J’avais découvert Jean Teulé à la faveur de la lecture de son roman Le magasin des suicides. Séduite, je m’étais précipité acheter Le Montespan (dont j’avais entendu aussi dire le plus grand bien). J’ai achevé ce dernier hier au soir dans les transports en commun. Et vous l’aurez compris j’ai adoré!
Louis-Henri de Montespan est si amoureux de sa femme qu’il ne baissera jamais les armes devant Louis XIV qui en a fait sa maitresse. Racontez du point de vue du mari, ce roman est un pur régal. Jean Teulé écrit l’histoire du cocu sur un ton gouailleur, ma foi fort agréable. tout en agrémentant son récit de moult détails sur la vie quotidienne et les mœurs de cette époque. Rien ne nous est épargné, pas même la manière dont les dames de la bonne société satisfaisaient leur besoin en public :)
La quatrième de couverture : Au temps du Roi-Soleil, avoir sa femme dans le lit du monarque était pour les nobles une source de privilèges inépuisable. Le jour où Louis XIV jeta son dévolu sur Mme de Montespan, chacun, à Versailles, félicita le mari de sa bonne fortune. C’était mal connaître Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan… Gascon fiévreux et passionnément amoureux de son épouse, Louis-Henri prit très mal la chose. Dès qu’il eut connaissance de son infortune, il orna son carrosse de cornes gigantesques et entreprit de mener une guerre impitoyable contre l’homme qui profanait une union si parfaite. Refusant les honneurs et les prébendes, indifférent aux menaces répétées, aux procès en tous genres, emprisonnements, ruine ou tentatives d’assassinat, il poursuivit de sa haine l’homme le plus puissant de la planète pour tenter de récupérer sa femme…
Prochaine lecture : Rien ne va plus de Douglas Kennedy