L’autre jour à la FNAC alors que je faisais le plein de nouveaux romans à lire, je me suis laissée tenter par le roman de Donato Carrisi, le chuchoteur. Le roman s’ouvre sur une découverte macabre : six bras gauche de fillettes ont été retrouvés dans ce qui semble être un cimetière improvisé dans les bois. Goran Gavila et son équipes se lancent sur la piste du tueur avec d’autant plus d’énergie qu’il leur apparait très vite que la dernière victime est encore vivante. Pour les aider dans leurs recherches, ils font appel à Mila Vasquez, une enquêtrice spécialisée dans les enlèvement d’enfants. Petit à petit, les enquêteurs se rendent compte que le tueur tente de leur adresser un message en déposant le cadavre des fillettes dans des lieux où ont eu lieu des évènements tragiques dans le passé. Chaque fois, il les guide vers un tueur différent jusqu’à les amener à soupçonner un membre de l’équipe d’un acte horrible.
J’ai beaucoup aimé ce roman. J’ai eu un peu de mal à rentrer dedans, il m’a fallu une bonne cinquantaine de pages avant de réellement accrocher. Il faut dire que le début présente comme un petit air suranné qui ne me laissait pas augurer du meilleur. Et bien je me suis trompée!! C’est un excellent premier roman. L’auteur qui est aussi criminologue au civil nous dresse une typologie des tueurs en série tout à fait intéressante. Plus encore, j »ai été bluffée par cette idée d’idée d’un tueur qui arrive à amener les autres à tuer et à tirer plaisir de cela. C’est d’ailleurs de là que vient le titre, le souffleur en italien dans le texte. L’histoire est aussi très bien ficelée. Tous les éléments que nous conte Donato Carrisi trouvent leur place pour former la solution de l’énigme. Il n’y a que la fin qui fait un peu trop Happy End à mon gout parce que sinon on se laisse embarquer par l’histoire sans autre forme de procès. Je n’aurai qu’un mot : à lire sans hésiter :)
La quatrieme de couv’ : Cinq petites filles ont disparu.
Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière. Au fond de chacune, un petit bras, le gauche.
Depuis le début de l’enquête, le criminologue Goran Gavila et son équipe ont l’impression d’être manipulés. Chaque découverte macabre les oriente vers un assassin différent. Lorsqu’ils découvrent un sixième bras, appartenant à une victime inconnue, ils appellent en renfort Mila Vasquez, experte en affaires d’enlèvement. Dans le huis clos d’un appartement, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire…
Prochaine lecture : Petite sœur, mon amour