tout à ça et Ce qu’il nous faut, c’est un mort a été plus qu’une bonne surprise. Qu’est ce qui m’a séduite ? le style! Je dois dire que la narration est assez particulière et fait tout le charme de ce roman. Comment vous dire ? C’est comme si on vous racontait l’histoire. Un peu à la manière d’une voix off ou de ce que l’on pourrait trouver dans certains épilogues de roman justement. Je ne sais pas si vous voyez le truc ? Le narrateur énonce les faits qui vont survenir puis il raconte. C’est du genre : « Il ne le sait pas encore mais elle deviendra sa femme ». Franchement, c’est ce mode de narration omniscient qui m’a franchement séduite. C’est très différent de ce que l’on rencontre habituellement dans les romans policiers :)

Après l’intrigue aussi va différer des romans policiers traditionnels. La mort de Maxime va générer une enquête certes mais j’ai eu l’impression que ce n’était pas ça qui était au centre de l’intrigue. L’intrigue tourne bien plus autour de la vente des ateliers Cybelle et de la fronde des ouvrières (inspirée de celle des ateliers Lejaby en leur temps).

En bref, Ce qu’il nous faut, c’est mort d’Hervé Commère est un excellent polar. J’ai adoré. Je n’avais qu’une hâte à mesure que j’avançais dans l’histoire, c’était d’en savoir toujours plus. Bref je vous le recommande vivement :)

La quatrième de couverture : « I will survive ». C’était le dimanche 12 juillet 1998. À quel prix ? Ça, la chanson ne le dit pas. Cette nuit-là, trois garçons pleins d’avenir ont renversé une femme, une étudiante s’est fait violer, un jeune flic a croisé son âme sœur et un bébé est né. Près de vingt ans plus tard, voilà que tous se trouvent concernés par la même cause. On est à Vrainville, en Normandie. L’usine centenaire Cybelle va fermer ses portes. Le temps est venu du rachat par un fonds d’investissement. Cybelle, c’est l’emploi de la quasi-totalité des femmes du village depuis trois générations, l’excellence en matière de sous-vêtements féminins, une réussite et surtout, une famille. Mais le temps béni de Gaston est révolu, ce fondateur aux idées larges et au cœur vaste dont les héritiers vont faire une ruine. Parmi ces héritiers, Vincent, l’un des trois garçons pleins d’avenir. Il a la main sur la destinée de quelques centaines de salariés. Mais il n’a pas la main sur tout, notamment sur ce secret étouffé dans un accord financier vingt ans plus tôt par son père et le maire de Vrainville, père du 2e larron présent la nuit du 12 juillet dans la voiture meurtrière. Le 3e gars, Maxime, n’a la main sur rien, personne n’a payé pour lui et surtout il n’a pas oublié. C’est l’un des seuls hommes employés par Cybelle et un délégué syndical plutôt actif. Côté ouvrier, on connaît déjà le prix de la revente de Cybelle. Ca signifie plus que la fin d’une belle histoire entrepreneuriale : la mise au ban, la galère et l’oubli. Alors c’est décidé, ils n’ont plus le choix : puisque personne ne parle d’eux, ce qu’il leur faut, c’est un mort.

Prochaine lecture : De chair et d’os de Dolores Redondo

Yesterday’s Gone saison 1 épisode 1 et 2 de Sean Platt et David Wright

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on 29 février 2016

yesterday's goneJ’ai découvert il y a peu la série Yesterday’s Gone de Sean Platt et David Wright. J’ai lu (oui il s’agit d’une série littéraire) pour l’instant les deux premiers épisodes de la saison 1, qui pour info vont être publies sous forme de volume le 10 mars prochain chez Fleuve éditions. Yesterday’s gone est une série littéraire de science fiction. Yesterday’s Gone raconte les aventures d’une poignées de personnages qui se sont réveillés le 15 octobre seuls. 99% de la population ayant en effet mystérieusement disparus à 2h15 cette nuit-là.Seul ou en petits groupes les survivants vont essayer de comprendre ce qui c’est passé mais aussi tenté d’échapper aux créatures monstrueuses qui les poursuivent. Tour à tour, on va ainsi suivre Brent, un journaliste à la recherche de sa femme et son fils à New York; Mary et sa fille Paola qui tente de trouver refuge dans une base militaire avec quelques autres; Luca, un petit garçon que semble attendre un homme à la frontière du Mexique; Charlie et son beau-père mais aussi Boricio, un tueur en série et Ed, un évadé de prison flanqué de Teagan, une jeune fille enceinte de 5 mois qu’il a trouvé en route.

