J’ai terminé il y a quelques jours Je l’aimais d’Anna Gavalda. Je l’ai lu très rapidement celui-là. Certes il est court (155 pages à peine) mais surtout le récit est prenant. Chloé, abandonnée par son mari, passe quelques jours avec ses filles en compagnie de son beau-père, Pierre à la campagne. Désemparé devant le chagrin de la jeune femme, ce dernier finit par lui raconter comment il est devenu cet homme froid et distant aux yeux des siens. Pour cela, il lui raconte comment lui aussi, il a aimé une autre femme mais n’a jamais osé quitter sa femme et ses enfants pour partir vivre avec elle.
Avec ce roman, Anna Gavalda pose la question de savoir s’il ne faut pas être heureux soi-même pour rendre à son tour les autres heureux ? Même si cette difficile quête du bonheur nécessite à un moment de faire souffrir ceux qui nous aiment! C’est ce qu’à mon sens le récit de cet homme aux prises avec ses contradictions, la morale, le regard des autres, la bienséance tente de nous faire approcher. Dans tous les cas, et quoi que l’on mette derrière, c’est un beau récit que nous livre une fois de plus l’auteur. Je vous le conseille si vous ne l’avez pas déjà lu :)
La quatrième de couverture : Parce que sa belle-fille est malheureuse, Pierre Dippel, soixante-cinq ans, décide de l’emmener à la campagne. Parce qu’elle ne se nourrit plus, il décide de faire la cuisine. Parce qu’elle n’arrête pas de pleurer, il va chercher du bon vin à la cave. Et malgré tout ça, malgré le bordeaux et le bœuf carottes, elle continue de gémir, il décide d’aller se coucher. Et puis finalement, non. Il revient. Il s’asseoit à côté d’elle et se met à parler. Pour la première fois, il parle. De lui. De sa vie. Ou plutôt de ce qu’il n’a pas vécu. Cette histoire est donc la confession d’un homme dans une cuisine. ça n’a l’air de rien et pourtant, comme toujours avec Gavalda, tout est dit. Tout est là. Nos doutes, notre ironie et notre tendresse, le tapage de nos souvenirs et » la vie comme elle va « …
Prochaine lecture : Toutes ces choses ce que l’on ne s’est pas dites de Marc Levy