Browsing Tag:

Roman

Ragdoll de Daniel Cole

Posted in Lecture
on 31 mai 2017

J’ai lu récemment Ragdoll de Daniel Cole. L’histoire démarre à Londres à l’été 2014. L’inspecteur William Fawkes dit Wolf est appelé dans un appartement où l’on a retrouve un cadavre. Très vite, la police se rend compte que le cadavre est en fait compose de membres provenant de six victimes différentes. Quelques jours plus tard, l’ex-femme de Wolf, journaliste à la télévision reçoit une liste de six noms accompagnée de la date de leur mort. En dernier sur la liste figure le nom de Wolf lui-même. Une course contre la montre s’engage alors pour la police afin de tenter de sauver les six condamnés et d’arrêter le tueur.

Mon avis ? J’ai beaucoup aimé cette histoire. Pourtant au démarrage, ce roman ne m’a pas semblé particulièrement original si ce n’est peut-être le cadavre composé de six corps et la liste de six nouveaux noms de cibles. J’ai eu toutefois du mal au début à voir où l’auteur voulait en venir : un cadavre et des cibles à abattre, quel lien entre tout ça ? Après ça reste un contre la montre somme toute assez classique. Il faut sauver (ou du moins essayer) de sauver les victimes et arrêter le tueur. Ensuite, la construction est, elle aussi, assez classique : le récit est chronologique et on suit l’avancée de l’enquête jour après jour. C’est pas particulièrement original on est d’accord.

Ce qui va être plus intéressant à mon sens c’est l’idée du meurtre faustien s’introduit l’auteur pour expliquer le pourquoi du comment. Vous connaissez le pacte de Faust avec le diable ? Faust à vendu son âme au diable en échange de la jeunesse éternelle. Daniel Cole introduit l’idée de meurtres commis par vengeance et qui nécessite un sacrifice en retour, celui de sa vie. J’ai trouve cette idée particulièrement originale! Je trouve juste dommage que cette idée apparaisse tardivement dans le roman. Il faut en effet attendre le dernier quart pour que cela soit évoqué une première fois au détour d’une conversation puis que cela se fasse jour dans l’esprit du stagiaire, profiler à ses heures perdues.

Ragdoll de Daniel Cole est un bon thriller selon moi mais pas plus. Je n’ai pas été scotchée à la lecture, il ne me tardait pas tant que ça de savoir ce qui allait arriver. J’ai pas eu de coup de cœur.

La quatrième de couverture : Un corps. Six victimes. Aucun fil rouge. Votre nom figure sur la liste du tueur. La date de votre mort aussi… Pour une fois, fiez-vous aux apparences : déjà vendu dans 34 pays, Ragdoll est LE thriller de l’année ! « À vous couper le souffle. Si vous avez aimé “Seven”, vous adorerez ! » M.J. Arlidge, auteur du best-seller Am Stram Gram La police découvre un cadavre composé de six victimes démembrées, assemblées entre elles par des points de suture telle une marionnette, et que la presse va rebaptiser Ragdoll, la poupée de chiffon. L’inspecteur Fawkes, qui vient juste d’être réintégré à la Metropolitan Police de Londres, dirige l’enquête sur cette épouvantable affaire, aidé par son ancienne coéquipière, l’inspecteur Baxter. Le tueur nargue la police en diffusant via les médias une liste de six noms, et en précisant les dates auxquelles il compte les assassiner. Fawkes et Baxter réussiront-ils à sauver ces six personnes, quand le monde entier garde les yeux braqués sur chacun de leurs mouvements ?

Prochaine lecture : Noire providence de James Rollins

Mon ennemi Arnie de Jérémy Behm

Posted in Lecture
on 15 mai 2017

Dans le cadre d’un partenariat sur Livr@ddict, J’ai reçu (et pu lire) en avant première Mon ennemi Arnie de Jeremy Behm paru aux éditions Syros (merci à l’éditeur pour cet envoi) le 11 mai dernier.

