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Cinéma

La belle saison {concours inside}

Posted in Ciné, cinéma
on 10 août 2015

J’ai une grosse actualité cinéma cette semaine. J’ai en effet vu deux films à sortir cette semaine et un troisième qui sortira la semaine suivante mais dont on va parler ce soir puisque j’ai des places à vous faire gagner. Ce film, c’est La Belle Saison de Catherine Corsini avec Cécile de France, Izïa Higelin et Noémie Lvovsky.

la belle saison affiche

L’histoire ? 1971. Delphine, fille de paysans, monte à Paris pour s’émanciper du carcan familial et gagner son indépendance financière. Carole est parisienne. En couple avec Manuel, elle vit activement les débuts du féminisme. Lorsque Delphine et Carole se rencontrent, leur histoire d’amour fait basculer leurs vies.

la belle saison l'amphi

 Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec ce film. Et puis je suis allée à une projection presse un matin et je me suis pris une grande claque. Comment en effet aborder l’homosexualité féminine ? Comment parler de la lutte des femmes pour le droit à l’avortement ? Comment parler d’homosexualité dans la France rurale des années 70 ? Et bien c’est le pari fou de Catherine Corsini dans La belle Saison. J’ai trouvé Izïa Higelin dans le rôle de Delphine épatante. Tout comme Cécile de France dans le rôle de Carole.

la belle saison

J’ai aimé cette histoire de femmes. Tout tourne autour de Delphine, Carole et Monique, la mère de Delphine. La plus grande partie du film montre d’ailleurs la relation complexe qu’entretiennent ces trois femmes. Il y a Carole d’un côté et Monique de l’autre. Delphine oscillant de l’une à l’autre comme elle oscille entre tradition et modernité. Il y a d’un côté la tradition, de l’autre la modernité. Il y a Paris et le reste de la France.  Les hommes sont peu présents et restent en marge de cette histoire. Il y a bien Antoine (Kevin Azaïs) l’amoureux éconduit de Delphine qui essaie bien de se rapprocher de la jeune fille mais sans succès. Il y a aussi Manuel (Benjamin Bellecour) le compagnon de Carole qui assiste impuissant à la fin de son couple. Mais peu importe c’est une affaire de femmes.

la belle saison Monique

J’ai aimé parce que j’ai trouvé dans La belle saison une sacré résonance actuelle. J’ai aimé et je vous propose de vous faire gagner 5×2 places pour aller voir le film à votre tour. Pour cela, rien de plus simple, vous laissez un commentaire sous cet article. Vous avez jusqu’au 18 aout 2015 minuit. Je tirerai au sort le lendemain matin afin que l’on vous envoie les places le plus vite possible.

10 romans adaptés au cinéma

Posted in Lecture
on 1 août 2015

Vaste sujet que nous abordons aujourd’hui. Des romans qui ont donné lieu à des films, c’est en effet pas ce qui manquent! Moi bien souvent, je n’aime pas les films quand j’ai lu le livre avant. Il y a trop de différences, le réalisateur a pris bien souvent trop de liberté avec le texte d’origine. Cependant il y a quelques exceptions quand même :) Et puis, il y a aussi des films qui m’ont carrément fait courir acheter le livre comme vous allez le voir :)

  • L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux de Nicholas Evans. Celui-là c’est l’exception qui confirme la règle : j’ai adoré autant le livre que le film.l'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux
  • Les âmes vagabondes de Stéphanie Meyer. J’avais vu le film et j’avais tellement aimé que j’ai acheté le livre tout suite après.couv33234807
  • La liste de mes envies de Grégoire Delacourt. Là c’est un peu dur de savoir ce que j’ai préféré. Autant le livre est sombre autant le film fait la part belle à l’optimisme. couv2379978
  • Germinal de Zola. On a tous vu des adaptations de grand classique de la littérature française en classe de lettres, moi la première. De toutes ces adaptations je crois que c’est celle de Germinal de Claude Berri qui m’a le plus marqué et dont je me souviens le plus.couv75745892
  • Les yeux jaunes des crocodiles de Catherine Pancol. Et bien celui-là, si j’ai lu le livre, je n’ai pas vu le film (et je ne suis pas sure d’en avoir envie en fait).couv8649707
  • Le parfum de Patrick Suskind.le parfum
  • La couleur des sentiments de Kathryn Stockett. Là encore, j’ai beaucoup aimé le film alors j’ai acheté le livre.la couleur des sentiments
  • Jane Eyre de Charlotte Bronté. Il faut que je vous fasse un aveu : je n’ai jamais lu un roman des soeurs Bronté. Des extraits oui, mais un roman en entier jamais. Pourtant après avoir vu l’adaptation de Jane Eyre avec Michael Fassbender, j’ai eu envie et… je l’ai acheté :)jane eyre
  • Zulu de Caryl Ferey. Pareil pour celui-là, j’ai vu le film, je n’ai pas eu de cesse d’acheter le livre :)Zulu
  • La Belle et la Bête. Qui ne connait pas le conte ? Personne. Mais qui a déjà lu la version originale, celle de Madame de Villeneuve ? Peu de monde, moi la première. Après avec vu une adaptation cinématographique du conte que je n’avais pas particulièrement appréciée si ce n’est pour sa plastique, j’ai eu envie de lire les contes à l’origine de cette histoire.la belle et la bête

