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Roman jeunesse

Mon ennemi Arnie de Jérémy Behm

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on 15 mai 2017

Dans le cadre d’un partenariat sur Livr@ddict, J’ai reçu (et pu lire) en avant première Mon ennemi Arnie de Jeremy Behm paru aux éditions Syros (merci à l’éditeur pour cet envoi) le 11 mai dernier.

L’histoire ? Hey, attendez une minute, si vous poursuivez votre lecture, je risque de vous spoiler un peu, alors vous voilà  prévenu :) Fox et Cliff étaient les meilleurs amis du monde mais ce qu’ils ont vécu un an et demi plus tôt les a éloigné. Leurs petites amies respectives tentent de les rapprocher en invitant à la fête d’anniversaire d’Erin, Arnie Spencer. Ce dernier apparaît comme un héros en ville après avoir tuer un serial killer qui n’était autre que son propre père. Du moins c’est ce que tout le monde croit à Ithaca. Mais la réalité est bien autre! Fox et Cliff, eux, le savent bien : Arnie est un dangereux psychopathe. Aussi quand des morts inexpliquées commencent à fleurir dans la petite ville tranquille d’Ithaca, les deux amis comprennent très vite que le « Chat de Schrödinger » comme Arnie se plait à se faire appeler est derrière tout ça et ils sont bien décidés à l’arrêter une bonne fois pour toute!

Mon avis ? J’ai bien aimé ce polar jeunesse! Et pourtant j’ai eu un peu peur au départ. Il faut en effet savoir que ce roman est le deuxième tome d’un diptyque (le premier volet s’intitule Mon ami Arnie). Mais pas de panique, si comme moi vous ne l’avez pas lu, le deuxième tome peut se lire de façon parfaitement indépendante. Il est bien fait très largement allusion au tome un et à l’intrusion des héros dans la villa Spencer mais tout est suffisamment explicite la pour que le lecteur ne soit pas perdu. Bon et puis soyons honnête, le tome 1 avait pas une très bonne note!

Au final, j’ai été conquise. J’ai aimé le mode de narration : un chapitre = un protagoniste. Le récit avance ainsi en passant d’un personnage à l’autre. C’est un bon compromis, je trouve entre un narrateur omniscient (celui qui sait tout, voit tout) et un narrateur interne (un personnage raconte son histoire, livre ses sentiments). Alors certes c’est pas le premier à employer cette technique (j’ai lu un autre roman il y a peu bâti sur le même principe) mais ça marche. Le récit est fluide et se lit bien.

j’ai bien aimé aussi les personnages car se sont des ados comme tous les ados du monde. Ce ne sont pas des super héros. Juste des jeunes avec des préoccupations de jeunes. Jeremy  Behm réussit a leur donné en un peu moins de 300 pages une consistance. Erin, par exemple, est une jeune youtubeuse au look gothique. Cliff est le quaterback le plus populaire du lycée. j’ai aimé aussi le récit que fait Virgil de la mort de sa mère et qui explique les raisons pour lesquelles il a basculé du côté obscur. C’est assez dur mais ça reste sacrément réaliste!

Bref Mon ennemi Arnie de Jeremy Behm (tiens au fait c’est le petit fils de l’écrivain Marc Behm) est une sacré bonne surprise. Je vous le recommande!

La quatrième de couverture : Arnie Spencer est un adolescent extraordinaire, un héros. Personne, à Ithaca, n’est près d’oublier cette nuit d’été durant laquelle il est venu à bout d’un serial killer qui terrorisait la petite ville depuis des mois. Seulement, tout le monde n’est pas dupe. Deux de ses camarades de lycée étaient avec Arnie la fameuse nuit. Fox et Cliff savent qu’il n’est pas le sauveur au destin tragique, mais plutôt un psychopathe en puissance, celui qui se fait appeler le «Chat de Schrödinger». Encore faut-il qu’on les croie !

