Je viens de finir La rage de Zygmunt Miloszewski à paraitre le 8 septembre prochain aux éditions Fleuve. Après un début un peu difficile en raison des noms des personnages ou des lieux pas facile à lire pour nous autres européens, j’ai adoré ce roman. On plonge dans une petite ville de Pologne. Le procureur Theodore Szacki a été muté à Olsztyn après avoir exercé longtemps à Varsovie. Là il découvre dans un ancien bunker, le squelette d’un homme. A première vu, il s’agit du squelette d’un homme mort plusieurs dizaine d’années auparavant. Le procureur en fait don à la faculté d’anatomie; mais voilà le squelette s’avère être celui d’un homme disparu quelques jours plus tôt. Pendant ce temps, une femme victime de violence conjugale vient déposer plainte. Le procureur la renvoie chez elle mais elle finit à l’hôpital dans le coma. Szacki commence à enquêter sur le squelette. Il semble se rapprocher de la vérité quand Hélena, sa fille unique est enlevée et menacée d’une mort atroce. Szacki voit rouge et il décide de mener seul l’enquête pour retrouver sa fille chérie.
Mon avis ? Je l’ai dit j’ai beaucoup aimé ce thriller. Chose que je ne savait pas, c’est que La rage fait partie de la saga Théodore Szacki et que c’est le troisième volet des aventures du procureur. En tout cas, ça ne se ressent pas à la lecture. je n’ai noté en cours de lecture aucune référence à un ou plusieurs tomes précédents; c’est seulement après avoir refermé ce roman et avoir vu qu’il s’agissait du troisième tome de la saga que je me suis faite la réflexion qu’une allusion au passé du procureur Szacki pouvait faire référence à une aventure passée.
Après j’ai beaucoup aimé l’histoire. J’ai trouvé ça assez original et surtout très bien mené. Je n’avais pas vu toutes les implications.
Enfin j’ai adoré la façon dont c’est écrit. je vous explique : les points de vue alterne. on suit le procureur Theodore Szacki puis la femme victime de violence conjugale puis la psychiatre. La particularité de tout ça ? C’est que les chapitres racontés du point de vue des personnages secondaires sont écrit à la troisième personne mais surtout qu’ils s’enchainent avec les chapitres consacrés au procureur sans que le changement de point de vue soit évident tout de suite. Je m’explique un chapitre consacré au procureur va s’ouvrir sur un « Il » anonyme alors que le chapitre précédent narrait les évènement du point de vue d’un mari violent. Ça fait bizarre au départ. Mais surtout ça contribue à l’atmosphère sombre de ce roman.
Bref pour moi, La rage de Zygmunt Miloszewski est une bonne surprise; je vous conseille vivement de foncer l’acheter début septembre quand il paraitra. vous ne le regretterez pas (perso plus j’ai avancé dans ma lecture, moins j’ai pu le lâcher).
La quatrième de couverture : Un cadavre brûlé par des armes chimiques est retrouvé sur un chantier polonais. Les résultats de l’autopsie sont stupéfiants : certains membres prélevés sur place n’appartiennent pas au corps de la victime. Absorbé par cette étrange affaire, le procureur Teodore Szacki néglige une plainte pour violences conjugales. Il en prend conscience trop tard : la plaignante a été grièvement blessée. Son mari est découvert quelques jours après, vivant, mais la langue et les cordes vocales sectionnées… Mis en cause par sa hiérarchie, le magistrat voit sa carrière menacée, lorsque sa propre fille est enlevée à son tour. Il sent alors monter en lui la rage.
Prochaine lecture : Le songe de l’inventeur de Thierry Bourcy et François-Henri Boulié