Parmi mes dernières lectures dont je ne vous ai pas encore parlé (je lis plus vite que je n’écris ici), il y a le roman de Robert Goddard, Par un matin d’automne. L’histoire commence alors que deux femmes descendent d’un taxi pour aller se recueillir au mémorial de Thiepval. Léonora a décidé de faire se voyage avec sa fille afin de lui révéler le secret qui entoure ses origines. En effet, Léonora est née un an après l’annonce de la mort de son père au front durant la grande guerre. Qui était donc son vrai père ? Cet américain qui courtisait sa mère et voulait à tout pris l’épouser ? Léonora va plonger dans son passé et raconter pour la première fois son histoire de sa naissance à son mariage avec un jeune officier britannique en passant par l’étrange legs qu’un homme lui fera à sa mort et qui l’entrainera vers de nouvelles révélations. Elle révèle à sa fille ce qu’elle a mis des années à reconstituer et dont elle n’a jamais parlé à quiconque.
Première chose, ce roman à reçu le prix des lecteurs 2011. Habituellement, ça me laisse plus qu’indifférente mais là je dois dire que je comprends pourquoi. Par un matin d’automne est un véritable best-seller. Le roman nous plonge dans un atmosphère étrange. Il y a un je-ne-sais-quoi qui fait que l’on a envie de savoir la fin, quelque chose qui nous raccroche à ces personnages qui tour à tour viennent nous livrer une partie de l’histoire. L’intrigue est menée d’une main de maître et rien ne transparait avant les toutes dernières pages. Bref vous l’aurez compris, j’ai tout simplement adoré. Et si vous ne l’avez pas lu, courrez vite à la FNAC l’acheter. Moi je déplore maintenant que ce soit le seul de Robert Goddard publié en France!
La quatrième de couverture : Fin des années 1990. Leonora Galloway entreprend un voyage en France avec sa fille. Toutes deux ont décidé d’aller à Thiepval, près d’Amiens, au Mémorial franco-britannique des soldats décédés durant la bataille de la Somme.
Le père de Leonora est tombé au combat durant la Première Guerre mondiale, mais la date de sa mort gravée sur les murs du mémorial, le 30 avril 1916, pose problème. Leonora est en effet née près d’un an plus tard. Ce qu’on pourrait prendre pour un banal adultère de temps de guerre cache en fait une étrange histoire, faite de secrets de famille sur lesquels plane l’ombre d’un meurtre jamais résolu et où chaque mystère en dissimule un autre.
Le lecteur est alors transporté en 1914 dans une grande demeure anglaise où va se jouer un drame dont les répercussions marqueront trois générations.
Dans ce livre envoûtant à l’épaisseur romanesque exceptionnelle, Robert Goddard allie le cadre et l’atmosphère des plus grands romans anglais, ceux d’Elizabeth George ou de Ruth Rendell, à un sens du suspense et de la réalité historique remarquables.
Prochaine lecture : L’amour comme par hasard de Eva Rice