Je viens de terminer Ainsi va la vie de Fabio Volo. J’ai reçu ce livre dans le cadre d’un partenariat sur Livraddict et je remercie l’éditeur pour cette envoi. Ce roman raconte la lente délitescence d’un couple. Niicola a rencontrée Sofia dans un bar à Rome. Après l’avoir dragué un temps, il lui propose de venir vivre à Milan avec lui. Elle accepte. la vie alors semble facile. Mais un ami de Nicola mentionne une aventure que ce dernier a eu alors même qu’il courtisait Sofia. Sofia part mais revient car elle est enceinte. Mais est ce la bonne chose à faire ? Rien ne va plus entre Nicola et Sofia et la venue de Léo n’y change rien bien au contraire!
Mon avis ? Ainsi va la vie est un roman moderne sur le couple. Raconté à la première personne, Nicola nous raconte sa vie de sa rencontre avec Sofia jusqu’à la naissance de Léo, son fils en passant par les premiers mois qui suivent la naissance. Il nous livre de fil en aiguille ses pensées les plus secrètes. Il nous explique comme les doutes se sont installés, comme il s’est éloigné de Sofia alors qu’il l’aime toujours, leur incapacité à se parler comme ils le faisaient au début de leur vie commune, leur enfermement. Bon j’ai pas particulièrement adhéré à ce roman. Pas que cela ne soit pas réaliste. Non, non, c »est pas ça du tout. C’est très actuel. Très moderne. très réaliste. Non c’est plutôt que je n’ai pas particulièrement adhéré aux réflexions sexistes de Nicola. Tiens par exemple quand il accepte d’aller chez Ikea avec Sofia alors qu’il n’en a pas envie et qu’il se fait la réflexion que son propre père n’aurait jamais accepté d’accompagner sa mère. J’ai trouvé que ces réflexions étaient celles d’un gros macho. Certes, Nicola est italien et la mentalité italienne est ainsi. Mais quand même. Ça m’a un peu gêné. Enfin je ne sais si c’est ça mais pour moi, Ainsi va la vie de Fabio Volo est loin d’être un coup de cœur. Tout au plus, ça a été une lecture agréable.
La quatrième de couverture : Ils étaient si heureux ensemble… que s’est-il passé ? Eux qui se sont trouvés, choisis et séduits dans une gare. Eux qui pouvaient s’enfermer des heures dans une chambre avec un » Prière de ne pas déranger » accroché à leur porte. Eux qui n’avaient besoin de rien ni de personne d’autre. Ensemble, ils semblaient si légers et inséparables. Eux qui aujourd’hui se trouvent chacun d’un côté de la pièce.
Prochaine lecture : La fille de Brooklyn de Guillaume Musso