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Roman

Le cercle des plumes assassines de J.J. Murphy

Posted in Lecture
on 30 décembre 2016

le-cercle-des-plumes-assassinesJe viens de finir mon dernier livre pour l’année 2016 : Le cercle des plumes assassines de J.J. Murphy.

Ce roman débute par le meurtre d’un critique de théâtre, Leland Mayflower à la célèbre table ronde de l’hôtel Algonquin à New-York dans les années 20. Dorothy Parker, poétesse et journaliste à Vanity Fair fait partie du fameux cercle vicieux qui se réunit autour de cette table. Soupçonnée du meurtre par la police, elle et ses amis parmi lesquels des journalistes, des écrivains et des patrons de presse mais surtout le jeune William Faulkner fraichement débarqué à New York, vont devoir faire la lumière sur ce meurtre. A leur trousse, ils ont bien sur l’assassin mais aussi la mafia et la police.

Mon avis ? J’ai beaucoup aimé ce roman!! J’ai adoré le personnage de Dorothy Parker et ses répliques acerbes. Elle a toujours le mot qu’il faut, elle se moque de tout et de tous. Elle est caustique. Pourtant elle ne semble pas particulièrement heureuse. Elle tire le diable par la queue, boit comme un trou, est amoureuse de son ami Robert Benchley, journaliste à Vanity Fair aussi mais n’ose pas lui dire. Elle pourrait sembler antipathique décrite comme ça mais non. Je l’ai trouvé attachante. J’ai aimé sa fidélité en amitié mais aussi son côté mère poule avec le jeune William Faulkner. Oui oui vous avez bien lu : William Faulkner est un personnage central de ce roman. Il faut savoir que Dorothy Parker a aussi vraiment vécu à New York dans les années 20, qu’elle a travaillé à Vanity Fair et qu’elle a vraiment rencontré William Faulkner. C’est pareil la table ronde a vraiment existé aussi. Tout ça est bel et bien vrai. Bon certes l’auteur prend des libertés avec l’histoire et la chronologie des faits mais qu’importe j’ai envie de dire!

Après J’ai aimé l’humour noir qui parsème ce roman. Tiens j’ai adoré le surnom que Dorothy donne à Faulkner. J’ai adoré comment dans la bouche de Benchley O’Rannigan devient Orang-outan. C’est un vrai régal! J’ai trouvé à ce roman un petit côté Agatha Christie pas désagréable du tout aussi. C’est peut être pas un hasard finalement si ce roman a été nominé pour le prix Agatha :)

Bref, j’ai passé un excellent moment avec Le cercle des plumes assassines de J.J. Murphy. Je ne sais pas vous mais moi, maintenant Je lirais avec plaisir les deux autres tomes consacrés à Dorothy Parker et à ses amis :)

La quatrième de couverture : Dorothy Parker fut l’une des femmes les plus drôles de l’Amérique. Critique, poète, scénariste, elle fut un pilier de la célèbre Table Ronde de l’hôtel Algonquin, où déjeunaient ensemble les plus fins esprits de New York. Dans ce roman qui nous fait revivre les folles années 20, elle devient malgré elle l’héroïne intrépide d’une enquête criminelle. Un matin, Dorothy découvre sous leur table habituelle un inconnu poignardé en plein coeur. Pour compliquer l’affaire, un jeune outsider, venu du Sud, un certain William («Billy») Faulkner, qui rêve de devenir écrivain, va se trouver mêlé à l’histoire. Il est le seul à avoir eu un furtif aperçu du tueur… Mené à un rythme endiablé, ce roman qui allie suspense et humour nous plonge dans l’ambiance de Manhattan à l’époque de la Prohibition. On y croise gangsters notoires, stars de cinéma, légendes littéraires, des personnes réelles côtoyant des êtres de fiction. Jeux de mots, propos acidulés, insultes à peine voilées : les répliques fusent comme des tirs de mitraillette, le tout dans une joyeuse anarchie. J.J. Murphy, admirateur de longue date de Dorothy Parker, a lancé avec ce premier roman une série autour du «cercle vicieux» de l’hôtel Algonquin. Ce roman et le troisième de la série ont été nominés pour le prestigieux prix du polar «Agatha».

