J’ai lu le tome un de Pukhtu de DOA intitulé Primo. Ce pavé de près de 800p raconte la guerre en Afghanistan à travers le destin d’hommes des deux camps. il y a d’abord Fox, un mercenaire américain passé d’une agence gouvernementale au privé. Il y a ensuite Sher Khân, un chef de clan pachtoune qui vit avec les siens grâce a tout un tas de trafics. Sher Khân est inquiet pour ses enfants et envisage la possibilité d’envoyer son fils unique et sa plus jeune fille, Bradai, la prunelle de ses yeux à l’étranger.
Mon avis ? J’ai beaucoup aimé ce roman!! Je l’ai lu en un temps record! J’ai littéralement avalé les 800p qu’il compte. Et pourtant au départ ce n’était pas gagné. Pourquoi ? Car a la lecture des premières pages, j’ai eu l’impression de lire un documentaire. L’auteur fournit en effet un énorme travail de documentation. On apprend plein de chose sur la situation géopolitique de ce coin du monde. Je me suis un peu ennuyée à la lecture des premières pages je dois bien le reconnaître (j’ai même relu les vingt premières pages deux fois). Et puis je sais pas pourquoi ces longues descriptions passent au final supers bien! Car oui, dis comme ça, on pourrais penser a un ennuyeux traité d’histoire géopolitique mais non. Ça se lit super bien au contraire :) Pukhtu est un fabuleux roman de guerre. Je crois même qu’au peu le qualifié de chef d’œuvre comme le dit si bien la jacket!
Après j’ai aussi beaucoup aimé la galeries de personnages que l’on suit tout au long de ces 800 pages. J’ai aime aussi bien les personnages que l’on pourrait dire du bon cote de la force que les autres. Oui j’avoue, j’ai aimé Sher Khân, ce chef de clan qui finira par s’allier aux talibans et par commettre des atrocités.
Bref Pukhtu, Primo est une super bonne surprise. Je vous recommande vivement de le lire pendant que moi je vais me procurer et lire le tome deux.
La quatrième de couverture : Le terme pukhtu renvoie aux valeurs fondamentales du peuple pachtoune, l’honneur personnel – ghairat – et celui des siens, de sa tribu – izzat. Dire d’un homme qu’il n’a pas de pukhtu est une injure mortelle. Pukhtu est l’histoire d’un père qui, comme tous les pères, craint de se voir privé de ses enfants par la folie de son époque. Non, plutôt d’une jeune femme que le remords et la culpabilité abîment. Ou peut-être d’un fils, éloigné de sa famille par la force du destin. À moins qu’il ne s’agisse de celle d’un homme cherchant à redonner un sens à sa vie. Elle se passe en Asie centrale, en Afrique, en Amérique du Nord, en Europe et raconte des guerres ouvertes et sanglantes, des conflits plus secrets, contre la terreur, le trafic de drogue, et des combats intimes, avec soi-même, pour rester debout et survivre. C’est une histoire de maintenant, à l’ombre du monde et pourtant terriblement dans le monde. Elle met en scène des citoyens clandestins.
Prochaine lecture : Sauf d’Herve Commere.