L’histoire ? Hey, attendez une minute, si vous poursuivez votre lecture, je risque de vous spoiler un peu, alors vous voilà  prévenu :) Fox et Cliff étaient les meilleurs amis du monde mais ce qu’ils ont vécu un an et demi plus tôt les a éloigné. Leurs petites amies respectives tentent de les rapprocher en invitant à la fête d’anniversaire d’Erin, Arnie Spencer. Ce dernier apparaît comme un héros en ville après avoir tuer un serial killer qui n’était autre que son propre père. Du moins c’est ce que tout le monde croit à Ithaca. Mais la réalité est bien autre! Fox et Cliff, eux, le savent bien : Arnie est un dangereux psychopathe. Aussi quand des morts inexpliquées commencent à fleurir dans la petite ville tranquille d’Ithaca, les deux amis comprennent très vite que le « Chat de Schrödinger » comme Arnie se plait à se faire appeler est derrière tout ça et ils sont bien décidés à l’arrêter une bonne fois pour toute!

Mon avis ? J’ai bien aimé ce polar jeunesse! Et pourtant j’ai eu un peu peur au départ. Il faut en effet savoir que ce roman est le deuxième tome d’un diptyque (le premier volet s’intitule Mon ami Arnie). Mais pas de panique, si comme moi vous ne l’avez pas lu, le deuxième tome peut se lire de façon parfaitement indépendante. Il est bien fait très largement allusion au tome un et à l’intrusion des héros dans la villa Spencer mais tout est suffisamment explicite la pour que le lecteur ne soit pas perdu. Bon et puis soyons honnête, le tome 1 avait pas une très bonne note!

Au final, j’ai été conquise. J’ai aimé le mode de narration : un chapitre = un protagoniste. Le récit avance ainsi en passant d’un personnage à l’autre. C’est un bon compromis, je trouve entre un narrateur omniscient (celui qui sait tout, voit tout) et un narrateur interne (un personnage raconte son histoire, livre ses sentiments). Alors certes c’est pas le premier à employer cette technique (j’ai lu un autre roman il y a peu bâti sur le même principe) mais ça marche. Le récit est fluide et se lit bien.

j’ai bien aimé aussi les personnages car se sont des ados comme tous les ados du monde. Ce ne sont pas des super héros. Juste des jeunes avec des préoccupations de jeunes. Jeremy  Behm réussit a leur donné en un peu moins de 300 pages une consistance. Erin, par exemple, est une jeune youtubeuse au look gothique. Cliff est le quaterback le plus populaire du lycée. j’ai aimé aussi le récit que fait Virgil de la mort de sa mère et qui explique les raisons pour lesquelles il a basculé du côté obscur. C’est assez dur mais ça reste sacrément réaliste!

Bref Mon ennemi Arnie de Jeremy Behm (tiens au fait c’est le petit fils de l’écrivain Marc Behm) est une sacré bonne surprise. Je vous le recommande!

La quatrième de couverture : Arnie Spencer est un adolescent extraordinaire, un héros. Personne, à Ithaca, n’est près d’oublier cette nuit d’été durant laquelle il est venu à bout d’un serial killer qui terrorisait la petite ville depuis des mois. Seulement, tout le monde n’est pas dupe. Deux de ses camarades de lycée étaient avec Arnie la fameuse nuit. Fox et Cliff savent qu’il n’est pas le sauveur au destin tragique, mais plutôt un psychopathe en puissance, celui qui se fait appeler le «Chat de Schrödinger». Encore faut-il qu’on les croie !

Prochaine lecture : Jugan de Jérôme Leroy

Ice cream et châtiments de Nadine Monfils

Posted in Lecture
on 2 mai 2017

Ice cream et châtiments de Nadine Monfils

J’ai reçu et lu en avant-première (il sort le 11 mai prochain en librairie) le nouveau roman de Nadine Monfils, Ice cream et chatiments. On y retrouve Elvis Cadillac, le sosie belge du King alors qu’il se rend dans une maison de retraite pour un tour de chant. Je dis ça mais je n’ai lu aucun des autres romans de Nadine Monfils et ne connaissais aucun de ses personnages que ce soit Elvis Cadillac ou Mémé Cornemuse!