Prochaine lecture : Jugan de Jérôme Leroy

De retour du Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil 2016

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on 4 décembre 2016

Le Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil s’est ouvert mercredi 30 novembre pour six jours. Cette année j’ai pu m’y rendre le samedi. Je me suis promener dans les allées et suis allée à la rencontre de mes éditeurs jeunesse favoris (Lumen, Pocket Jeunesse, Grund et les éditions du 404, Hachette, Scrinéo, etc…).

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Je ne me suis par contre pas mêler aux séances de dédicace. Quand j’ai vu les queues pour les grands noms du roman jeunesse, je n’ai pas eu le courage. Et puis je n’aime pas particulièrement faire la groupie au milieu d’adolescents. J’ai donc loupé Rebecca Donovan (Et si…) chez Pocket Jeunesse, Cathy Cassidy (Les filles au chocolat) chez Nathan ou encore Brenda Drake (La voleuse de secrets) chez Lumen. Pas grave!

A côté de ça, j’ai été déçue d’apprendre sur le stand de Lumen qu’il n’y avait toujours pas de date pour la sortie du tome 4 de Widdershins d’Ari Marmell en France. J’espérais un scoop, c’est raté! Par contre, je sais de source sure que le second tome de La voleuse de secrets de Brenda Dracke sort en janvier :)

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Au lieu de faire la queue pour une dédicace, j’ai donc préféré flâner et en profiter pour faire quelques achats. je peux vous dire que je suis repartie pas mal chargée! J’ai en effet craqué sur pas moins de 11 romans :

  • Le dernier jour du reste de ma vie de Lauren Oliver. Ça faisait un moment qu’il était sur ma wish-list alors j’en ai profité. l’éditrice m’a confié que le film sortait en salles l’an prochain et qu’ils espéraient que cela donnerait la notoriété qu’elle méritait à Lauren Oliver. J’espère aussi!
  • Oniria, tome 1 : le royaume des rêves de B.F Parry. A la manière dont l’éditrice m’en a parlé, je me demande si je n’aurais pas dû embarquer les quatre tomes direct! En plus les couvertures sont magnifiques!
  • Victor London, tome 1 : l’ordre coruscant de Patrick McSpare
  • Les loups chantants d’Aurélie Wellenstein
  • Sim Survivor de Loic Le Borgne
  • Les héritiers de l’aube, tome 1 : septième sens de Patrick McSpare
  • Les 12, tome 1 : les sacrifiés du Zodiaque de Moka
  • Les 12, tome 2 : le sang du Tigre de Moka.
  • L’épreuve, tome 1 : le Labyrinthe de James Dashner
  • L’épreuve, tome 2 : la terre brulée de James Dashner
  • L’épreuve, tome 3 :le remède mortel de James Dashner

Et vous, vous êtes allez au salon du livres jeunesse de Montreuil ? Vous y avez fait des achats ?

The Book of Ivy, tome 1 d’Amy Engel

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on 15 novembre 2016

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Je viens de terminer la lecture du roman  d’Amy Engel, The Book of Ivy. Je cherchais un auteur dont le nom commence par la lettre E pour mon challenge ABC et celui-là était dans ma PAL. Ça tombait bien!

L’histoire débute alors qu’Ivy, seize ans se rend à la mairie où doit se célébré son mariage ainsi que celui de dizaines d’autres jeunes gens. Pour maintenir la paix dans la petite communauté, il est en effet d’usage de marier les enfants des deux clans entre eux sans qu’ils aient leur mot à dire. Ivy, la fille du fondateur doit donc épouser Bishop, le fils du président. Si Ivy se résous à ce mariage, c’est qu’elle a une mission : tuer Bishop pour permettre à son père de prendre le pouvoir.

Mon avis ? J’ai beaucoup mais beaucoup aimé ce roman!! Je l’ai littéralement dévoré! J’ai trouvé l’idée de ces mariages arrangés entre les deux clans intéressante même si pas particulièrement originale. C’est en effet un thème récurrent dans la mythologie puis en littérature : livrer ses enfants en tribu au camp adverse. C’est un peu de ça dont il s’agit ici. J’ai trouvé la réflexion sur la condition de la femme, épouse et mère intéressante aussi. Pareil c’est pas forcément très original.

