La viande des chiens, le sang des loups de Misha Halden

Posted in Lecture
on 10 novembre 2016

imageJe viens de terminer la lecture de La viande des chiens, le sang des loups de Misha Halden à paraître aujourd’hui aux éditions Fleuve.

L’histoire débute avec la lettre d’un soldat  à sa fille à naître. Puis on se retrouve chez un écrivain en mal d’inspiration qui a choisi de vivre loin du monde. Un beau jour, il trouve un homme dans son salon en train de fouiller ses papiers. Ils se battent et Rory, le propriétaire de la maison le maîtrise. Une mystérieuse femme-enfant fait irruption. L’homme parvient à se dégager et se suicide. Lupa, la femme qui a déboulé ce soir-là revient avec à ses trousses deux hommes. Ils enlèvent Rory et Lupa et les emmènent dans un manoir isolé. Là Rory apprend progressivement les tenants et les aboutissants de toute cette histoire.

Mon avis ? Bof. Je n’ai pas été sensible à cette histoire abracadabrante qui essaie de jouer avec la légende des Templiers et les contes du Moyen-Age. Cette histoire de lignée de filles que l’on élève comme des guerrières, que l’on garde à l’abri du monde, que l’on brise par tout les moyens n’a pas su me convaincre!

J’ai pas vu l’intérêt de la longue lettre du départ. Cette lettre d’un soldat de la première guerre mondiale à sa petite Jeanne, sa fille à naître trouve sa justification à la fin de l’histoire de Rory et Lupa. Franchement, moi, je n’ai pas vu ce que cela apportait à l’affaire. Et puis j’ai été déçue : le soldat est agressé dans le train qui le ramène chez lui. Ça commençait à devenir intéressant à ce point et je m’imaginait une enquête sur cette agression. Un truc du genre. Mais pas du tout!

Bref, La viande des chiens, le sang des loups ne m’a pas plu du tout.

La quatrième de couverture : « J’avais vu tout ça dans cette môme et j’aurais aimé être comme elle. Mais on peut s’écorcher autant qu’on veut, on change pas la viande dont on est fait. » 1917. Un jeune soldat écrit des lettres à l’enfant, le sien, celui qu’il ne connaîtra pas. Il lui dit les hommes, leur rudesse et la douceur des livres, l’importance des mots. Il est assis dans un train qui le conduit vers des jours meilleurs. Mais une femme le fixe du regard depuis un bon moment. Dans les soubresauts réguliers du wagon, celui qui avait échappé aux séquelles physiques de la Grande Guerre tombe sous la sauvagerie des coups de stylet. 2015. Rory est un vieux chien sans plus de collier qui a fui Paris la grise pour un coin paumé de campagne où il savoure chaque minute de son isolement. Lui et ses velléités d’auteur qui n’a jamais réussi à se faire publier, lui qui hait les débuts, qui ne sait jamais par où commencer, va raconter une histoire dingue de tendresse et de cruauté, une histoire d’humanité brute qui lui est arrivée. Tout commence le jour où, en rentrant chez lui, il tombe nez à nez avec un rôdeur en train de mettre à sac son salon. Une fille surgit alors comme une furie et séquestre l’espace de sa présence. Le type se suicide. Cette fille, c’est Lupa, sorte de femme-enfant sortie des bois qui fait irruption dans la vie de Rory pour lui redonner la sensation d’exister. D’où vient-elle ? Qui sont ceux qui la traquent ? Est-elle la chasse gardée d’une confrérie d’illuminés ? Et que vient faire Rory dans cette histoire ? Lui qui cultive gentiment sa misanthropie depuis une décennie va devoir revoir sa copie. Dans ce roman en forme de conte initiatique noir, il est question des origines dont on ne se détache jamais, d’emprise psychologique et physique, de disparitions, d’animaux et d’hommes, de valeurs fondamentales qu’il est temps de remettre au goût du jour… D’humanité prise à la gorge et qui ne demande qu’à se défaire de ses liens.

Prochaine lecture : L’enfant qui criait au loup.

