Black coffee de Sophie Loubière

Posted in Lecture
on 23 novembre 2016

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J’ai lu le très remarqué Black coffee de Sophie Loubière et il est temps pour moi de vous en parler un peu (et ce d’autant plus que la suite est paru il y a peu aux éditions Fleuve).

L’histoire ? Dans les années 60, dans une ferme isolée sur la mythique route 66, une famille est sauvagement assassinée. Seuls le fils, Desmond et la mère s’en tirent. Pendant des années, Desmond n’aura de cesse de retrouver le meurtrier de sa petite soeur et de sa tante enceinte. Dans les années 2000, la famille Lombart entreprend la route 66 à partir de Chicago mais le père disparait en route. Lola sa femme revient aux États-Unis pour tenter de le retrouver, sans succès. Alors qu’elle repart, elle fait la connaissance de Desmond. Quelques années plus tard, elle revient avec ses enfants : elle a en effet reçu de son mari Pierre un cahier retraçant les meurtres commis par un serial killer sur la route 66. Elle retrouve Desmond. Avec lui, elle traque le tueur dans l’espoir de retrouver Pierre.

Mon avis ? J’ai beaucoup aimé ce thriller!! Bon déjà j’ai adoré l’horoscope qui ouvre chaque chapitre. C’est sans doute anecdotique mais j’ai bien aimé :)

Bon c’est pas là le plus important. Avec Black Coffee, on suit la traque d’un meurtrier qui sévit sur la mythique route 66 depuis les années 60. J’ai beaucoup aimé l’alternance entre les chapitres qui racontent l’histoire de Desmond et ceux qui racontent celle de Lola et de sa famille. Il cherche le meurtrier qui a décimé sa famille. Elle cherche son mari mystérieusement disparu trois ans auparavant sur la route. Ce dernier reprend contact en lui envoyant un mystérieux récit de meurtres commis sur la route. Parmi ces crimes, celui de la famille de Desmond.

J’ai trouvé la ballade le long de la mythique routé 66 à la suite de Lola et de ses enfants sympathique.

Bref, j’ai beaucoup aimé Black Cofee de Sophie Loubière. Maintenant faut que je vous parle de la suite : White Coffee, paru il y a quelques semaines aux éditions Fleuve noir.

La quatrième de couverture : Juillet 1966. Dans la petite ville perdue de Narcissa, Oklahoma, une maison isolée en bordure de la mythique route 66 est la cible d’un tueur sanguinaire. Une femme enceinte et une fillette sont assassinées, une mère et son fils Desmond grièvement blessés. Le jeune garçon va grandir à l’ombre de ce dossier jamais élucidé par la police, hanté par la figure du tueur, sous le regard d’une mère psychologiquement détruite et à des milliers de kilomètres d’un père absent le jour du drame, et qui n’a eu de cesse de raviver la culpabilité de son fils. Si seulement tu n’avais pas attaché le chien…
2011. Devenu journaliste puis professeur de criminologie à l’université, Desmond G. Blur décide de quitter Chicago pour s’installer en Arizona dans la maison de son père décédé. Une ultime tentative du fils pour se rapprocher de son père et s’en faire pardonner, sans savoir que celui-ci, d’outre-tombe, l’a peut-être mis sur la voie de la réconciliation avec leur passé. Car l’arrivée dans le secteur d’une femme vient bientôt réveiller les démons passés de Desmond : Lola, une femme au comportement étrange qui voyage seule avec ses deux enfants, visitant des villes fantômes. Une Française dont Desmond découvre vite que, sous couvert de jouer les touristes, elle recherche son mari littéralement volatilisé trois ans plus tôt sur la route 66. Ce dernier lui aurait fait parvenir un cahier, seul indice de la piste à suivre. Un cahier contenant un récit qui, s’il n’est pas l’œuvre d’un mythomane, est la preuve de l’existence d’un des plus ahurissant criminel que l’histoire des Etats-Unis ait connu… et dont le chemin sanglant traversait déjà la petite ville de Narcissa en Oklahoma l’été 1966.

Prochaine lecture : Chanson douce de Leila Slimani

Rupture pour tous

Posted in Ciné, cinéma
on 22 novembre 2016

J’ai pu voir en avant-première Rupture pour tous, le premier film d’Eric Capitaine au cinéma mercredi 23 novembre.

