J’ai eu la chance de pouvoir visiter la nouvelle exposition du musée Maillol, 21 rue de La Boétie en petit comité et avec une conférencière.
Le musée d’art et d’histoire du Judaïsme consacre une exposition à la photographe juive allemande Loré Kruger intitulée sobrement Loré Kruger, une photographe en exil (1934-1944). J’ai eu la chance de visiter l’exposition en petit comité accompagnée d’une conférencière passionnée. Je vous raconte ?
L’exposition présente une centaine de clichés pris sur une dizaine d’années représentant tout ce qui reste du travail de l’artiste. L’expo s’ouvre sur un petit portrait de Loré Kruger par Florence Henry puis elle nous entraine ensuite dans une série de photos prises à Palma de Majorque où elle a vécu avant d’être chassée par la guerre. On voit ensuite quelques photos tirées d’un reportage consacré aux Gitans pris aux Saint-Marie de la Mer en 1936.Puis c’est toute une série de nature morte qui sont exposés.
Pour finir, on a une série de portraits de proches de l’artiste dont sa sœur. Il y a aussi quelques paysages savamment construits, des photogrammes tout à fait fascinants. Il est à noter qu’il n’y a aucun négatif. L’exposition montre uniquement des tirages réalisés par la photographe elle-même.
Si j’ai été fasciné par certaines photos à la composition ultra-soignée ou par les photogrammes, j’ai été aussi fascinée par l’artiste elle-même. La jeune femme a 19 ans quand elle doit fuir Allemagne nazi. Elle se réfugie d’abord à Londres puis en Espagne où sa famille possède une maison puis à Paris avant de devoir fuir à nouveau et de trouver refuge à New-York. C’est à Paris notamment qu’elle va développer son œil de photographe. Loré Kruger va travailler dans l’atelier de Florence Henri. De cette époque, on a des natures mortes ainsi que des photogrammes.
Piégée par la défaite française, elle est internée au camp de Gurs dans les Pyrénées d’où elle parvient à s’enfuir. Elle part alors vivre à New-York d’où elle partira en 1946 pour s’installer à Berlin en zone soviétique. C’est aussi à ce moment que Loré Kruger arrête sa carrière de photographe pour des raisons de santé. A partir de là, elle se consacre à traduire des œuvres américaines.
Si vous avez l’occasion, n’hésitez pas à y aller. Même si l’expo n’est pas très grande, elle est très intéressante.
C’est où ?
Loré Kruger, une photographe en exil (1934-1944)
Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 Rue du Temple,
75003 Paris
M° rambuteau
du 30 mars – 17 juillet 2016
Il se tient à Paris – Porte de Versailles jusqu’à fin Aout une exposition sur la grotte de Lascaux avec reconstitution partielle de certaines salles de la grotte. J’ai eu la chance de la visiter au mois de juin et je vous propose aujourd’hui, un petit aperçu de cette expo. Moi, j’ai été fascinée par les reproductions de la grotte. J’ai moins aimé par contre toute la première partie qui présente la grotte, sa découverte, sa fermeture au public, la construction d’un premier fac-simile, etc… Après je ne dis pas que c’était inintéressant, loin de là! j’ai appris des choses. Et puis je me suis rendu compte que ce que j’avais visité enfant lors de vacances dans le Périgord n’était qu’une reproduction (déception!). Tant pis! Là aussi ce n’était qu’une reproduction d’une petite partie mais comment vous dire ? j’ai adoré :) Vous voulez savoir pourquoi ? Jetez donc un œil à ce qui suit :
C’est où ?
Lascaux à Paris
Jusqu’au 30 août 2015
Paris Expo, Porte de Versailles, Pavillon 8/A
1 Place de la Porte de Versailles – 75015 PARIS
Métro : ligne 12, station Porte de Versailles
Tous les jours de 10h à 19h (Dernières entrées à 18h.)
Tarifs :
Adulte : 15,90 €
Enfant (5 à 12 ans) : 12,90 €
Tarif unique tous les lundis: 12,90 €
Enfant (- de 5 ans) : gratuit
Depuis quelques jours déjà se tient à la porte de Versailles à Paris une exposition un peu spéciale qui ravira petits et grands: The art of Brick : l’incroyable art du Lego de Nathan Sawaya. L’artiste américain expose en effet jusqu’en septembre ses sculptures réalisées en … Légo. Et je peux vous assurer que l’on a là de véritables œuvres d’art qui toutes ont nécessité plusieurs centaines d’heures de travail. Car ce que fait Nathan Sawaya est bien loin des château fort de notre enfance qu’on se le dise :)
Dés le début avec la reproduction des armoiries de la ville de Paris en Légo le ton est donné.