Mathilde Monnet : 14 ans, harcelée

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on 21 octobre 2016

14 ans harcelée Je viens de lire le témoignage de Mathilde Monnet sur le harcèlement scolaire. Son livre sobrement intitulé 14 ans, harcelée, raconte ses deux ans de cauchemars. Mathilde a 11 ans quand elle rentre au collège. Elle souffre d’une malformation de la mâchoire qui l’empêche de fermer la bouche et pour elle devra subir quelques années plus tard une opération. Ça commence par une moquerie puis les insultes se font régulières. Elle est ensuite battue puis carrément passée à tabac. De trois, ses bourreaux sont passés à la classe entière. Mathilde n’a plus de répit. Pour survivre alors qu’on la pousse au suicide (ses agresseurs allant jusqu’à le lui suggérer explicitement) elle se met en tête de provoquer ses tortionnaires. Son arme ? La parole. Mais Mathilde ne parvient jamais à prendre vraiment le dessus. Jusqu’au jour où au bord de passer à l’acte, elle a un déclic et les dénonce.

J’ai été choquée par la violence grandissante des autres élèves à l’égard de Mathilde. On dit que les enfants ne sont pas bons entre eux mais là ca dépasse l’entendement! J’ai été surprise de voir combien l’effet de groupe pouvait fonctionner. Si seulement trois élèves ont commencé à insulter Mathilde a l’entrée en sixième, à la fin c’est toute sa classe et meme des élèves d’autres classes qu’elle ne connaît pas!

J’ai été choquée aussi que pendant deux ans personne parmi le personnel éducatif que ce soit un enseignant ou un surveillant n’ait rien vu, rien détecté, ne se soit jamais posé de questions! Mathilde a tenté de dénoncer ses agresseurs auprès d’un professeur mais celui-ci n’y a pas prete attention. Je peux comprendre que deux élèves qui chahutent une fois en cours (surtout en cours de sport) on laisse couler mais quand c’est récurrent ?

j’espere en tout cas que ce livre ouvrira les yeux de ceux qui ont face à eux des victimes de harcèlement scolaire et ne font rien. Il faut en effet savoir que le harcèlement touche aujourd’hui un élève sur dix! C’est énorme! Il faut avoir à l’esprit aussi que pour certains cela ne se termine pas aussi bien que pour Mathilde Monnet!

La quatrieme de couverture : De la sixième à la cinquième, dans l’indifférence de l’équipe éducative et cachant tout à sa famille, Mathilde endure insultes, brimades et humiliations quotidiennes au collège. Elle vit dans la honte, la peur, la culpabilité de ne pas savoir se défendre. Elle se débat au milieu de la haine pour pouvoir survivre et frôle à plusieurs reprises le suicide. Jusqu’au jour où elle trouve enfin une porte de sortie : l’écriture. 14 ans, harcelée est le journal de Mathilde, une adolescente précoce, qui décrit étape par étape sa longue descente aux enfers, l’acharnement et la violence, dont elle a été la victime.
Un document unique qui nous entraîne au cœur de la spirale du harcèlement scolaire et de la psychologie adolescente. Avec ses mots d’adolescente, Mathilde Monnet décrypte avec crudité ce terrible fléau qui touche un enfant sur dix et les pousse parfois à commettre l’irréparable.
Mathilde Monnet a 15 ans. Elle est actuellement en classe de seconde. Bonne élève et passionnée de lecture, 14 ans, harcelée est son premier livre.

Prochaine lecture : Un ete 42 de Herman Raucher

Au-delà d’un destin de Jean-Marc Dhainaut

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on 19 octobre 2016

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Aujourd’hui on va parler bouquin. J’ai reçu dans le cadre d’un partenariat sur Livr@ddict, Au-delà d’un destin de Jean-Marc Dhainaut (un grand merci à l’auteur pour cet envoi).

Maxime Delcote vit dans le nord de la France avec sa mère, Julienne et sa petite fille, Sophie gravement malade. Un beau matin, il part au travail mais a un accident de voiture; il se réveille en 1214 en plein Moyen-Age. Tout le monde l’appelle Jean et il est garde au château. Mais alors qu’il ne se rappelle de rien, il est jeté dehors par le capitaine des gardes qui n’apprécie pas la plaisanterie. Il est recueilli alors par Bertrand, un paysan qui l’a ramassé dans l’enclos de ses porcs. Dans la chaumière de Bertrand, il fait la connaissance d’Elise, sa femme et d’Adeline, sa fille. Petit à petit Maxime tombe amoureux de la jeune fille même s’il ne perd pas l’espoir de repartir à son époque retrouver sa mère et sa fille. Pendant ce temps, la guerre se rapproche du village et l’inquiétude grandit parmi les villageois.

Mon avis ? Mouais. J’ai été très déçue. Ce roman manque cruellement d’originalité. C’est très convenu.