Mon avis ? Je dois dire que si j’ai été un peu sceptique au départ devant les intentions des auteurs de faire de Yesterday’s Gone un équivalent des séries télé du type Lost, mes doutes se sont bien vite dissipés. J’ai en effet été prise au jeu. A la fin du premier épisode, je voulais savoir la suite (heureusement j’avais déjà l’épisode 2 près à être lu). A la fin de l’épisode 2 rebelote, j’ai envie d’en savoir plus. Pari réussi donc de ce côté là. Il faut dire que pour réussir ce pari, les auteurs ont transpose les recettes des séries TV : ils finissent l’épisode au plus mauvais moment, celui où un des personnages principaux disparait ou bien où il découvre un truc super important. Les deux premiers épisodes m’ont donc rendu accroc. Pourtant en lisant l’épisode 1 ce n’était pas si évident. J’ai en effet que la mise en place était longue. On découvre en effet chacun des personnages tour un tour dans un chapitre et il faut attendre plus de la moitié de l’épisode pour qu’il commence vraiment à se passer quelque chose. Dieu merci, des que ça démarre, on est pris par l’histoire :) Au point que là, j’ai hâte de me plonger dans les épisodes 3 et 4 qui m’attendent sagement sur ma Kobo :)

Vous l’aurez compris, j’ai été séduite par Yesterday’s Gone et j’en redemande même :)

La quatrième de couverture : C’est à 2 h 15, en pleine nuit, que cela s’est produit.
Mais ce n’est qu’au réveil qu’ils s’en sont rendu compte.
Le monde déserté. Vidé de sa population. Famille, proches, voisins, tous ont disparu. Volatilisés.
Ils ne sont qu’une poignée, disséminés à travers le pays…
Rencontrez Brent Foster, à la recherche de son fils et de sa femme dans un New York de cauchemar, Luca, le petit garçon qui suit son instinct, protégé par un étrange totem; Charlie qui a cru, l’espace d’un instant, que cette Terre déshumanisée serait un monde meilleur ou encore Boricio, le serial-killer qui va devoir trouver sa place entre les proies et les prédateurs…

Prochaine lecture : De chair et d’os de Dolores Redondo

Du nouveau dans ma PAL

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on 27 février 2016

MA PAL a pris du poids ces derniers temps. J’ai eu les chèques culture subventionnés du boulot. Je suis donc passée à La FNAC. Vous savez ce que ça veut dire, n’est ce pas ? J’ai fait grossir ma PAL et pas qu’un peu (comme si elle en avait besoin, tiens!). J’ai une excuse aussi : pour deux livres, un troisième offert chez la plupart des éditeurs en poche. Et puis, j’ai reçu quelques SP aussi :)

New pal fev 2016 (1)

  • La petite boulangerie du bout du monde de Jenny Colgan. J’en ai beaucoup entendu parlé sur les réseaux sociaux alors j’ai fini par craqué et l’ai acheté.
  • Elle & Lui de Marc Levy. Ça fait un petit moment que je n’ai pas lu un Marc Levy et celui-là me faisait de l’œil.En conséquence de quoi, je l’ai embarqué :)
  • Le massacres des innocents de Mallock. Depuis que j’ai lu Le principe de parcimonie, je n’ai qu’une hâte retrouvé le commissaire Mallock. Alors j’ai acheté les deux premiers tomes des chroniques barbares.
  • Les visages de Dieu de Mallock.
  • La collection de Paul Cleave. Celui-là, je l’ai embarqué sans trop faire gaffe, alléchée que j’étais par le nom de l’auteur (il a écrit Un employé modèle que j’ai beaucoup aimé). Ce n’est qu’en rentrant que je me suis rendu compte que c’était la suite de Nécrologie (que je n’ai pas lu). Il va falloir que je repasse à la FNAC du coup :)
  • Moi et toi de Niccolo Ammaniti. Celui-là, c’est la quatrième de couverture qui m’a plu tout simplement :)
  • Pour quelques milliards et une roupie de Vikas Swarup
  • Quand souffle le vent du nord de Daniel Glattauer
  • J’attraperai ta mort de Hervé Commère.
  • L’héritier des Beaulieu de Françoise Bourdin. Si vous me suivez, vous savez que j’aime bien l’auteur.
  • La métaphysique des tubes de Amélie Nothomb.
  • Pour tes lèvres de Irène Cao. J’avais beaucoup aimé Sur tes yeux, le tome 1 de la trilogie italienne. Il était donc temps que je me plonge dans les tome 2 et 3.
  • Tout entière de Irène Cao.
  • Un parfum d’encre et de liberté de Sarah McCoy. C’est le deuxième roman de l’auteur. Le premier, Un gout de cannelle et d’espoir m’avait laissé un avis mitigé mais suffisamment positif tout de même pour que j’ai envie de lire celui-ci.
  • Pourquoi Tokyo ? de Agathe Parmentier
  • Quand j’étais drôle de Karine Tuil. Ça, c’est un gratuit.
  • Bel Ami de Maupassant. Idem pour celui-là.
  • Zoli de Colum McCann. Et celui-ci.
  • Je n’ai pas dansé depuis longtemps de Hugo Boris
  • Dix avril de Mélissa Restous
  • Giroflée : Vie et mort d’une sorcière de Marie-Noëlle Garric
  • Ce qu’il nous faut, c’est un mort de Hervé Commère

Je crois que j’ai de quoi lire pour les mois à venir :)

Et vous, vous lisez quoi en ce moment ?