Parmi les quelques livres que j’ai glissé dans ma valise pour Budapest, il y avait La célibataire de Carrie Adams. L’histoire débute alors que Tessa King avocate londonienne au chômage revient à Londres après un séjour en Inde. Aussitôt cette célibataire de 36 ans se retrouve plongée au cœur des histoires familiales de ses amis. Son filleul Caspar fait des siennes,. Claudia son amie d’enfance en mal d’enfants fait une fausse couche. Billy la mère célibataire de son autre filleul tente tant bien que mal de se sortir de ses problèmes d’argent. Et Tessa navigue au milieu de tout ce petit monde essayant de venir en aide à chacun tout en tentant de trouver l’homme de sa vie, celui qui saura lui faire des enfants. Mais est-elle vraiment prête à s’engager et à renoncer à faire la bringue avec ses copines ?
Alors qu’est-ce que j’en ai pensé ? J’ai bien aimé même si pour tout vous dire je m’entendais à la lecture de la quatrième de couverture à autre chose. Je pensais trouver une nana au prise avec des bébés et ne sachant quoi faire. Je m’attendais à quelque chose de plus désopilant. Force est de constaté qu’il n’en ai rien. Il faut attendre les deux tiers du roman avant de voir Tessa devoir s’occuper des enfants de son amie Helen et cela ne produit en rien des situations cocasses donnant lieu à rire. Bref la quatrième de couverture ne rend en rien justice au livre. Au contraire même parce qu’à sa lecture j’ai pris ça pour de la chick lit et aurais volontiers mis Tessa dans le même panier que Bridget Jones (pas que je n’aime pas Briget Jones, hein!). C’est pas que je crache sur la chick lit non plus. Mais la Célibataire (The godmother en anglais) vaut mieux que ça je dirai même si c’est pas non plus le roman du siècle :) Y a un petit truc qui fait que je vous le recommande!
La quatrième de couv’ : Le mariage, les enfants ? Non merci ! À 36 ans, Tessa King a choisi : elle préfère sa vie de célibataire, ses virées shopping et ses aventures d’un soir. Tout le monde l’adore et envie sa liberté, sa joie de vivre et son humour décapant. Égoïste, Tessa ? Pas du tout. Elle est la marraine idéale, toujours présente en cas de coup dur. Confidente de Caspar qui fume des joints en cachette, baby-sitter occasionnelle de la petite Cora ou des jumeaux, elle est maman en pointillé et ça lui suffit. Jusqu’au jour où les parents des jumeaux meurent dans un accident de voiture. Elle n’a pas le choix, elle doit assumer le rôle de maman à plein temps et mettre entre parenthèses sa vie de célibataire. Adieu l’insouciance, bonjour les couches-culottes… Pile quand elle était sûre d’avoir enfin rencontré l’homme de sa vie !
Prochaine lecture : Les heures souterraines de Delphine de Vigan