Prochaine lecture : Entre II Mondes, tome 1 : Réminiscences de D. Lygg

Challenge ABC 2017

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on 29 décembre 2016

Cette année encore, je me suis inscrite au challenge ABC. J’ai choisi encore une fois l’option A comme Aléatoire. C’est en effet l’option qui me réussit le mieux depuis deux ans. Cette année, j’ai même battu mon record :)

Cette année, je pourrais donc constituer encore ma liste au fur et à mesure. La seule contrainte pour valider mon challenge ? Lire 26 livres et comptabiliser un total de 5000 pages lues minimum.

Comme les fois précédentes toutefois, j’ai constitué une petite liste de départ, histoire de ne pas sécher sur une lettre :) J’ai pioché majoritairement dans ma PAL pour ça :

  • A –M.J. Arlidge, Am stram gram – 407p
  • B – Michel Bussi, Gravé dans le sable – 480p
  • C – Donato Carrisi, L’écorchée – 528p
  • D – James Dashner, L’épreuve, tome 1 : le Labyrinthe – 464p
  • E – Amy Engel, The revolution of Ivy – 322p
  • F – Caryl Ferey, Condor – 411p
  • G – Robert Goddard, Le temps d’un autre- 600p
  • H – Khaled Hosseini, Les cerfs-volants de Kaboul – 409p
  • I – Catharina Ingelman-Sundberg, Comment braquer une banque sans perdre son dentier – 480p
  • J – Graham Joyce, Les limites de l’enchantement – 432p
  • K – Douglas Kennedy, Une relation dangereuse
  • L – Marc Levy, Un sentiment plus fort que la peur – 369p
  • M – Jojo Moyes, Avant toi – 524p
  • N – David Nicholls, Pourquoi pas ? – 456p
  • O – Cassandra O’Donnell, Rebecca Kean T.2 : Pacte de sang – 575p
  • P – Catherine Pancol, La Valse lente des tortues – 752p
  • Q – Ellery QueenSherlock Holmes contre Jack L’éventreur
  • R –Rainbow Rowell, Fangirl – 504p
  • S – Heinrich Steinfest, Le poil de la bête- 768p
  • T – Franck Thilliez, Rêver – 557p
  • U – Lisa Unger, Et surtout ne te retourne pas
  • V – Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit – 408p
  • W – Lauren Weisberger, Vengeance en Prada – 503p
  • X – Anonyme, Le livre sans nom
  • Y – Rick Yancey, La 5ème vague -592p
  • Z – Carlos Ruis Zafon, le prince de la brume – 192p

La fille au revolver d’Amy Stewart

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on 28 décembre 2016

la-fille-au-revolverJ’ai lu il y a peu La fille au revolver d’Amy Stewart.

L’histoire débute en juillet 1014 alors que les trois soeurs Kopp se rendent à la ville dans leur carriole. Elles sont percutées par l’automobile de Henry Kaufman, patron d’une usine de soie mais surtout petit voyou. Constance, l’aînée des soeurs Kopp décide de récupèrer le montant des réparations de la carriole et n’hésite pas à affronter Henry Kaufman et sa bande. Mais les lettres d’intimidation commencent à arriver tandis que les voyous harcèlent les trois sœurs à leur domicile, une ferme isolée. Avec l’aide du shérif Heath rencontré alors qu’elle allait porter plainte contre Henry Kaufman, Constance organise la résistance et vient en aide à une jeune ouvrière dont l’enfant à disparu durant les grèves.

Mon avis ? J’ai bien aimé ce roman qui raconte comment au début du XXème siècle, la première femme à devenir shérif adjoint a trouvé sa voie. La fille au révolver est en effet basé sur une histoire vraie : celle de Constance Kopp, première femme shérif adjoint aux Etats-Unis au début du XXeme siècle. A travers l’histoire de Constance, il est aussi question de la place des femmes, de leur degré d’émancipation face aux hommes, du statut des filles-mères, de la dure condition des ouvrières. A l’époque en effet, les femmes étaient placées sous l’autorité d’un homme, père, mari ou frère. Il est d’ailleurs plusieurs fois demandé à Constance si elle n’a pas un parent qui pourrait la prendre en charge, elle et ses sœurs. Sous-entendu un homme bien sûr.

