J’ai fini dans le train ( à moins que cela ne soit à la maison, je ne me souviens plus) Homme sans chien de Hakan Nesser que j’avais reçu dans le cadre d’un partenariat sur Livr@ddict il y a peu (hum, hum, tout est relatif). Oui parce que au final je l’ai lu très vite (et pris mon temps pour écrire ma chronique).
L’histoire de ce roman ? Karl-Erik Hermansonn et sa fille ainée Ebba, s’apprêtent à fêter leur anniversaire. Pour l’occasion toute la famille arrive des quatre coins de Suède. Il y a Ebba et sa famille bien sur, Kristina, la cadette avec son mari producteur à la télévision et son jeune fils et enfin Robert, le fils maudit. Celui-ci a participé il y a peu à une émission de télé-réalité et a fait la une de la presse à scandale. Robert se sent honteux et a peur d’affronter sa famille. Son père a toutefois décidé d’ignorer la prestation catastrophique de son fils. Cependant le soir après l’arrivée de toute la famille dans la maison des parents, Robert disparait mystérieusement. Le lendemain, c’est son neveu, Henrik, le fils ainé d’Ebba qui disparait à son tour sans laisser de trace. L’inspecteur Gunnar Barbarroti mène l’enquête. Mais il piétine jusqu’au jour où une femme vient déclarer la macabre découverte qu’elle a fait dans le frigo de sa sœur décédée. Mais s’agit-il bien des deux disparus de la famille Hermansonn? Barbarotti ne lâche pas l’enquête…
Mon avis ? Dans l’ensemble, j’ai bien aimé ce roman. Je me suis pas ennuyée. Les pages se sont tournées à un rythme soutenu. Cependant plusieurs choses m’ont laissé perplexe. C’est le cas de toute la première partie ou presque. J’ai eu du mal à voir où tout cela nous mènerais. Tiens, par exemple, toutes les élucubrations de Rosemarie, la mère de Robert et grand-mère d’Henrik. Le roman s’ouvre en effet sur un rêve de cette femme récemment retraitée, prise au piège des volontés tyranniques de son mari, Karl-Erik depuis plus de quarante ans et qui imagine se tuer ou le tuer. Ces délires vont se poursuivre un long moment et au final ils ne mèneront nulle part. Va savoir pourquoi, malgré tout je ne me suis pas ennuyée. D’ailleurs, ce roman, je l’ai lu très vite (même si j’ai pris mon temps pour en parler sur ce blog). J’ai été fascinée littéralement par l’explosion de cette famille. Après j’ai bien aimé aussi le personnage de Barbarotti. Il parait que c’est un personnage récurent de l’auteur. Et pourtant j’ai eu l’impression que l’inspecteur n’était pas le personnage central de cette histoire. Pour moi, tout tourne autour de la famille Hermansonn même si dans la deuxième partie, Barbarotti est propulsé sur le devant de la scène. Un truc qui m’a fait largement sourire c’est ses paris avec Dieu. Ça se doit dire que c’était plutôt bien trouvé (même si cela n’apporte finalement rien à l’enquête). Bref ça m’a plu. Malgré ses défauts évidents, ce roman est pour moi une bonne surprise, y a pas à dire :)
La quatrième de couverture : Quelques jours avant Noël, deux membres de la famille Hermansson manquent à l’appel. Robert, quarantenaire dépressif, est le premier à se volatiliser. Il était la risée du pays tout entier après avoir participé à une émission de téléréalité, et personne ne se soucie réellement de son absence. Le lendemain, c’est au tour de Henrik, le chouchou de la famille, qui venait tout juste de révéler son homosexualité. Cette fois-ci, la famille se sent plus concernée. L’inspecteur Gunnar Barbarotti est chargé de mener l’enquête.
Prochaine lecture : Lignes de vie