Aujourd’hui j’avais prévu de ne pas faire exception à la règle et de vous montrer mon butin de soldes hongrois et parisien et en particulier ce que j’ai trouvé chez New Look où je me rendais pour la première fois, et oui :) Mais une fausse manip’ dans les photos m’oblige à changer mes plans et à vous parler plutôt du dernier livre que j’ai lu, à savoir Les heures souterraines de Delphine de Vigan. Pas grave, c’est reculé pour mieux sauter comme on dit! Ce roman, j’en avais entendu parler, je crois une première fois chez Deedee puis sur le Post dans un article qui le met en parallèle avec Lost in Translation. Moi j’avais pas plus fait attention que ça et puis une copine m’en a reparlé m’en disant le plus grand bien et je l’ai finalement acheté et lu pendant mon séjour en Hongrie, le soir. L’histoire est celle de deux êtres, Thibault et Mathilde. Ils ne se connaissent pas. Lui est médecin urgentiste, elle est chargée de marketing dans une grande entreprise. Il vient de quitter la femme qu’il aime mais qui lui échappe, elle s’est peu à peu laisser enfermer, isoler par le harcèlement moral de son supérieur hiérarchique. Tout les deux, ils sont seuls chacun à leur manière.
C’est le second livre de Delphine de Vigan que je lis (rappelez-vous je vous avait parlé de No et moi il y a quelques temps). Et je dois dire que j’apprécie cet auteur de plus en plus. J’ai beaucoup aimé Les heures souterraines. J’aime beaucoup sa façon d’écrire sur des sujets pas faciles, le harcèlement en entreprise, la solitude dans les grandes villes. C’est écrit avec beaucoup de sensibilité mais sans jamais tomber dans le larmoyant. Perso j’ai adoré et je vous le recommande sans hésiter :)
La quatrième de couv’ : Mathilde et Thibault ne se connaissent pas. Au cœur d’une ville sans cesse en mouvement, ils ne sont que deux silhouettes parmi des millions. Deux silhouettes qui pourraient se rencontrer, se percuter, ou seulement se croiser. Un jour de mai. Les Heures souterraines est un roman vibrant et magnifique sur les violences invisibles d’un monde privé de douceur, où l’on risque de se perdre, sans aucun bruit.
Prochaine lecture : Les petites sœurs de Valérie Saubade