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Roman

L’enfant qui criait au loup de Gunnar Staalesen

Posted in Lecture
on 18 novembre 2016

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Je viens de finir L’enfant qui criait au loup de Gunnar Staalesen. Cette histoire est la douzième enquête du privé Varg Veum. L’histoire débute alors que Veum a rendez-vous avec une ancienne collègue de la protection de l’enfance. Cette dernière lui annonce qu’un de ses anciens protégés est accusé de meurtre. Et voilà Veum parti dans ses souvenirs : on remonte ainsi en 1970 l’année où il a rencontré le petit Janegutt. Puis en 1974 alors qu’il a six et que son père adoptif est mort d’une chute dans l’escalier de la cave. Sa mère s’est accusée et a été condamnée à huit ans de prison. Dix ans plus tard, Veum est appelé dans le nord du pays où un adolescent est retranché dans la montagne après le double meurtre de ses parents adoptifs. Veum retrouve là Janegutt devenu Jan Egil. Tout porte a croire qu’il a tué ses deux parents. Veum persuadé qu’il est innocent et que tout ceci est lié au trafic d’alcool démantelé des années plus tôt mène l’enquête. Sans succès. Jan Egil est condamné. Dix ans plus tard, à Olso, Veum retrouve Jan Egil accusé du meurtre de l’ancien compagnon de sa mère biologique.

Mon avis ? J’ai beaucoup aimé ce roman. Première chose, j’ai beaucoup aimé le personnage de Varg Veum. C’est pas courant un privé qui officiait avant à la protection de l’enfance. Habituellement le privé est plutôt un ancien flic. Perso, je ne me souviens pas avoir vu un personnage de privé qui ai eu une autre carrière avant que flic. Maintenant j’aimerais bien voir ce que cela donne dans les autres histoires. Du coup je crois que je vais acheter les deux ou trois premiers tomes de la saga pour voir.

Bon après c’est la douzième enquête du privé mais c’est pas gênant si vous n’avez pas lu les précédents tomes. Après cette enquête est aussi un peu spéciale, je pense, au sein de la saga puisque c’est celle qui explique le changement de carrière de Veum. C’est un peu l’histoire fondatrice si je puis dire.

Ce qui est intéressant dans ce tome aussi, c’est qu’on a pas une mais trois enquêtes : la première alors que Veum est encore à la protection de l’enfance sur l’accident dans les escaliers qui a couté la vie à son père adoptif; la seconde dix ans plus tard pour le meurtre de ses seconds parents adoptifs; enfin lors du meurtre de son beau-père. La seconde en particulier occupe une bonne partie du roman et constitue une histoire dans l’histoire. Le fil conducteur reste bien sur Jan Egil.

Bref L’enfant qui criait au loup de Gunnar Staalesen est une bonne surprise. franchement je vous le recommande :)

La quatrième de couverture : Fut un temps où Varg Veum n’était pas détective privé. Fut un temps où il sévissait à la Protection de l’enfance, plein d’idéaux et de belles convictions. Varg se souvient de ses débuts et de ce môme arraché à une mère toxico, ballotté de famille d’accueil en famille d’accueil, sur fond de trafic d’alcool, et de meurtres déguisés en accident. Varg se souvient qu’on lui reprochait – déjà ! – d’en faire trop, de chercher à comprendre et de traquer les parents adoptifs comme s’ils étaient des suspects. D’ailleurs… Suivre une piste apportait son lot d’adrénaline, et une pointe de repartie bien sentie ! Varg Veum détective était né, exit la Protection de l’enfance. Mais voilà le type de passé qui peut vous revenir comme un boomerang en pleine face, lorsqu’un jeune gars accusé de double meurtre se réfugie au fond d’un fjord. Et que c’est vous qu’on appelle.

Prochaine lecture : Black Coffee de Sophie Loubière.

The Book of Ivy, tome 1 d’Amy Engel

Posted in Lecture
on 15 novembre 2016

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Je viens de terminer la lecture du roman  d’Amy Engel, The Book of Ivy. Je cherchais un auteur dont le nom commence par la lettre E pour mon challenge ABC et celui-là était dans ma PAL. Ça tombait bien!

