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Roman

La Pierre d’Isis, tome 1 : Isulka la Mageresse de Dorian Lake

Posted in Lecture
on 7 novembre 2016

la-pierre-disisJ’ai reçu et lu dans le cadre d’un partenariat sur Livr@ddict, le premier tome de La pierre d’Isis de Dorian Lake intitulé Isulka la Mageresse paru aux éditions Lune Ecarlate (un grand merci à l’éditeur pour l’envoi).

Avant que je ne vous raconte un peu de quoi il retourne, je peux déjà vous dire que j’ai beaucoup aimé et que j’ai hâte que le tome 2 paraisse!

L’histoire ? Isulka est une mageresse. Elle maitrise le feu et se produit dans différents cabarets parisiens. Mais elle est endettée et ses créanciers ne tardent pas à se rappeler à elle. Elle décide alors de trouver du travail.  Elle se rend chez un lord Anglais qui cherchent des hommes de main. Elle y fait la connaissance d’un italien, Scipione. Tous les deux sont engagés par l’anglais Sir Ladd pour voler une bague qu’on lui aurait dérober et que le voleur s’apprête à vendre. Scipione et Isulka réussisse à récupérer la bague dans un cabaret mais l’italien décide de faire cavalier seul et drogue Isulka avant de l’abandonner.  Celle-ci est retrouvée par leur employeur à tous les deux. Elle accepte de partir en chasse avec l’homme de main de l’anglais. Ils retrouvent Scipione et Isulka réussit à récupérer la bague qu’elle passe à son doigt. Alors qu’elle réussit à fausser compagnie à l’anglais, elle est enlevée par des égyptiens adeptes de Seth. Ces derniers voient en elle la réincarnation de la déesse Isis.

Mon avis ? franchement j’ai beaucoup aimé. J’ai trouvé à ce roman un petit air d’Indiana Jones ou  du réveil de la momie. Vous voyez le genre ? Perso, j’ai aimé que l’histoire se déroule au XIX siècle à Paris et en Egypte. J’ai aimé le recours à la magie sans que pour autant cela soit omniprésent. Isulka ne fait que très peu appel à sa magie. Il faut dire que l’Église veille (un peu comme au XVème siècle quand on pourchassait les sorcières). Du coup cela force l’auteur a ne pas user de raccourci et ça c’est top!! Bon il y a des choses vu et revu : tiens le fait qu’Isulka met la bague et ne peut plus la retirer. Et ça ou encore, le fait qu’elle a été choisi par Isis elle-même à travers la bague. C’est un peu convenu ça, vous ne trouvez pas ? J’ai en tout cas l’impression d’avoir vu ça un million de fois tant au cinéma qu’en littérature. Il n’empêche que pour La pierre d’Isis de Dorian Lake, cela fonctionne :)

Bref, j’ai beaucoup, beaucoup aimé ce premier tome. A quand maintenant la suite ?

La quatrième de couverture : Isulka est une mageresse marginale, un peu vénale, mais surtout très endettée, vivotant en donnant des spectacles de magie dans des cabarets parisiens. Scipione est un spadassin vénitien comme on n’en fait plus, un reliquat du passé exilé de la Sérénissime, trahi par ses pairs et en quête de Vendetta. Recrutés par un employeur anglais pour subtiliser une bague qu’on lui aurait dérobée, la mission se révèle sous un tout autre jour lorsqu’ils découvrent la valeur réelle et symbolique du joyau. Plus question pour Isulka et Scipione de travailler à prix bradés. L’appât du gain les mènera de Paris au Caire, de coups bas en coupe-gorges, une course-poursuite s’engageant entre les protagonistes, des espions, des criminels et une inquiétante secte égyptienne…

Prochaine lecture : La viande des chiens le sang des loups

Je m’appelle Léon de Kit de Waal

Posted in Lecture
on 1 novembre 2016

je-mappelle-leonCette année, j’ai eu la chance d’être tirée au sort pour participer aux matchs de la rentrée littéraire organisé par Priceminister. C’est ainsi que j’ai reçu un des trois livres que j’avais coché parmi la sélection proposée à savoir Je m’appelle Léon de Kit de Waal.

Ce roman raconte l’histoire de Léon, un petit garçon noir agé de 9 ans. Il vit avec sa mère Carol et son petit frère Jake. Mais peu après la naissance de Jake, sa mère tombe en dépression et ne peut plus s’occuper de ses enfants. C’est Léon qui s’occupe de tout à la maison jusqu’au jour où une voisine appelle les services sociaux. les deux enfants sont placés en famille d’accueil chez Maureen. Cette dernière s’attache aux enfants mais Jake, agé de quelques mois, est proposé à l’adoption. L’assistante sociale lui trouve une nouvelle famille et il est séparé de Léon. Léon, séparé de son petit frère qu’il adore, sans nouvelle de sa mère, accumule les bêtises : il vole, il ment, il répond. Et puis Maureen tombe malade et Léon part vivre chez sa sœur, Sylvia. Il reçoit en cadeau un vélo et part explorer le quartier. Il découvre des jardins partagés et fait la connaissance de Tufty, un jeune noir et de Mr Devlin, un vieil homme acariâtre. Et puis un jour, Léon entend une conversation qu’il n’aurait pas dû entendre…