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L’histoire ? Mathias Lonisse (Benjamin Lavernhe) est le créateur de la société Love is dead, une société qui rompt à la place de ceux et celles qui pour une raison ou une autre préfèrent éviter cette tache pénible. Au cours d’une de ses missions, il fait la connaissance de la belle Juliette (Elisa Ruschke), fraîchement séparée. Licenciée par son patron qui vient de se faire larguer par les soin de Maxime, elle se pointe chez lui et le force à l’engager. Maxime finit par céder. Tout irait pour le mieux si sa mère n’avait pas décider de quitter son père et l’avait pour se faire mandater pour rompre…

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Rupture pour tous est une comédie sympathique mais sans plus. J’ai pensé tout de suite à L’arnacoeur. Oui mais non. Autant j’avais adoré L’arnacoeur, autant là j’ai trouvé que Rupture pour tous ne cassait pas trois pattes à un canard.

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Certes il y a quelques bonnes idées mais ça ne suffit pas. Certaines scènes frôlent la caricature et le cliché : la manif pseudo-femen, le pote qui drague tout ce qui bouge, la nana qui son ex post-rupture faisant fi de toute dignité, etc… Ça nous tire juste un petit sourire sans plus. Le sexisme qui transpire du film est aussi un peu horripilant. Enfin, je n’ai même pas réussi à compatir au malheur du père de Maxime. J’ai pas réussi à trouver la moindre sincérité dans le jeu du personnage. Et même si on considère que le but du scénariste était de faire détester son personnage et bien ça marche pas! Prenez la scène du pull: ça tombe complètement à plat alors que ça se voudrait une scène comique.

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A côté de ça, Eric Capitaine n’exploite pas assez son personnage principal et ne parviens par la même occasion pas à sauver son film : quelle est l’histoire de Matthias ? est-ce un misogyne patenté ? Un cœur brisé ? Ah non cette dernière hypothèse semble hautement improbable vu qu’il semblerait que son dernier chagrin d’amour remonte au … CM2! J’ai été perplexe aussi face aux deux romances qui jalonnent le film. Je pensais qu’une romance allait naître entre Maxime et Juliette. Et bien non, pendant un long moment c’est une conseillère conjugale interprétée par Aïssa Maïga que Maxime va flirter. Mais voilà, le mensonge ne fait pas bon ménage avec l’amour (c’est pas un peu cliché ça aussi ?)

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En bref avec Rupture pour tous, on passe un bon moment mais sans plus.Voilà, je crois que je vous est tout dit :)

Les Lip Lingerie de NYX

Posted in Make up
on 20 novembre 2016

Apres en avoir entendu du bon et du moins bon, j’ai fait le mouton et j’ai couru à la nouvelle boutique NYX à La Défense me procurer les fameux Lip Lingerie histoire de me faire un avis moi aussi.

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La gamme comporte douze teintes nudes allant du rose au brun chocolat en passant par le beige nude et le gris. Toutefois en boutique, je n’ai pas trouvé toute la gamme. Le succès est tel que j’ai dû pas mal farfouiller pour en dénicher quelques-uns déjà. Alors est-ce que ce succès est mérité ? C’est ce que nous allons voir tout de suite.

J’ai donc pris trois Lip Lingerie de Nyx à savoir : Embellissement / Embellishment  (02), Baby Doll / Nuisette (11) et Exotic / Exotisme (12). Il s’agit d’un lavande pour le premier (attention le rendu est très différent sur les lèvres et dans le tube : dans le tube, je le voyais plus rose que ce que c’est en réalité), un corail très pale et un brique. Je vous montre les swatches ?

Aussitôt acheté, aussitôt testé. J’ai commencé mon test avec Exotisme, le joli brique et je l’ai poursuivi avec Embellissement , le lavande. L’application est facile grâce à son embout mousse étroit, on atteint les coins des lèvres sans s’en mettre partout. C’est un bon point.

Passée l’application par contre, ça se gâte! Les Lip Lingerie de Nyx sont très, très inconfortables. J’ai eu l’impression d’avoir les lèvres gercées à mort. La matière donne la sensation de se rétracter. Visuellement ça craquelle. Toutes les ridules des lèvres sont marquées. Une horreur!! Le pire je crois bien que c’est Embellissement.

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J’avais lu que selon les teintes, c’était différent, que certaines étaient plus confortables que d’autre en raison d’une texture variant d’une teinte à l’autre. Désolée de vous le dire, c’est pas le cas. Je n’ai senti aucune différence entre les trois teintes que j’ai prises. Elles sont aussi inconfortables les unes que les autres.