[Attention si vous continuez votre lecture, je risque de vous spoiler un peu l’histoire]

Dès les premières pages, j’avais compris que Maxime avait eu un accident de voiture et qu’il était dans le coma à l’hôpital. Les voies qu’il entend, j’avais compris qu’il s’agissait du personnel médical ou de ses proches. Dans le dernier tiers du roman, c’est carrément dit explicitement. On a les BIP des machines de réanimation. On a aussi les termes médicaux d’un réanimation. On devine les médecins qui s’activent autour de Maxime et essaient de le réanimer. Bref rien de bien original et rien que du prévisible.

Même la fin est assez prévisible : Maxime est intervenu dans le passé, a changé le cours du destin et doit en payer les conséquences; c’est un poncif des voyages dans le temps ça! C’est pas très original, plutôt convenu aussi.

Le seul point original est la remise en cause des stéréotypes du Moyen-Age. L’auteur met en effet dans la bouche de son personnage de l’étonnement quand il confronte la réalité à ce qu’il a appris des moeurs de son époque. Les paysans de cette époque ne seraient ainsi pas sales et ne jureraient pas comme des charretiers. J’ai aimé l’idée de relativiser. Malheureusement cela ne suffit pas à faire un bon roman.

Bref Au-delà d’un destin de Jean-Marc Dhainaut est pour moi une grosse déception. Je m’attendais à quelque chose de bien mieux que ça.

La quatrième de couverture : 2013, Maxime Delcote, ouvrier à l’usine, vit modestement dans un coron du Nord avec sa mère et sa fille de 8 ans, Sophie, gravement malade. An de grâce 1214, un matin, Maxime se réveille en plein Moyen Âge. Il est garde dans un château et ne comprend rien à ce qui lui arrive, ni même pourquoi on l’appelle d’un prénom qui n’est pas le sien. Le croyant devenu fou, ses supérieurs le jettent dehors. Là, le destin se met en marche. Seule la jolie Adeline semble le comprendre. Maxime osera-t-il lui avouer ses sentiments? Reverra-t-il les siens? Devra-t-il défier son propre destin au risque d’en payer le prix ? Le temps est malléable et quand on a passé la frontière, tout est possible…

Prochaine lecture : Les traqueurs de Antoine Bombrun

Je vois la vie en rose avec Birchbox

Posted in Beauté
on 16 octobre 2016

Il y a quelques jours Vente-privée proposait une vente Birchbox : vous pouviez acheter un abonnement de deux mois pour le prix d’un et/ou un bon d’achat de 40 euros sur le shop à moitié prix. Comme je voulais profiter du bon d’achat sur le shop, j’ai pris aussi l’abonnement. Ça peut paraître bizarre mais en fait pas tant que ça puisque pour ne pas payer les frais de port, il faut un abonnement. En effet les commandes sont expédiées gratuitement avec la box du mois suivant.

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Du coup j’ai reçu hier la box d’octobre intitulée La vie en rose. Pourquoi ce thème ? Parce que ce mois-ci, c’est octobre rose bien sûr. Vous savez le mois consacré au dépistage et aux soins du cancer du sein.

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Du coup, la box est rose. Comme chaque fois, elle contient cinq produits. Moi j’ai eu :

  • Lotion micellaire Embryolisse (100ml)
  • Shampoing pur volume HIP (30ml)
  • Crème visage anti-âge Huygens (10ml)
  • Crème pour les pieds à la noix de coco Burt’s Bees
  • Pinceau blush IBY Beauty

Alors ? Alors ? Pour une fois j’ai été agréablement surprise. J’ai été ravie de recevoir un produit Embryolisse, marque que j’aime bien; j’ai été aussi ravie d’avoir la crème pour les pieds Burt’s bees. J’aime beaucoup cette marque pour ce qui est des baumes à lèvres alors pourquoi ne pas tester autre chose ? Dans les deux cas en plus j’ai trouvé que la taille du produit était tout à fait satisfaisante.

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En ce qui concerne les deux autre produits, je n’ai rien trouvé à y redire. Je crois avoir déjà eu des produits de la marque Huygens. Pas cette crème certes mais qu’importe. Elle me semble coller avec mon profil beauté. Pour une fois, ils semblent avoir pris en compte les informations fournies par leurs abonnés. C’est un bon point.

Le pinceau blush IBY Beauty me parait bien aussi. Il est tout doux. Là où le bât blesse un peu c’est que les abonnées pouvaient choisir entre un pinceau fond de teint ou un pinceau blush. Moi, je n’ai pas eu le choix. Je ne sais pas pourquoi, il m’a été impossible d’indiquer un choix quelconque à la commande. Bon c’est pas grave, les deux m’allaient. Il n’en demeure pas moins que j’ai pas trouvé cela très juste!