Les Bêtises

Posted in Ciné, cinéma
on 21 juillet 2015

Demain sort sur les écrans une gentille comédie à la française, premier film des soeurs Philippon intitulé Les Bêtises. Je peux vous en toucher un mot puisque je l’ai vu il y a quelques semaines.

les betises affiche

Le film donc, s’intitule Les Bêtises comme la chanson de Sabine Paturel dans les années 80. Souvenez vous : « je fais rien que des bêtises, des bêtises quand t’es pas là. La, la, la » (oui je sais,je parle d’un temps que les moins de vingt ans). Ces Bêtises réunissent Jérémie Elkaïm, Sara Giraudeau, Jonathan Lamber et le grand Jacques Weber dans une histoire d’adultère et d’enfant né sous X. Mais ne vous inquiétez pas, ce n’est pas si sérieux que ça en à l’air tout ça.

L’histoire ? François, la trentaine, lunaire et maladroit, est un enfant adopté. Pour rencontrer sa mère biologique, il s’introduit dans une fête organisée chez elle, se faisant passer pour le serveur. Il se retrouve alors au service d’une famille dont il ignore tout, la sienne.

les betises

Alors on   y va ? on y va pas ? j’ai envie de dire on y va. On y va pour la superbe interprétation de la chanson revue et corrigée par Jérémie Elkaïm (François dans le film, le fils adultérin).

On y va pour l’interprétation de Sonia par Sara Giraudeau Le hoquet qui ne la quitte pas est une véritable prouesse d’acteur. Je ne vous en dis pas plus. Je vous laisse découvrir le truc. Un truc de dingue, je vous dis.

les betises (3)

On y va pour le jeu de Jonathan Lambert et Jérémie Elkaïm en miroir quand les deux frères se rencontrent. Là aussi il y a un sacré jeu d’acteur.

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C’est tout ? Oui j’ai envie de dire. L’histoire ? Sans grand intérêt sans aucune méchanceté. De toute façon on va pas voir Les bêtises pour ça On y va pour les gaffes de François (Jérémie Elkaïm), son amourette avec Sonia. Ils sont mignons ces deux là. On y vas pour rire et se détendre. Et de ce côté là, pas de souci, c’est réussi. Donc go :)

La Isla Minima

Posted in Ciné, cinéma
on 14 juillet 2015

Il y a quelques semaines j’ai pu voir en avant première un film espagnol qui sort demain : La Isla Minima. Ce film de Alberto Rodríguez a reçu pas moins de 10 Goyas (l’équivalent de nos Césars) dont « Meilleur Film », « Meilleur réalisateur », « Meilleur scénario », « Meilleur acteur ». Est-ce mérité ou pas?

la isla minima

L’histoire? Deux flics que tout oppose, dans l’Espagne post-franquiste des années 1980, sont envoyés dans une petite ville d’Andalousie pour enquêter sur l’assassinat sauvage de deux adolescentes pendant les fêtes locales. Au cœur des marécages de cette région encore ancrée dans le passé, parfois jusqu’à l’absurde et où règne la loi du silence, ils vont devoir surmonter leurs différences pour démasquer le tueur.

marshland

Franchement en allant à cette avant première, je ne savais pas à quoi m’attendre. Je suis sortie de là séduite et prête à vanter le film à tout va. Il se dégage de ce film une ambiance particulière. Je ne sais pas comment vous dire : c’est glauque au possible. C’est sans doute dû aux marais du Guadalquivir où prend place l’action. Alberto Rodríguez a en effet choisi de situer son action dans un coin reculé de l’Andalousie et cela ajoute je trouve à l’ambiance du film. Après, il est intéressant de noter qu’il filme en plan aérien ces marais.  Il y a ça et puis bien sûr la scène finale filmée dans les marais la nuit sous une pluie battante.

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Après avec La isla Minima nous plongeons dans l’Espagne post-franquisite des années 80. A un moment où toutes les atrocités de cette période ne sont pas encore oubliées. Entre les deux flics, la tension est d’ailleurs palpable. La suspicion aussi. Il faut en effet savoir que d’un côté il y a Pedro (Raúl Arévalo)  un démocrate; de l’autre Juan (Javier Gutiérrez) qui a servi avec zèle la dictature, accomplissant nombre de basses besognes comme va finalement le découvrir Pedro. Et pourtant, le duo fonctionne et ces deux-là finiront par résoudre le crime.

isla minima

Au final, le rythme de la Isla Minima est assez lent comme écrasé par le soleil andalou. L’intrigue n’est pas non plus particulièrement originale je pense. Ce qui l’est bien plus, c’est l’époque et le lieu. Néanmoins La Isla Minima est un excellent thriller et si vous ne devez aller voir qu’un seul film cette semaine, et bien allez voir celui-là :)