Mon avis ? J’ai été particulièrement sensible face à l’histoire de ce petit garçon abandonné. Kit de Waal retrace avec justesse le parcours des enfants abandonnés qui ne seront jamais adoptés car trop vieux ou de couleur. Léon cumule ces deux handicaps : il est métis et il a neuf ans quand sa mère le laisse, lui et son frère aux bons soins des services sociaux. En effet si Jake qui est blond aux yeux bleus et âgé de quelques mois trouve sans mal une famille, c’est loin d’être le cas de Léon qui va aller de famille d’accueil en famille d’accueil. D’abord chez Maureen puis chez sa sœur Sylvia quand elle tombe gravement malade. J’ai trouvé que Kit de Waal rendait avec beaucoup de justesse le mal être de Léon : il vole, il ment, il répond aux adultes, il finit même par fuguer. C’est bien senti.

Kit de Waal écrit avec beaucoup de sensibilité l’histoire de Léon mais elle ne sombre jamais dans le pathos. C’est peut-etre parce que l’histoire est racontée du point de vue de Léon justement.

Bon j’ai été un peu surprise à la lecture que la fameuse conversation surprise par Léon que mentionne la quatrième de couverture n’intervienne qu’aux trois quart du roman. Comment vous dire ? je pensais que justement cela constituerait le point de départ de ce roman; Or pas du tout. Mais vous voilà prévenu :)

C’est pareil je trouve avec le contexte historique : l’histoire de Léon se déroule dans les années 80 aux Royaume-Uni. Charles va épouser Diana. Pendant ce temps des altercations ont lieu entre la population noire et la police. Un des amis de Tufty, Castro a été en effet assassiné par la police et les noirs manifestent pour réclamer justice. C’est finalement très accessoire tout ça. Ce qui importe c’est Léon et son histoire.

Il n’en demeure pas moins que Je m’appelle Léon est un joli récit plein de sensibilité. Je vous le recommande si vous ne l’avez pas déjà lu :)

La quatrième de couverture : Leon, 9 ans, est un garçon courageux. Quand un jour sa mère n’arrive plus à se lever le matin, il s’occupe de son demi-frère Jake. Quand l’assistante sociale emmène les deux garçons chez Maureen au gros ventre et aux bras de boxeur, c’est lui qui sait de quoi le bébé a besoin. Mais quand on lui enlève son frère et qu’on lui dit que chez ses nouveaux parents il n’y a pas de place pour un grand garçon à la peau sombre, c’en est trop. Heureusement Leon rencontre Tufty, qui est grand et fort, qui fait du vélo comme lui et qui, dans son jardin, lui apprend comment prendre soin d’une petite plante fragile. Mais Leon n’oublie pas sa promesse de retrouver Jake et de réunir les siens comme avant. Le jour où il entend une conversation qui ne lui était pas destinée, il décide de passer à l’action…

Prochaine lecture : L’enfant qui criait au loup.

Les Traqueurs de Antoine Bombrun

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on 24 octobre 2016

les-traqueursJ’ai reçu dans le cadre d’un partenariat sur livr@ddict, Les Traqueurs d’Antoine Bombrun paru aux éditions Attelage (un grand merci à l’éditeur pour cet envoi).

Nous voila assis au coin du feu à écouter un mystérieux narrateur nous raconter l’histoire de trois traqueurs. Trois hommes, trois parias qui ont décidé d’unir leurs forces pour retrouver et tuer le mage noir qui les a marqué du sceau de l’infamie. Leur quête va les ammener à traverser une montagne où vivent des ogres sanguinaires mais aussi à découvrir une contrée ou ceux aux yeux blancs ne font pas peur.

Mon avis ? Je dois dire que j’ai beaucoup aimé Les Traqueurs au final. Je dis au final car j’ai eu du mal au début. J’ai commencé ma lecture et puis je l’ai posé. Je me suis forcée à lire quelques pages encore pour voir. Je l’ai posé encore. Je l’ai repris. Et ça disons pendant les 30/40 premières pages. C’est peut-être dû au monde de narration assez original. On a en effet un narrateur qui raconte sa propre histoire à l’un des trois traqueurs, l’arbaletrier, le plus jeune. L’histoire est donc racontée du point de vue d’un narrateur externe mais surtout à la deuxième personne du singulier. Le « tu » est prédominant dans ce roman. Au début, je dois reconnaître que ça surprend mais on s’y fait vite et après la magie opère. On rentre dans l’histoire et c’est parti.