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Après côté tenue, c’est moyen. Si ça ne transfert pas sur les verres, ça ne tient pas au delà du déjeuner. Il faut en remettre à tous les coups. Ça ne serait pas grave si le produit était agréable à porter mais là non.

Bon pour moi, les Lip Lingerie de Nyx Cosmetics sont une grosse déception!

Et vous, vous avez testé les Lip Lingerie de Nyx Cosmetics ? Vous en pensez quoi ?

L’enfant qui criait au loup de Gunnar Staalesen

Posted in Lecture
on 18 novembre 2016

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Je viens de finir L’enfant qui criait au loup de Gunnar Staalesen. Cette histoire est la douzième enquête du privé Varg Veum. L’histoire débute alors que Veum a rendez-vous avec une ancienne collègue de la protection de l’enfance. Cette dernière lui annonce qu’un de ses anciens protégés est accusé de meurtre. Et voilà Veum parti dans ses souvenirs : on remonte ainsi en 1970 l’année où il a rencontré le petit Janegutt. Puis en 1974 alors qu’il a six et que son père adoptif est mort d’une chute dans l’escalier de la cave. Sa mère s’est accusée et a été condamnée à huit ans de prison. Dix ans plus tard, Veum est appelé dans le nord du pays où un adolescent est retranché dans la montagne après le double meurtre de ses parents adoptifs. Veum retrouve là Janegutt devenu Jan Egil. Tout porte a croire qu’il a tué ses deux parents. Veum persuadé qu’il est innocent et que tout ceci est lié au trafic d’alcool démantelé des années plus tôt mène l’enquête. Sans succès. Jan Egil est condamné. Dix ans plus tard, à Olso, Veum retrouve Jan Egil accusé du meurtre de l’ancien compagnon de sa mère biologique.

Mon avis ? J’ai beaucoup aimé ce roman. Première chose, j’ai beaucoup aimé le personnage de Varg Veum. C’est pas courant un privé qui officiait avant à la protection de l’enfance. Habituellement le privé est plutôt un ancien flic. Perso, je ne me souviens pas avoir vu un personnage de privé qui ai eu une autre carrière avant que flic. Maintenant j’aimerais bien voir ce que cela donne dans les autres histoires. Du coup je crois que je vais acheter les deux ou trois premiers tomes de la saga pour voir.

Bon après c’est la douzième enquête du privé mais c’est pas gênant si vous n’avez pas lu les précédents tomes. Après cette enquête est aussi un peu spéciale, je pense, au sein de la saga puisque c’est celle qui explique le changement de carrière de Veum. C’est un peu l’histoire fondatrice si je puis dire.

Ce qui est intéressant dans ce tome aussi, c’est qu’on a pas une mais trois enquêtes : la première alors que Veum est encore à la protection de l’enfance sur l’accident dans les escaliers qui a couté la vie à son père adoptif; la seconde dix ans plus tard pour le meurtre de ses seconds parents adoptifs; enfin lors du meurtre de son beau-père. La seconde en particulier occupe une bonne partie du roman et constitue une histoire dans l’histoire. Le fil conducteur reste bien sur Jan Egil.

Bref L’enfant qui criait au loup de Gunnar Staalesen est une bonne surprise. franchement je vous le recommande :)

La quatrième de couverture : Fut un temps où Varg Veum n’était pas détective privé. Fut un temps où il sévissait à la Protection de l’enfance, plein d’idéaux et de belles convictions. Varg se souvient de ses débuts et de ce môme arraché à une mère toxico, ballotté de famille d’accueil en famille d’accueil, sur fond de trafic d’alcool, et de meurtres déguisés en accident. Varg se souvient qu’on lui reprochait – déjà ! – d’en faire trop, de chercher à comprendre et de traquer les parents adoptifs comme s’ils étaient des suspects. D’ailleurs… Suivre une piste apportait son lot d’adrénaline, et une pointe de repartie bien sentie ! Varg Veum détective était né, exit la Protection de l’enfance. Mais voilà le type de passé qui peut vous revenir comme un boomerang en pleine face, lorsqu’un jeune gars accusé de double meurtre se réfugie au fond d’un fjord. Et que c’est vous qu’on appelle.

Prochaine lecture : Black Coffee de Sophie Loubière.