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Lectures de l’été 2016 : le bilan

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on 22 septembre 2016

Et voilà l’été se termine. En ce premier jour d’automne, il est temps de faire le bilan de mes lectures estivales.

Entre le 21 juin, date officielle de l’été et le 21 septembre, j’ai donc lu :

Cette année encore je m’étais inscrite au challenge de l’été organise par Saefiel sur Livr@ddict. J’avais établis, rappelez-vous, une liste de romans à lire répondant à divers objectifs dont notamment ceux de compléter mes challenges ABC et réduire ma PAL.

Est ce que j’ai tenu ces objectifs ?

Et bien non pas vraiment. Si j’ai bien lu 14 livres au total, je n’en ai lu qu’un seul de ma liste de départ (le Musso). J’ai aussi lu un auteur de ma liste (Françoise Bourdin), ça compte même si ce n’est pas le titre prévu. Bon Apres on passera sous silence l’objectif de réduire la PAL :)

je n’ai pas non plus avancé des masses dans mes challenges si ce n’est le challenge 1% de la rentrée littéraire où je me suis réinscrite cette année encore. Pour celui-là, j’ai déjà lu pas moins de  huit romans (et ce n’est pas fini). En ce qui concerne mes autres challenges, Je n’ai complété qu’une seule lettre de mon challenge ABC polars (avec Aussi noir que ton mensonge) et une seule lettre aussi de mon challenge ABC classique (avec Anna). C’est tout. C’est peu mais qu’importe. L’important n’est pas la. Pas vrai :)

Dans l’ensemble, c’est pour moi un beau bilan. J’ai pas mal lu cet été (14 livres quand même) J’ai lu pas mal de romans qui m’ont bien plu. C’est l’essentiel. Tout est donc pour le mieux :)

Rendez-vous maintenant l’année prochaine pour un nouveau challenge de l’été. En attendant je vais poursuivre dans mes autres challenges (j’ai encore le temps de faire de beaux scores pour chacun d’entre eux d’ici le 31 décembre)

Et vous, qu’avez-vous lu cet été ? Avez-vous fait de jolies découvertes ?

Riquet à la houppe d’Amelie Nothomb

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on 21 septembre 2016

imageJe viens de refermer le nouveau roman d’Amélie Nothomb, Riquet à la houppe. Cette année encore Amélie Nothomb a décidé de nous proposer une version revisitée d’un conte de Charles Perault, Riquet à la houppe (Rappelez-vous il y a deux ans c’était Barbe bleue).

L’auteure a choisi de situer son histoire de nos jours. Enide et son mari viennent d’accueillir leur premier enfant, un garçon prénommé Deodat. Le bébé est si laid que s’en est consternant. D’un autre côté, une autre mère met au monde une petite fille dont la beauté n’a d’égale que la sottise. Les deux enfants grandissent sujets chacun de leur côté aux brimades de leurs camarades. Deodat comme Riquet à la houppe connaît de nombreuses aventures. A l’âge adulte, devenu ornithologue et elle l’égérie d’un célèbre bijoutier, ils vont se rencontrer sur un plateau de télévision, tomber aussitôt amoureux et s’enfuir ensemble.

Mon avis ? Ce nouveau roman d’Amelie Nothomb est sympathique. Toutefois j’ai du mal à comprendre cette tendance à proposer des réinterprèterions moderne des contes. Où est l’intérêt ? Où est l’originalité du roman ? Dans le style ? Dans le fait de situer l’histoire à notre époque ? Mais encore ?

Après dans cette histoire, j’ai pas du tout aimé l’épilogue. Je n’ai pas aimé le changement de narrateur et la prise de parole de l’auteur. Je n’ai pas vu le rapport avec le rapprochement avec les romans de Balzac (entre nous je me moque aussi de savoir qu’Amélie Nothomb a lu toute la Comédie humaine. Comme on dit ça me fait une belle jambe) et plus généralement avec les romans parlant d’amour. Pourquoi ne pas avoir fait un épilogue plus classique, plus dans la veine des contes justement ?

En bref, le nouveau roman d’Amélie Nothomb se lit bien. C’est une lecture agréable mais sans plus. A réserver, je pense, aux inconditionnels de l’auteure (Pour les autres,allez plutôt voir du côté de ses premiers romans)

Ma quatrième de couverture : « L’art a une tendance naturelle à privilégier l’extraordinaire. » Amélie Nothomb

Prochaine lecture : Anna de Niccolo Ammaniti

Une lame de lumière de Andrea Camilleri

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on 17 septembre 2016

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J’ai lu très récemment Une lame de lumière d’Andrea Camilleri. Ce roman paru le 8 septembre aux éditions Fleuve noir est la vingt-et-unième enquête du commissaire Montalbano.

Dans ce tome, le commissaire enquête en sous-marin sur un trafic d’armes impliquant trois émigrés tunisiens mais aussi sur l’agression d’un jeune femme. Côté vie privée, le commissaire qui vit une liaison de longue date avec Livia fait la rencontre de Marian, une galieriste établie à Vigata. Une étrange liaison s’engage entre les deux sans que Montalbano n’arrive à choisir entre les deux femmes.

Mon avis ? Je ne connaissais ni l’auteur sicilien ni son personnage, le commissaire Montalbano avant de lire Une lame de lumiere. Je crois que vous commencez à etre habitués au fait que je ne commence pas une série par le tome un :) Dans le cas présent, ce n’est pas gênant du tout. On apprend au fil de l’histoire tout ce qu’on doit savoir.