L’histoire débute alors qu’Ivy, seize ans se rend à la mairie où doit se célébré son mariage ainsi que celui de dizaines d’autres jeunes gens. Pour maintenir la paix dans la petite communauté, il est en effet d’usage de marier les enfants des deux clans entre eux sans qu’ils aient leur mot à dire. Ivy, la fille du fondateur doit donc épouser Bishop, le fils du président. Si Ivy se résous à ce mariage, c’est qu’elle a une mission : tuer Bishop pour permettre à son père de prendre le pouvoir.

Mon avis ? J’ai beaucoup mais beaucoup aimé ce roman!! Je l’ai littéralement dévoré! J’ai trouvé l’idée de ces mariages arrangés entre les deux clans intéressante même si pas particulièrement originale. C’est en effet un thème récurrent dans la mythologie puis en littérature : livrer ses enfants en tribu au camp adverse. C’est un peu de ça dont il s’agit ici. J’ai trouvé la réflexion sur la condition de la femme, épouse et mère intéressante aussi. Pareil c’est pas forcément très original.

J’ai beaucoup aimé le personnage d’Ivy. C’est par ses yeux que nous vivons toute cette aventure. En effet The book of Ivy est écrit à la personne personne du singulier. Ivy nous raconte son histoire de son mariage jusqu’à sa condamnation à être expulsée de la communauté pour avoir voulu empoisonner Bishop. J’ai aimé l’évolution du personnage. Pourtant quand on y pense, il ne se passe pas grand chose. Mais petit à petit, Ivy s’interroge sur le bien fondé de sa mission. Elle ne doute pas que son père soit un meilleur dirigeant que le président Lattimer mais elle s’interroge sur ses motivations réelles.

Bref, je comprends l’engouement qu’a connu The book of Ivy d’Amy Engel depuis sa sortie en librairie. Maintenant j’ai hâte de lire la suite, The revolution of Ivy.

La quatrième de couverture : Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple.
J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu.
Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…
Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.
Née pour trahir et faite pour tuer… Sera-t-elle à la hauteur ? À la fois histoire d’amour torturée, thriller psychologique et dystopie cruelle, The Book of Ivy vous entraîne dans un compte à rebours haletant dont vous ne sortirez pas indemnes.

Prochaine lecture : L’enfant qui criait au loup de Gunnar Staalesen.

Y a du nouveau dans ma PAL!

Posted in Lecture
on 13 novembre 2016

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Un petit tour à la FNAC ce matin et me voilà repartie avec quelques livres sous le bras.

  • Miss Pérégrine et les enfants particuliers de Ramsom Riggs.
  • Les héritiers de la mine de Jocelyne Saucier.
  • Tu seras notre enfant de Charity Norman.
  • Juste une mauvaise action d’Elizabeth George. J’ai découvert cette auteur il y a quelques années avec son premier roman Young adult, Saratoga Woods et j’avais envie d’en lire un peu plus.
  • La formule de Dieu de J.R. Dos Santos. Je me demande si je l’ai acheté parce qu’il m’a évoqué le Da Vinci Code ou bien parce que le héros est portugais. Sans doute un peu des deux :)
  • Seul dans Berlin de Hans Fallada. Ca faisait longtemps, tiens que je n’avais rien lu sur l’époque Nazi!
  • Un Noël à New York de Anne Perry. La quatrième de couverture m’a grave mis l’eau à la bouche pour celui-là!

A coté de cela j’ai aussi ajouté quelques titres à ma liseuse :

  • Good night Idaho de Keith Lee Morris
  • Terminus Elicius de Karine GIEBEL
  • Hôtel Universal de Simona SORA 
  • Un fauteuil (roulant) pour deux de Dan Marshall
  • Intouchables
  • Intimidation de Harlan Coben
  • La sirène de Kiera Kass
  • Si douce sera la mort de Charlaine Harris
  • L’Opossum rose de Federico Axat

Et vous, quoi de neuf dans votre PAL ?