Un soir donc, Elvis, sosie du King rentre chez lui au milieu des bois au volant de sa Cadillac avec sa chienne Priscilla quand tout à coup, il heurte un vieillard qui court nu sur la route. Il charge le corps dans sa voiture. Une fois rentré, il le fait disparaitre avec l’aide de la femme qu’il a rencontré la veille. Mais ce qu’Elvis ignore, c’est que le vieux avait échapper à ses ravisseurs, deux petits malfrats de la région. Les deux loubards tentent de récupérer le corps du vieux et tue la fille. Elvis décide de se débarrasser aussi du corps et croise la route de Mémé Cornemuse, une étrange petite vieille complètement loufoque. A mesure que les jours passent, les morts s’accumulent autour d’Elvis.

Mon avis ? Franchement ? J’ai pas aimé. Je n’ai pas aimé les digressions sur l’art brut (ça m’a rappelé les élucubrations de La Famille Fang). Je n’ai pas aimé le personnage de Mémé Cornemuse ni celui d’Elvis Cadillac en fait. Je n’ai pas trouvé ça drôle ni particulièrement bien écrit. J’ai trouvé qu’il y avait trop de choses vu et revu. La femme qui apparait sur la route, qu’Elvis raccompagne mais dont il ne retrouvera jamais la maison quand il voudra la retrouver. C’est vu et revu ce truc. Le duo de malfrats que sont Mickey et Speculoos, ça aussi on en a déjà vu mille comme ça (je veux dire un cerveau et un abruti). Bref rien à faire, je n’ai pas accroché du tout!

La quatrième de couverture : La tournée du sosie du King, Elvis Cadillac, dans une province belge tourne à l’épopée tragicomique ! Elvis est seul sur la route, au volant de sa Cadillac, avec sa chienne Priscilla à ses côtés. Il a décidé de prendre quelques jours de vacances dans le Chimay et doit prochainement se produire devant un parterre de vieux dans la maison de retraite  » Le rossignol guilleret « . Tout va bien… et soudain bang ! Il percute quelque chose ! Il s’arrête et constate qu’il vient de renverser un homme. Face contre terre, le corps ne bouge plus. Elvis le retourne et s’aperçoit avec stupéfaction que c’est une vedette de cinéma très connue. Ni une ni deux, il charge le type dans le coffre de sa voiture. Commence alors pour Elvis une série de folles pérégrinations à travers le Chimay pour, d’abord, se débarrasser de cet encombrant et trop célèbre cadavre, expliquer ensuite à sa conquête de la veille – une touriste belge et majorette en vacances au camping d’à côté, et qui semble vouloir s’incruster chez lui – la présence dudit cadavre dans sa voiture. Et assurer comme un King digne de ce nom à son concert au Rossignol guilleret, face à des retraités farouches qui ne vont pas se laisser séduire comme ça. Heureusement, un ange gardien descendu du ciel (sur un vélo un peu fatigué certes…) va venir lui apporter son aide bienveillante – quoiqu’un peu maladroite. Pas sûr que cela suffise à le tirer d’affaire…

Prochaine lecture : Mon ennemi Arnie de Jérémy Behm

Quand la neige danse de Sonja Delzongle

Posted in Lecture
on 25 avril 2017

Quand la neige danse Sonja DelzongleJe viens de finir de lire Quand la neige danse de Sonja Delzongle.

Cette fois, nous voilà transportés près de Chicago, à Crystal Lake. Quatre petites filles ont disparu. Parmi elles, Lieserl Lasko, la fille de Joe Lasko, père divorcé qui vit seul avec sa fille et sa chienne. Un beau matin, Joe reçoit un étrange paquet contenant une poupée à l’image de sa fille. Incapable d’accéder que sa fille de quatre ans ne revienne jamais, il accepte l’aide de son ami d’enfance, Eva Sportis, devenue détective privée. Celle-ci lui propose de contacter son ancien professeur, Hannah Baxter, une profileuse aux méthodes quelques peu particulières. Grâce à la profileuse et son pendule, ils découvrent les ossements d’une fillette disparue quelques années auparavant. Mais outre les disparitions des fillettes, le chef de la police, Al Stevens doit aussi faire face à des cadavres retrouvés, nu sur le lac gelé de la petite ville.

