Cinquième et dernier roman de ma PAL de vacances que j’ai lu en Crête (le bilan est plutôt positif puisque j’ai lu cinq des huit romans emmenés), Le testament d’Ariane de Françoise Bourdin. L’histoire débute alors qu’Ariane, une vieille femme que sa famille considère comme folle rédige son testament avec son notaire et ami, Pierre Laborde. Ariane décide de déshériter son frère et de léguer l’ensemble de ses biens à sa nièce Anne. Quelques jours plus tard, Ariane décède d’une crise cardiaque dans sa bastide. Anne mariée à un vétérinaire de la région ami d’enfance d’un de ses frères se retrouve avec la bastide familiale à laquelle Ariane tenait plus que tout. Cet héritage pour le moins inattendu suscite bien des jalousies dans l’entourage de la jeune femme. Lily, sa sœur ainée qui s’ennuie dans sa vie de bourgeoise bien établie, Valère son frère photographe sans le sou au prise avec des dettes mais aussi ses parents ne comprennent pas pourquoi Ariane lui a tout laissé mais surtout pourquoi Anne ne vend pas au plus vite la maison. Or Anne se met à rêver d’une autre vie et décide d’aller s’installer quelques temps dans la grande demeure solitaire malgré l’opposition de son mari Paul mais à la grande joie de son fils.
Mon avis ? Et bien j’ai beaucoup aimé cette histoire de famille, celle de la famille Nogaro en l’occurrence. Maintenant j’ai hâte de lire la suite. En effet Le Testament d’Ariane est le premier tome d’une saga en deux parties où l’auteur réussi à prendre littéralement son lecteur en otage (faut vraiment que je passe à la FNAC acheté la suite). L’histoire est toute simple pourtant : un héritage déclenche les jalousies et révèle les rancœurs au sein d’une famille des Landes. La bastide que reçoit Anne en héritage va en effet susciter beaucoup de jalousie de la part de ses frères et sœur mais aussi de sa mère, Estelle. Cet héritage va aussi amener Anne à remettre en question son mariage et sa vie tranquille. Elle va la conduire à bouleverser son quotidien au grand dam de son mari Paul. J’ai trouvé la psychologie des personnages très juste. C’est criant de vérité cette histoire d’héritage. J’ai bien aimé aussi lire au milieu de l’histoire d’Anne des passages du journal intime d’Ariane. On comprend ainsi l’attachement de la vieille femme à la bastide, pourquoi elle a choisi Anne comme héritière plutôt que son propre frère Gauthier. Bref encore une fois, Françoise Bourdin nous offre là un bon roman. Ça se lit comme du petit lait :) Et du coup, je ne saurai que trop vous recommander de le lire à votre tour.
La quatrième de couverture : Issue d’une ancienne famille d’exploitants résiniers des Landes, Ariane Nogaro, veuve et sans enfants, décide de mettre de l’ordre dans ses affaires et rédige son testament. Elle ne fréquente guère son frère aîné, un professeur à la retraite, pas plus que sa belle-sœur, le couple n’appréciant guère son originalité et sa manière de vivre. Seule Anne, l’une de ses nièces, a tissé un lien affectueux et complice avec elle. Mariée à un vétérinaire et mère d’un garçon d’une douzaine d’années, la jeune femme mène une vie harmonieuse mais sans fantaisie, entre son travail de comptable à domicile et ses visites hebdomadaires chez sa tante. Jusqu’au jour où Ariane décède subitement…
Contre toute attente, c’est Anne qui hérite tous ses biens, dont une grande propriété nichée entre forêt et océan, le berceau des Nogaro. Mais cet événement fait resurgir les jalousies et les rancœurs, et bouleverse l’unité familiale jusqu’ici préservée. Que faire en effet de cette maison qui renferme tant de souvenirs ? La vendre ? Ou au contraire s’y installer, comme Anne le souhaiterait malgré le refus sans appel de son mari ? A-t-elle le droit de mettre son couple en péril et de rompre avec les siens pour un héritage ?
Prochaine lecture : Pierre Obscure tome 2 : la porte D’azoth d’Emma Sha