La viande des chiens, le sang des loups de Misha Halden

Posted in Lecture
on 10 novembre 2016

imageJe viens de terminer la lecture de La viande des chiens, le sang des loups de Misha Halden à paraître aujourd’hui aux éditions Fleuve.

L’histoire débute avec la lettre d’un soldat  à sa fille à naître. Puis on se retrouve chez un écrivain en mal d’inspiration qui a choisi de vivre loin du monde. Un beau jour, il trouve un homme dans son salon en train de fouiller ses papiers. Ils se battent et Rory, le propriétaire de la maison le maîtrise. Une mystérieuse femme-enfant fait irruption. L’homme parvient à se dégager et se suicide. Lupa, la femme qui a déboulé ce soir-là revient avec à ses trousses deux hommes. Ils enlèvent Rory et Lupa et les emmènent dans un manoir isolé. Là Rory apprend progressivement les tenants et les aboutissants de toute cette histoire.

Mon avis ? Bof. Je n’ai pas été sensible à cette histoire abracadabrante qui essaie de jouer avec la légende des Templiers et les contes du Moyen-Age. Cette histoire de lignée de filles que l’on élève comme des guerrières, que l’on garde à l’abri du monde, que l’on brise par tout les moyens n’a pas su me convaincre!

J’ai pas vu l’intérêt de la longue lettre du départ. Cette lettre d’un soldat de la première guerre mondiale à sa petite Jeanne, sa fille à naître trouve sa justification à la fin de l’histoire de Rory et Lupa. Franchement, moi, je n’ai pas vu ce que cela apportait à l’affaire. Et puis j’ai été déçue : le soldat est agressé dans le train qui le ramène chez lui. Ça commençait à devenir intéressant à ce point et je m’imaginait une enquête sur cette agression. Un truc du genre. Mais pas du tout!

Bref, La viande des chiens, le sang des loups ne m’a pas plu du tout.

La quatrième de couverture : « J’avais vu tout ça dans cette môme et j’aurais aimé être comme elle. Mais on peut s’écorcher autant qu’on veut, on change pas la viande dont on est fait. » 1917. Un jeune soldat écrit des lettres à l’enfant, le sien, celui qu’il ne connaîtra pas. Il lui dit les hommes, leur rudesse et la douceur des livres, l’importance des mots. Il est assis dans un train qui le conduit vers des jours meilleurs. Mais une femme le fixe du regard depuis un bon moment. Dans les soubresauts réguliers du wagon, celui qui avait échappé aux séquelles physiques de la Grande Guerre tombe sous la sauvagerie des coups de stylet. 2015. Rory est un vieux chien sans plus de collier qui a fui Paris la grise pour un coin paumé de campagne où il savoure chaque minute de son isolement. Lui et ses velléités d’auteur qui n’a jamais réussi à se faire publier, lui qui hait les débuts, qui ne sait jamais par où commencer, va raconter une histoire dingue de tendresse et de cruauté, une histoire d’humanité brute qui lui est arrivée. Tout commence le jour où, en rentrant chez lui, il tombe nez à nez avec un rôdeur en train de mettre à sac son salon. Une fille surgit alors comme une furie et séquestre l’espace de sa présence. Le type se suicide. Cette fille, c’est Lupa, sorte de femme-enfant sortie des bois qui fait irruption dans la vie de Rory pour lui redonner la sensation d’exister. D’où vient-elle ? Qui sont ceux qui la traquent ? Est-elle la chasse gardée d’une confrérie d’illuminés ? Et que vient faire Rory dans cette histoire ? Lui qui cultive gentiment sa misanthropie depuis une décennie va devoir revoir sa copie. Dans ce roman en forme de conte initiatique noir, il est question des origines dont on ne se détache jamais, d’emprise psychologique et physique, de disparitions, d’animaux et d’hommes, de valeurs fondamentales qu’il est temps de remettre au goût du jour… D’humanité prise à la gorge et qui ne demande qu’à se défaire de ses liens.

Prochaine lecture : L’enfant qui criait au loup.