Mon avis ? C’est le premier roman de Sonja Delzongle que je lis. J’ai bien Dust dans ma PAL mais je n’ai pas encore eu le temps de l’ouvrir. Mais je crois que je vais le faire très vite :) J’ai en effet beaucoup aimé Quand la neige danse. Bon je prends les choses à l’envers puisque dans Quand la neige danse, il est fait référence à Dust et à l’enquête qu’Hannah Baxter a mené à Nairobi avant de rentrer à New York où elle vit aujourd’hui.

D’ailleurs parlons-en d’Hannah Baxter. Si j’ai été un peu sceptique au début face au personnage d’Hannah Baxter et de ses méthodes (l’utilisation du pendule mais surtout son utilisation à distance), je me suis vite rendue compte que c’était tout à fait explicable. Hannah ne m’a pas paru être une charlatan dans son métier. Au final, j’ai bien aimé ce personnage. Il n’y a peut-etre que les longs passages qui lui sont consacrés alors qu’elle est encore à New York qui ne m’ont pas spécialement passionnés. Par contre, j’ai apprécié le fait que pour un personnage récurrent, elle ne soit pas forcément au centre de l’intrigue. J’ai en effet eu l’impression que le récit se centrait bien plus sur Joe Lasko, le médecin et père de la plus jeune des fillettes enlevées. Ça prend un peu le contre-pied des romans policiers traditionnels où l’on a un personnage récurrent je trouve.

Enfin, j’ai trouvé l’histoire passionnante. L’auteur introduit de nombreuses ramifications, égare son lecteur sur de fausses pistes (j’ai quand même douté du frère de Joe ressurgit inopinément) mais aussi crée des personnages à la psychologie complexe (le chef de la police Al Stevens et ses tocs).

Bref Quand la neige danse de Sonja Delzongle est une vraie réussite.

La quatrième de couverture : 2014. L’hiver est le plus froid que Crystal Lake ait jamais connu. Cette petite ville paisible proche de Chicago semble pétrifiée, mais la neige et le blizzard ne sont pas les seuls coupables. Depuis un mois, quatre fillettes se sont volatilisées. Les habitants sont sous le choc. Ce matin-là, Joe Lasko s’équipe pour une énième battue dans les bois gelés lorsqu’on lui dépose un paquet. Dedans repose une poupée, une magnifique poupée aux cheveux longs et roux, comme sa fille Lieserl disparue. Comble de l’horreur : la poupée est vêtue exactement comme Lieserl le jour où elle s’est volatilisée. Ce matin de février 2014, toutes les familles des fillettes vont recevoir une poupée. C’en est trop pour Joe. Ce jeune divorcé n’a plus que Lieserl dans sa vie. Il décide de mener sa propre enquête, aidé par Eva Sportis, une détective privée dont il était secrètement amoureux des années plus tôt. Eva comprend très vite que l’affaire la dépasse et appelle à l’aide Hanah Baxter, son ancienne prof de fac, la célèbre et charismatique profileuse et son inséparable pendule. Hanah réalise au fil de l’enquête que quelque part, dans Crystal Lake, quelqu’un s’en prend aux enfants depuis très longtemps. Les détient-il prisonniers ? Sont-ils encore en vie ? Un criminel maintes fois condamné semble être le coupable tout indiqué, pourtant Hanah, Eva et Joe sont persuadés que la police se trompe de coupable. Dans un décor impressionnant de froid et de glace, Sonja Delzongle mène de main de maître une histoire trépidante dont les rebondissements et les fausses pistes trouvent leur sens dans le passé et nous mènent inexorablement vers un final terrifiant.

Prochaine lecture : Ice cream et châtiments de Narine Monfils.