L’auteur a su nous proposer un univers riche mais pas trop complexe. Je ne suis pas une grande fan de Fantasy et je n’aime pas particulièrement ces romans foisonnants où il faut parfois (voir souvent) revenir en arrière pour se remémorer qui est un personnage. Là il n’en est rien et cela me va parfaitement.

Enfin j’ai été surprise par le vocabulaire utilisé. L’auteur ne crée pas de mot pour désigner les choses ou les êtres qu’il a créé. Non, Non ce n’est pas ça qui m’a surprise mais l’utilisation de jurons bien de notre époque. On peut par exemple lire dans la bouche de l’épéiste « enfoiré » ou encore « putain de pays ». Le mélange entre une langue soutenue pour le récit et ces exclamations est assez surprenant.

Si je résume, j’ai aimé l’univers crée par l’auteur, le mode de narration et le style. En bref je crois que j’ai tout aimé :) je ne saurais donc que vous recommander du coup de vous plonger à votre tour dans Les Traqueurs d’Antoine Bombrun!

La quatrième de couverture : Trois bannis jetés dans une quête impossible,

où vengeance et salut s’entremêlent.
Les yeux blancs, l’âme noire.

Un nécromancien,
dont la folie n’a d’égal que la puissance.

Vole, vole, vole et virevolte ;
ma mémoire tangue comme une
barque sur les flots !

Prochaine lecture : La pierre d’Isis tome 1: Isulka la Mageresse de Dorian Lake

Au-delà d’un destin de Jean-Marc Dhainaut

Posted in Lecture
on 19 octobre 2016

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Aujourd’hui on va parler bouquin. J’ai reçu dans le cadre d’un partenariat sur Livr@ddict, Au-delà d’un destin de Jean-Marc Dhainaut (un grand merci à l’auteur pour cet envoi).

Maxime Delcote vit dans le nord de la France avec sa mère, Julienne et sa petite fille, Sophie gravement malade. Un beau matin, il part au travail mais a un accident de voiture; il se réveille en 1214 en plein Moyen-Age. Tout le monde l’appelle Jean et il est garde au château. Mais alors qu’il ne se rappelle de rien, il est jeté dehors par le capitaine des gardes qui n’apprécie pas la plaisanterie. Il est recueilli alors par Bertrand, un paysan qui l’a ramassé dans l’enclos de ses porcs. Dans la chaumière de Bertrand, il fait la connaissance d’Elise, sa femme et d’Adeline, sa fille. Petit à petit Maxime tombe amoureux de la jeune fille même s’il ne perd pas l’espoir de repartir à son époque retrouver sa mère et sa fille. Pendant ce temps, la guerre se rapproche du village et l’inquiétude grandit parmi les villageois.

Mon avis ? Mouais. J’ai été très déçue. Ce roman manque cruellement d’originalité. C’est très convenu.

[Attention si vous continuez votre lecture, je risque de vous spoiler un peu l’histoire]

Dès les premières pages, j’avais compris que Maxime avait eu un accident de voiture et qu’il était dans le coma à l’hôpital. Les voies qu’il entend, j’avais compris qu’il s’agissait du personnel médical ou de ses proches. Dans le dernier tiers du roman, c’est carrément dit explicitement. On a les BIP des machines de réanimation. On a aussi les termes médicaux d’un réanimation. On devine les médecins qui s’activent autour de Maxime et essaient de le réanimer. Bref rien de bien original et rien que du prévisible.

Même la fin est assez prévisible : Maxime est intervenu dans le passé, a changé le cours du destin et doit en payer les conséquences; c’est un poncif des voyages dans le temps ça! C’est pas très original, plutôt convenu aussi.

Le seul point original est la remise en cause des stéréotypes du Moyen-Age. L’auteur met en effet dans la bouche de son personnage de l’étonnement quand il confronte la réalité à ce qu’il a appris des moeurs de son époque. Les paysans de cette époque ne seraient ainsi pas sales et ne jureraient pas comme des charretiers. J’ai aimé l’idée de relativiser. Malheureusement cela ne suffit pas à faire un bon roman.

Bref Au-delà d’un destin de Jean-Marc Dhainaut est pour moi une grosse déception. Je m’attendais à quelque chose de bien mieux que ça.

La quatrième de couverture : 2013, Maxime Delcote, ouvrier à l’usine, vit modestement dans un coron du Nord avec sa mère et sa fille de 8 ans, Sophie, gravement malade. An de grâce 1214, un matin, Maxime se réveille en plein Moyen Âge. Il est garde dans un château et ne comprend rien à ce qui lui arrive, ni même pourquoi on l’appelle d’un prénom qui n’est pas le sien. Le croyant devenu fou, ses supérieurs le jettent dehors. Là, le destin se met en marche. Seule la jolie Adeline semble le comprendre. Maxime osera-t-il lui avouer ses sentiments? Reverra-t-il les siens? Devra-t-il défier son propre destin au risque d’en payer le prix ? Le temps est malléable et quand on a passé la frontière, tout est possible…

Prochaine lecture : Les traqueurs de Antoine Bombrun