Amine, chirurgien d’origine palestinienne naturalisé Israélien mène une vie tranquille à Tel Aviv avec son épouse Sihem. Tout semble lui sourire jusqu’au jour où à lieu un attentat dans un restaurant de la ville. Ce jour -là, le monde s’effondre. Le kamikaze qui vient de ce faire exploser n’est autre que son épouse chérie. Dés lors il ne va avoir de cesse de chercher le signe qu’elle lui a fait et qu’il n’a pas su voir trahissant ses intentions. Cette histoire c’est celle de L’attentat de Yasmina Khadra le dernier livre que j’ai lu.
Voilà un roman que je n’ai pas encore une fois regretté d’avoir mis sur ma liste du challenge ABC 2010 (je crois que cette année je vais peut-être tenir le rythme et lire tout ce que j’ai programmé). C’est fort, bouleversant. Et là je pense que le style de l’auteur y est pour quelque chose : simple et puissant tout à la fois. Il ne tombe jamais dans la caricature ou le larmoyant (chose dont j’avais un peu peur j’avoue quand je l’ai commencé). Et nous, lecteurs, on ne sort pas indemne de cette lecture, loin sans faut!!
La quatrième de couverture : Dans un restaurant de Tel Aviv, une jeune femme se fait exploser au milieu de dizaines de clients. À l’hôpital, le docteur Amine, chirurgien israélien d’origine arabe, opère à la chaîne les survivants de l’attentat. Dans la nuit qui suit le carnage, on le rappelle d’urgence pour examiner le corps déchiqueté de la kamikaze. Le sol se dérobe alors sous ses pieds : il s’agit de sa propre femme. Comment admettre l’impossible, comprendre l’inimaginable, découvrir qu’on a partagé, des années durant, la vie et l’intimité d’une personne dont on ignorait l’essentiel? Pour savoir, il faut entrer dans la haine, le sang et le combat désespéré du peuple palestinien…
Prochaine lecture : Les bienveillantes de Jonathan Littell (au vu de ce que j’ai lu déjà, celui-là non plus que crois que je n’en sortirai pas indemne)