J’ai bien aimé le fait que ça soit écrit à la première personne et que ça soit Constance qui raconte son histoire.

Par contre, je ne pense pas que l’on puisse réellement qualifier La fille au révolver de roman policier. Il y a certes l’enquête pour retrouver Bobbi, le fils de Lucy Blacke, une ouvrière rencontrée à l’usine de Henry Kaufman. Mais cette enquête n’apparait qu’en pointillés et ne constitue pas vraiment le cœur du roman.

Bref, selon moi, La fille au révolver d’Amy Stewart est un bon roman historique. Je vous le conseille :)

La quatrième de couverture : Constance Kopp n’entre dans aucun moule. Elle surpasse en taille la plupart des hommes, ne trouve aucun intérêt dans le mariage ou les affaires domestiques, et a été isolée du monde depuis qu’un secret de famille l’a reléguée, elle et ses deux soeurs, dans la clandestinité. Un jour, le propriétaire d’une fabrique de soie, belliqueux et puissant, renverse leur carrosse au volant de son automobile… Et ce qui n’aurait dû être qu’un banal litige se transforme en une bataille rangée avec une bande de voyous habitués au chantage et à l’intimidation. Mais elle pourra compter sur l’aide d’un shérif progressiste qui, dans l’Amérique puritaine de ce début de siècle, n’hésitera pas à lui confier un revolver et une étoile.

Prochaine lecture : Le cercle des plumes assassines de J.J. Murphy.

Défaillance d’Anders de La Motte

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on 16 décembre 2016

Défaillance

J’ai fini il y a quelques jours Défaillance d’Anders de La Motte.

L’histoire débute alors que David Sarac, inspecteur de police en charge des indics roule à toute allure sous un tunnel à Stockholm. Il finit par percuter un mur, victime d’une rupture d’anévrisme et se retrouve à l’hôpital dans le coma. Quand il en sort, il ne se souvient de rien. Sa mémoire à court terme a été effacée. Pourtant beaucoup de gens tant du côté des flics que des truands voudraient qu’il se rappelle. Il est en effet le seul à connaitre l’identité de celui qui se cache sous le nom de code de Janus. Les flics comme les truands sont pour des raisons différentes à la recherche de cet mystérieux indic et prêt à tout pour mettre la main dessus. Sarac qui fait l’objet d’une enquête interne va devoir découvrir qui sont réellement ses amis.

Mon avis ? j’ai beaucoup aimé ce roman  même si j’avais deviné assez tôt le fin mot de l’histoire (enfin pour être plus exact l’identité de Janus). Il faut être malgré tout honnête, l’auteur réussit à maintenir le doute jusqu’au bout en nous lançant avec Sarac sur de fausses pistes.

il n’y a que les histoires en marge de celle de Sarac qui m’ont un peu gênée et en particulier celle du ministre de la justice. Je n’ai pas trop vu le lien avec le reste. J’ai eu l’impression que l’auteur ne refermait pas toutes portes qu’il avait ouvertes. C’est assez mineur.

Dans l’ensemble, Défaillance d’Anders de La Motte est un bon polar.

La quatrième de couverture : Les gyrophares bleus se rapprochent. La panique le gagne. Il roule vite. Trop vite. Quand sa voiture se crashe, son cerveau a déjà cédé sous la tension. Black out. David Sarac, flic au service des renseignements, se réveille à l’hôpital, le corps brisé, la mémoire amputée. Incapable de se souvenir des derniers mois écoulés. Ignorant tout de ce Janus, au centre des préoccupations de chacun, des bas-fonds de Stockholm aux plus hautes sphères de l’État. Janus. Son indic. Un criminel haut placé. Un atout maître que David supervisait en totale indépendance. Son identité, cachée dans les limbes de ses souvenirs défaillants, est l’objet de nombreux enjeux. Tous veulent savoir. Et David seul peut répondre. Mais lui-même ? Qui est-il vraiment ? Deux faces d’une même question, car Janus a plus d’un visage…

Prochaine lecture : Le cercle des plumes assassines.