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Bref ce mois-ci, Birchbox fait presque un sans faute. Voyons voir maintenant la box de novembre. On nous annonce une box sur le thème du cocooning et du Do it yourself.

Vous avez envie, vous aussi, de vous abonner à Birchbox ? N’hésitez pas à vous inscrire en cliquant ici (vous gagnerez cinq euros sur le shop en plus).

Stasi child de David Young

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on 13 octobre 2016

stasi-childJ’ai lu Stasi child de David Young  à paraître aujourd’hui aux éditions Fleuve noir. Nous voilà à Berlin Est en pleine guerre froide. Le corps d’une adolescente est retrouvée dans un cimetière, tout proche du mur. A première vue, tout laisse penser qu’elle fuyait vers l’Est et qu’elle a été abattue par les gardes frontières de l’Ouest. Dépêchés sur place, Karin Muller et son adjoint Werner Tilsner de la Kripo découvrent très vite qu’il n’en est rien. Sous le contrôle de la Stasi, ils vont tenter d’identifier la victime. Mais, Karin dont l’histoire personnelle trouve un étrange écho dans ce meurtre ne veut pas se contenter de ça et veut à tout pris retrouver l’assassin de cette fille. Elle ne va pas hésiter à mettre sa carrière en jeu pour mener à bien cette enquête. Pendant ce temps, le mari de Karin disparaît. Karin découvre alors qu’il est accusé de trahison envers la république démocratique. Elle va devoir faire un choix difficile.

Mon avis ? J’ai beaucoup aimé ce thriller. J’ai aimé le fait que ça se déroule en RDA et que l’on vive les choses du point de vue d’une communiste convaincue. Pour Karin Muller en effet, l’Ouest est une Sodome et elle ne comprend pas la fascination de son mari pour ce qui vient de la. Ça, c’est quelque chose que j’ai trouvé particulièrement original. En effet généralement, l’Allemagne de l’Est est vu comme l’ennemi, comme le pays à fuir. Là Karin ne remet jamais en cause le bien-fondé de tout ça. Jamais elle ne se demande si finalement la vie ne serait pas meilleure en RFA. Même après sa virée à l’Ouest pour récupérer la limousine, elle ne semble pas plus attirée par l’Ouest.

Karin ne se rend jamais compte non plus qu’elle est manipulée, qu’on lui ment. Si elle doute des photos montrant son mari embrassant une adolescente, jamais elle ne s’interrogera sur le fait qu’il veuille divorcer ou qu’il soit passé à l’Ouest sans lui en avoir parlé. J’ai été un peu sciée que Karin ne doute jamais (ou presque). Elle va douter pour ce qui concerne le meurtre de l’adolescente mais jamais pour ce qui la concerne de près. C’est assez fou quand on y pense. En lisant la quatrième de couverture, j’avais pensé justelent qu’elle remettrait en cause ses certitudes. Mais en fait non, il n’en est rien.

C’est vraiment ce qui fait la force de ce roman. Stasi Child est en effet particulièrement intéressant à cause du gros travail de documentation que l’auteur a fourni mais aussi pour le point de vue qu’il adopte à mon sens.

Après j’ai aimé l’ambiance sombre de ce roman. J’ai aimé aussi sa construction. En effet si au début les chapitres alternent entre Karin et son mari, Gottfried, très vite, les chapitres alternent aussi avec Irma, une adolescente cloitrée dans une maison de correction. Si au début , on voit pas trop ce que l’histoire d’Irma a à voir la-dedans, très vite les choses se mettent en placent. Les pièces du puzzle se mettent progressivement en place.

En bref, le premier roman de David Young, Stasi Child est un excellent thriller. Je vous le recommande :)

La quatrième lecture : À Berlin au temps du Mur, la méfiance est la règle et la confiance, un luxe. Vous ne saurez jamais quelle question peut vous trahir.

Hiver 1975, Berlin-Est. Karin Müller et Werner Tilsner, officiers de police, sont dépêchés au cimetière près du mur de Berlin afin de mener une enquête sur le meurtre d’une adolescente. Les journaux affirment que la jeune fille a été fusillée par une patrouille frontalière de l’Ouest alors qu’elle fuyait vers l’Est. Toutefois, l’autopsie prouve que la scène de crime a été modifiée et la fille violée et assassinée. On ordonne à Tilsner et Müller de s’en tenir à la recherche de l’identité de la victime, et de rester discrets. Trouver le coupable ne semble pas être la priorité… En dépit de sa loyauté sans faille envers le régime, Müller s’engage corps et âme dans l’enquête. Elle refuse de laisser échapper le coupable. Mais elle est surveillée de très près et ceux qui veulent entraver ses recherches sont nombreux. Lorsque son propre mari disparaît, Karin va se demander qui est véritablement son ennemi et choisir son camp.

Prochaine lecture : Black Coffee de Sophie Loubière