J’ai beaucoup aimé le personnage d’Ivy. C’est par ses yeux que nous vivons toute cette aventure. En effet The book of Ivy est écrit à la personne personne du singulier. Ivy nous raconte son histoire de son mariage jusqu’à sa condamnation à être expulsée de la communauté pour avoir voulu empoisonner Bishop. J’ai aimé l’évolution du personnage. Pourtant quand on y pense, il ne se passe pas grand chose. Mais petit à petit, Ivy s’interroge sur le bien fondé de sa mission. Elle ne doute pas que son père soit un meilleur dirigeant que le président Lattimer mais elle s’interroge sur ses motivations réelles.

Bref, je comprends l’engouement qu’a connu The book of Ivy d’Amy Engel depuis sa sortie en librairie. Maintenant j’ai hâte de lire la suite, The revolution of Ivy.

La quatrième de couverture : Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple.
J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu.
Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…
Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.
Née pour trahir et faite pour tuer… Sera-t-elle à la hauteur ? À la fois histoire d’amour torturée, thriller psychologique et dystopie cruelle, The Book of Ivy vous entraîne dans un compte à rebours haletant dont vous ne sortirez pas indemnes.

Prochaine lecture : L’enfant qui criait au loup de Gunnar Staalesen.

Les grandes jambes de Sophie Adriansen

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on 10 août 2016

les grandes jambesA la suite d’Ysé et le Palimpseste, j’ai lu Les grandes jambes de Sophie Adriansen. Ce petit roman raconte l’histoire de Marion, une adolescente de 13 ans qui ne cesse de grandir. Du coup, Marion ne trouve pas de jean à sa taille. Ils sont toujours trop courts. Et puis un jour, une vendeuse a une idée et Marion trouve un pantalon à la bonne longueur. Elle le bâptise Jim. Mais voilà, Marion grandit encore et le jean devient très vite trop court Or Marion est amoureuse d’un garçon d’une autre cinquième, Gregory. Elle voudrait qu’il la remarque mais pas pour ses pantalons trop courts! Marion est désespérée. Jusqu’au jour où avec sa classe, elle part en voyage scolaire à Amsterdam…

Mon avis ? voilà un petit roman bien sympathique sur l’adolescence. Dans Les grandes jambes, Sophie Adriansen traite des complexes, de la difficile acceptation de soi à cet âge difficile, des premiers amours aussi et puis de l’éveil à l’art. Marion est une adolescente complexée non par son poids mais par sa taille. Elle est grande et ne cesse de pousser. Du coup elle a dû mal à s’accepter telle qu’elle est. Du coup, elle a dû mal à accepter aussi le regard des autres. Il lui faudra un voyage scolaire et la visite de la maison d’Anne Franck pour relativiser. La découverte d’une toile de Rembrandt fera le reste :) Dans Les grandes jambes, Sophie Adriansen a mis beaucoup d’elle-même et cela rend son roman très touchant. Bref, voilà un roman à mettre entre les mains de tous les adolescents du monde :)

La quatrième de couverture : Marion, collégienne en pleine croissance, est obsédée par la longueur de ses jambes qui n’en finissent pas de s’allonger, rendant la recherche d’un jean qui lui aille bien extrêmement délicate. A l’âge des complexes, des premiers émois amoureux et de la construction de l’image de soi, être hors cadre se révèle parfois difficile, voire douloureux. Comment attirer les regards de Grégory, dont elle est amoureuse, avec un pantalon qui lui découvre les chevilles ?
Mais alors que le collège part en voyage scolaire à Amsterdam, Marion profite de cette occasion pour élargir son horizon. Elle approfondit sa passion pour l’art, notamment en découvrant in situ le célèbre tableau La Ronde de nuit, et met en perspective ces contrariétés d’adolescente née après l’an 2000 en visitant la maison d’Anne Frank.

Prochaine lecture : De Larmes et de Sang, tome 1 : Sang d’Ombre de Nathy