Je viens de refermer le nouveau roman d’Amélie Nothomb, Riquet à la houppe. Cette année encore Amélie Nothomb a décidé de nous proposer une version revisitée d’un conte de Charles Perault, Riquet à la houppe (Rappelez-vous il y a deux ans c’était Barbe bleue).
L’auteure a choisi de situer son histoire de nos jours. Enide et son mari viennent d’accueillir leur premier enfant, un garçon prénommé Deodat. Le bébé est si laid que s’en est consternant. D’un autre côté, une autre mère met au monde une petite fille dont la beauté n’a d’égale que la sottise. Les deux enfants grandissent sujets chacun de leur côté aux brimades de leurs camarades. Deodat comme Riquet à la houppe connaît de nombreuses aventures. A l’âge adulte, devenu ornithologue et elle l’égérie d’un célèbre bijoutier, ils vont se rencontrer sur un plateau de télévision, tomber aussitôt amoureux et s’enfuir ensemble.
Mon avis ? Ce nouveau roman d’Amelie Nothomb est sympathique. Toutefois j’ai du mal à comprendre cette tendance à proposer des réinterprèterions moderne des contes. Où est l’intérêt ? Où est l’originalité du roman ? Dans le style ? Dans le fait de situer l’histoire à notre époque ? Mais encore ?
Après dans cette histoire, j’ai pas du tout aimé l’épilogue. Je n’ai pas aimé le changement de narrateur et la prise de parole de l’auteur. Je n’ai pas vu le rapport avec le rapprochement avec les romans de Balzac (entre nous je me moque aussi de savoir qu’Amélie Nothomb a lu toute la Comédie humaine. Comme on dit ça me fait une belle jambe) et plus généralement avec les romans parlant d’amour. Pourquoi ne pas avoir fait un épilogue plus classique, plus dans la veine des contes justement ?
En bref, le nouveau roman d’Amélie Nothomb se lit bien. C’est une lecture agréable mais sans plus. A réserver, je pense, aux inconditionnels de l’auteure (Pour les autres,allez plutôt voir du côté de ses premiers romans)
Ma quatrième de couverture : « L’art a une tendance naturelle à privilégier l’extraordinaire. » Amélie Nothomb
Prochaine lecture : Anna de Niccolo Ammaniti