Coffret Blockbuster Estee Lauder 2016

Posted in Make up, Soin
on 9 novembre 2016

Tous les ans pour les fêtes de fin d’année, Estée Lauder sort une valisette contenant ses best-sellers. C’est le fameux Blockbuster (pour revoir les versions 2014 et 2015 c’est par ici). Cette année encore je me suis jetée dessus dès sa sortie en magasin. Il faut dire qu’il vaut sacrément le coup!

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A l’intérieur de la valisette, on trouve les trois mêmes produits de soin que l’an passé. on retrouve en effet un démaquillant pour les yeux, une crème de soin Revitalizing Supreme et un sérum anti-age Advanced night repair. Surprise par contre cette année, puisque le sérum est proposé en taille vente soit 30 ml. Pour info le sérum à lui seul coûte 81 euros sur le site de la marque!

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Côté maquillage, on trouve un mascara Somptous Extreme (pas de surprise, on a eu aussi le même l’année dernière). Il s’agit d’un mascara volumateur.

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On trouve également deux rouges à lèvres de la gamme Pure color Envy. Le premier en teinte Discreet, un joli nude et le second en teinte Envious, un beau rouge. Ces deux rouges à lèvres que l’on retrouve bien évidemment dans la collection permanente, se sont trouvés relookés pour l’occasion. Exit, le traditionnel tube bleu, bonjour, le tube noir et or.

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L’ensemble est complété par un gloss de la collection Pure Color Envy Gloss en teinte Reckless Boom, un joli rose brillant. Je ne suis pas fan des gloss mais là, la couleur est tellement jolie que je le porterais volontiers aux beaux-jours.

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Le coffret ne serait pas complet sans une palette pour les yeux et les joues :) Cette année la palette s’habille de noir et de blanc et propose 16 fards à paupières et trois blush sculptant en édition limitée (27 – Luminizer, 28 – Rosy Glow et 29 – Sculpting Bronzer). Elle contient un grand miroir et est accompagnée d’un petit applicateur mousse et d’un pinceau large pour l’application. Franchement, les fards sont magnifiques. J’adore le prune (Current desire) et le gris métallisé (Ominous) de la deuxième ligne.

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Cette année, le blockbuster d’Estée Lauder est d’un excellent rapport qualité/prix. On a pas moins de cinq produits taille vente dont un qui a lui seul vaut quasiment le prix du coffret (99 euros soit dit en passant). Je ne regrette pas mon achat :)

Et vous, vous comptez craquez pour le blockbuster Estée Lauder 2016 ?

La peur de Stéphan Zweig au théâtre Michel

Posted in Au théatre ce soir
on 8 novembre 2016

Il y a quelques semaines, je suis allée au théâtre Michel voir l’adaptation de la nouvelle de Stéphan Zweig, La Peur.

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Nous voila dans les années cinquante. Irène femme au foyer, trompe son mari Fritz, un avocat pénal qui délaisse sa famille pour son travail. Un soir, en sortant de chez son amant, elle est abordée par une femme qui se prétend être la petit ami de l’homme en question; Elle interdit à Irène de revenir et lui réclame de l’argent en échange de son silence. Dès lors, Irène vit dans l’angoisse que son mari apprenne sa liaison et ne demande le divorce.

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J’ai beaucoup aimé cette adaptation de la nouvelle de Zweig. Bon je n’ai pas lu la nouvelle en question mais peu importe. J’ai été dérouté au début. En effet, le rideau s’est levée avant même que tous les spectateurs ne soient assis et les personnages ont commencé à s’activer sur scène en silence. Franchement ça fait drôle parce que l’on ne sait pas si la pièce à commencer vraiment ou pas. Les gens continuent à parler, à s’agiter dans le public. En plus ce soir-là, la salle avait ouvert avec un peu de retard donc on ne savait pas trop à quoi s’en tenir. Toutefois passée la première surprise, j’ai malgré tout trouvé, cela intéressant. J’ai aimé le côté un peu voyeur qui est attribué d’emblée au public.

Après j’ai beaucoup aimé aussi l’ambiguïté qui entoure le personnage de la femme qui harcèle Irène. Tout du long, on se demande si elle est réelle ou bien si elle matérialise la conscience d’Irène.

