Récemment, j’ai fini la lecture du facteur 119 de Lydie Blaizot paru aux éditions Voy'[el]. Franchement j’ai eu une très bonne surprise avec ce roman de science-fiction. L’histoire commence à la Sygentel, une entreprise high-tech où travaille le professeur McComb. Ce dernier découvre que son programme d’Intelligence Artificielle a été détourné pour causer la perte du peuple Loranien. Il décide d’écourter le cycle de réveil de quatre de ses « enfants » et de les briefer pour qu’ils contrent les plans d’Henri Havensborn, son patron et des Médroviens et en particulier de leur ambassadeur Keyrl Hoden. Les quatre Intelligences Artificielles débarquent sur la planète bien décider à mener à bien leur mission. En premier lieu, ils doivent convaincre le duc et son principal conseiller de leur bonne foi. Si le général doute, le duc se sent immédiatement attiré par Gabrielle, l’une des quatre intelligences artificielles envoyées sur sa planète.
Mon avis ? Je ne suis pas une fana de science-fiction habituellement mais là j’ai été happée par l’histoire et je n’ai eu de cesse de finir ce roman. Le facteur 119, du nom de ce facteur supplémentaire implémenté dans les six premières IA par Henri Havensborn et que les 4 amis doivent annihiler, est un roman tout à fait prenant. Oui j’ai adoré! J’ai tout d’abord apprécié les personnages que ce soit le professeur Mc Comb, Karl son cyborg ou encore son oncle Donovan. J’ai aimé aussi les quatre IA : William, Gabrielle, Tyler et Ethan. J’ai trouvé intéressant de les voir évoluer et développer leur propre personnalité à partir de ce qui avait été programmé par leur concepteur. Le truc intéressant aussi c’est justement que les personnages humains s’interrogent sur la capacité de ces robots à développer leurs propres personnalités et à avoir des sentiments au même titre que les humains. Pour illustrer ça, il y a la romance du Duc avec Gabrielle mais aussi l’affection d’Ethan pour une petite orpheline ou encore la relation de William avait celle qui est aux yeux de tous sa femme. Parfois, on oublierait presque qu’il s’agit de robots tellement ils ressemblent à des hommes. Ils sont programmés pour vieillir et mourir. Ils finissent même par éprouver des sentiments (qu’ils combattent parfois). Ils s’interrogent, doutent, éprouvent de la colère. Bref, ce sont bien plus que de simples intelligences artificielles. Et j’ai trouvé vraiment ça top!
Après ça, l’écriture de Lydie Blaizot est agréable et l’ensemble se lit facilement (même sur liseuse, une première pour moi, on en reparle très vite). Tout est très cohérent aussi. Ce qui est très important pour moi surtout dans les romans de science-fiction.
Au final Le facteur 119 de Lydie Blaizot est un super roman d’aventures. Franchement, je vous le recommande!!
La quatrième de couverture : Scientifique de génie, le professeur Ellyard McComb découvre que ses créations ont été détournées de leur but premier pour mener tout un peuple à sa perte. Il décide donc de modifier sur ses créations le facteur 119, celui qui pourrait tout compromettre. Il prend ainsi tous les risques pour contrer les sombres desseins de Henri Havensborn, son patron sans scrupule, jusqu’à mettre sa propre existence, ainsi que celle des Intelligences artificielles qu’il a créées, en danger.
Prochaine lecture : La femme comète de Alexandre Feraga.