Apres j’ai trouvé que l’enquête du commissaire Montalbano etait assez banal. On a pas affaire là à un super héros de la police sicilienne. C’est beaucoup plus prosaïque que ça : notre commissaire enquête sur une banale escroquerie, une agression montée de toute pièce par l’épouse, son amant et sa meilleure amie. C’est plutôt bien vu. Ça rend le personnage plus humain, plus réaliste aussi.

Apres c’est dommage mais tout ça est gâché par la traduction. Le traducteur a essayé de rendre le dialecte sicilien en français en écrivant les mots avec ce qui pourrait passer pour des fautes de frappes. On a ainsi fréquemment « arepondu » au lieu de répondu. C’est très déstabilisant pour ne pas dire gênant. Perso jusqu’au trois quart du roman, cette facon de faire à considérablement entrave ma lecture. Du coup, je n’ai pas apprécié ce roman comme j’aurai pu le faire si la traduction avait été plus basique. Certes on perdrait en partie ce qui fait la caractéristique du style de l’auteur mais n’est pas aussi le cas de toute traduction ?

En bref pour moi Une lame de lumière d’Andrea Camilleri n’est pas un coup de cœur. La traduction est trop déstabilisante pour ça.

La quatrième de couverture : C’est un bien étrange rêve de cadavre dans un cercueil qui obsède Montalbano, confronté par ailleurs à une affaire de faux viol et de vrai vol ‒ sans oublier trois terroristes présents dans la campagne environnante.
Somme toute, rien d’inhabituel au commissariat de Vigàta, si une troisième affaire ne venait perturber le commissaire comme jamais : cette fois, il est vraiment amoureux.
Au point qu’il s’apprête à choisir Marian aux dépens de Livia, sa fiancée génoise de toujours.
Cependant, peu avant qu’il franchisse le cap vers un nouvel avenir, une fusillade éclate dans sa juridiction. La découverte de l’identité d’un des morts va oblier Montalbano à opérer un choix déchirant…

Prochaine lecture : Riquet à la houppe d’Amelie Nothomb

Face à la mer de Françoise Bourdin

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on 15 septembre 2016

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J’ai eu la chance de recevoir en avant première le nouveau roman de Francoise Bourdin, Face a la mer. J’étais ravie vu que j’aime bien l’auteur.

Cette fois nous voilà parti au Havre ou Matthieu tient une prospère librairie. Il est divorcé mais vit une histoire d’amour avec Tess une autre commerçante du quartier. Mais voila depuis quelques semaines, Matthieu se terre chez lui victime d’un burn out. Sa fille, Angélique tente tant bien que mal de maintenir la librairie à flot et de rassurer les employés. Tess, quant à elle reste à distance laissant à Matthieu le temps de se remettre. Elle réussit toutefois à le convaincre de voir un psy de ses amis pour tenter de sortir du marasme. Mais alors que Matthieu se renferme un peu plus sur lui-même et que son affaire courre à la faillite, des cousins éloignés de son ami César a qui il a rachète sa maison débarquent et le menacent pour tenter de récupérer une partie de ce qu’ils pensent leur être du. Et si cette agression était pour Matthieu la voie du salut ?

Mon avis ? J’ai bien aimé ce nouveau roman de Françoise Bourdin à paraître le 15 septembre (donc aujourd’hui). Je l’ai trouvé plus abouti que le dernier que j’avais lu. On retrouve quelques ingrédients des romans qui ont fait son succès : un passé douloureux (Matthieu est un enfant non désiré. Il a été rejeté par sa mère qui voulait une fille a tout pris après avoir eu trois garçons), une ville de province (ici Le Havre). Cette fois, l’auteur explore le thème de la dépression et le relie au douloureux secret de famille qui tient habituellement le centre de ses intrigues. J’ai trouvé cela pas mal. Le seul point peut être un peu rapide est la soudaine guérison de Matthieu. J’ai trouvé ça un peu rapide, un peu trop soudain. D’ailleurs l’auteur a dû en avoir conscience puisqu’elle met dans la bouche du personnage qu’il craint une rechute.

Dans l’ensemble, c’est malgré tout un bon opus. Si vous êtes amateur du genre, ne boudez pas votre plaisir :)

La quatrième de couverture : Mathieu tient une librairie indépendante au Havre depuis plus de vingt ans. Il a consacré sa vie à son entreprise, ce qui lui a valu un divorce et l’a empêché de voir grandir sa fille, Angélique. Passionné par son métier, entouré de collaborateurs qui l’admirent, il réussit pleinement. Mais le succès a un prix, et un jour, c’est le burn-out. Impossible pour Mathieu de pousser la porte de sa librairie.
Déprimé, apathique, il décide de tout plaquer et de se réfugier à Sainte-Adresse, dans la maison de son vieil ami César qui vient de mourir. Alors qu’il n’aspire qu’à la solitude, ses proches s’invitent les uns après les autres. Tess, sa compagne amoureuse mais impuissante à l’aider, son ex-femme, ses quatre frères, qui ne comprennent pas les raisons d’une telle crise. Seule Angélique prend la mesure de la situation et, malgré sa jeunesse, décide de veiller sur la librairie et de motiver chaque jour les employés, quitte à négliger ses études.
Tandis que Mathieu tente de trouver dans son passé l’origine du mal qui l’anéantit, la détermination sans faille d’Angélique pourrait bien l’aider à se reconstruire et à envisager une nouvelle façon d’exercer son métier. Surtout si des dangers surgissent…

Prochaine lecture : Une lame de lumière de Andrea Camilleri.