La mise en scène est diablement efficace. on pourrait se croire dans un thriller Hitchcock y a pas à dire!

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Franchement j’ai beaucoup aimé. Je vous conseille vivement de réserver vos places pour La Peur d’après une nouvelle de Stéphan Zweig.

C’est où ?

La Peur

Théâtre Michel

38 rue des Mathurins

75008 Paris

Du jeudi au dimanche à 19h00

jusqu’au 31 décembre 2016

La Pierre d’Isis, tome 1 : Isulka la Mageresse de Dorian Lake

Posted in Lecture
on 7 novembre 2016

la-pierre-disisJ’ai reçu et lu dans le cadre d’un partenariat sur Livr@ddict, le premier tome de La pierre d’Isis de Dorian Lake intitulé Isulka la Mageresse paru aux éditions Lune Ecarlate (un grand merci à l’éditeur pour l’envoi).

Avant que je ne vous raconte un peu de quoi il retourne, je peux déjà vous dire que j’ai beaucoup aimé et que j’ai hâte que le tome 2 paraisse!

L’histoire ? Isulka est une mageresse. Elle maitrise le feu et se produit dans différents cabarets parisiens. Mais elle est endettée et ses créanciers ne tardent pas à se rappeler à elle. Elle décide alors de trouver du travail.  Elle se rend chez un lord Anglais qui cherchent des hommes de main. Elle y fait la connaissance d’un italien, Scipione. Tous les deux sont engagés par l’anglais Sir Ladd pour voler une bague qu’on lui aurait dérober et que le voleur s’apprête à vendre. Scipione et Isulka réussisse à récupérer la bague dans un cabaret mais l’italien décide de faire cavalier seul et drogue Isulka avant de l’abandonner.  Celle-ci est retrouvée par leur employeur à tous les deux. Elle accepte de partir en chasse avec l’homme de main de l’anglais. Ils retrouvent Scipione et Isulka réussit à récupérer la bague qu’elle passe à son doigt. Alors qu’elle réussit à fausser compagnie à l’anglais, elle est enlevée par des égyptiens adeptes de Seth. Ces derniers voient en elle la réincarnation de la déesse Isis.

Mon avis ? franchement j’ai beaucoup aimé. J’ai trouvé à ce roman un petit air d’Indiana Jones ou  du réveil de la momie. Vous voyez le genre ? Perso, j’ai aimé que l’histoire se déroule au XIX siècle à Paris et en Egypte. J’ai aimé le recours à la magie sans que pour autant cela soit omniprésent. Isulka ne fait que très peu appel à sa magie. Il faut dire que l’Église veille (un peu comme au XVème siècle quand on pourchassait les sorcières). Du coup cela force l’auteur a ne pas user de raccourci et ça c’est top!! Bon il y a des choses vu et revu : tiens le fait qu’Isulka met la bague et ne peut plus la retirer. Et ça ou encore, le fait qu’elle a été choisi par Isis elle-même à travers la bague. C’est un peu convenu ça, vous ne trouvez pas ? J’ai en tout cas l’impression d’avoir vu ça un million de fois tant au cinéma qu’en littérature. Il n’empêche que pour La pierre d’Isis de Dorian Lake, cela fonctionne :)

Bref, j’ai beaucoup, beaucoup aimé ce premier tome. A quand maintenant la suite ?

La quatrième de couverture : Isulka est une mageresse marginale, un peu vénale, mais surtout très endettée, vivotant en donnant des spectacles de magie dans des cabarets parisiens. Scipione est un spadassin vénitien comme on n’en fait plus, un reliquat du passé exilé de la Sérénissime, trahi par ses pairs et en quête de Vendetta. Recrutés par un employeur anglais pour subtiliser une bague qu’on lui aurait dérobée, la mission se révèle sous un tout autre jour lorsqu’ils découvrent la valeur réelle et symbolique du joyau. Plus question pour Isulka et Scipione de travailler à prix bradés. L’appât du gain les mènera de Paris au Caire, de coups bas en coupe-gorges, une course-poursuite s’engageant entre les protagonistes, des espions, des criminels et une inquiétante secte égyptienne…

Prochaine lecture : La viande des chiens le sang des loups