Je viens de finir Les fantômes du vieux pays de Nathan Hill.
Ce gros pavé de près de 1000 pages raconte les événements de 1968 à Chicago à travers l’histoire de Faye Andresen-Anderson. Tout commence par un jet de pierres sur le gouverneur Packer, candidat à la présidentielle. Pendant ce temps, Samuel Anderson, le fils de Faye, professeur de littérature est pris dans la tourmente : une étudiante tente de le faire virer, son éditeur qui lui a verser un énorme à valoir pour un roman qu’il n’a jamais écrit menace de le traîner en justice. Il ne trouve de réconfort que dans un jeu en ligne où il passe le plus clair de son temps. Pour tenter de sauver ce qui peut l’être, Samuel propose à son éditeur d’ecrire un livre témoignage sur sa mère. Comme elle refuse de lui parler et s’obstine à garder le silence, Samuel décide de reconstituer les événements en allant à la rencontre de ceux qui l’on côtoyé. C’est ainsi qu’il part rendre visite à son grand-père désormais sénile au fin fond de l’Iowa avant de partir à la rencontre d’Alice, une camarade de fac de sa mère, ancienne hippie, leader de la contestation féminine de l’époque.