Jusqu’ici je lisais essentiellement ce qu’il y a sur ma liste du challenge ABC, mais là depuis quelques temps je me suis laissée tenter par d’autres choses vu sur les tables de la FNAC ou sur les blogs. C’est d’ailleurs comme ça qu’après avoir lu l’excellente critique de Deedee puis celle de Miss Giny sur Le mec de la tombe d’à coté de Katarina Mazetti, je me suis laissée aller à l’acheter et à le lire (d’ailleurs j’ai pas du être la seule, car j’ai croisé plusieurs personnes dans le métro ou le bus qui lisaient la même chose:) ). Je ne connais pas la littérature suédoise; j’ai toujours pas lu Millénium de Stieg Larsson. C’est donc le premier roman d’un auteur scandinave que je lis (enfin je crois), en traduction certes mais quand même! Et j’ai pas été déçu, loin sans faut.
L’histoire débute au cimetière où Désirée vient rendre visite à son mari disparu. Elle croise Benny qui lui vient fleurir la tombe de ses parents. Leurs tombes sont côte à cote mais ne se ressemblent pas. Pourtant un beau jour, un sourire éclate simultanément sur leurs visages. C’est le début d’une passion tumultueuse.
C’est un très belle histoire racontée alternativement du point de vue de Benny et de Désirée. Je ne sais pas à quoi cela tient mais il se dégage de ce roman un charme particulier. J’ai vraiment aimé mais chut je n’en dirais pas plus, je vous laisse le découvrir, vraiment ça vaut le coup :)
La quatrième de couv’ : Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d’à côté, dont l’apparence l’agace autant que le tape-à-l’œil de la stèle qu’il fleurit assidûment. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s’en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d’autodérision. Chaque fois qu’il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis… C’est le début d’une passion dévorante. C’est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d’amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures.
Prochaine lecture : Un brillant avenir de Catherine Cusset