J’ai lu le très remarqué Black coffee de Sophie Loubière et il est temps pour moi de vous en parler un peu (et ce d’autant plus que la suite est paru il y a peu aux éditions Fleuve).
L’histoire ? Dans les années 60, dans une ferme isolée sur la mythique route 66, une famille est sauvagement assassinée. Seuls le fils, Desmond et la mère s’en tirent. Pendant des années, Desmond n’aura de cesse de retrouver le meurtrier de sa petite soeur et de sa tante enceinte. Dans les années 2000, la famille Lombart entreprend la route 66 à partir de Chicago mais le père disparait en route. Lola sa femme revient aux États-Unis pour tenter de le retrouver, sans succès. Alors qu’elle repart, elle fait la connaissance de Desmond. Quelques années plus tard, elle revient avec ses enfants : elle a en effet reçu de son mari Pierre un cahier retraçant les meurtres commis par un serial killer sur la route 66. Elle retrouve Desmond. Avec lui, elle traque le tueur dans l’espoir de retrouver Pierre.
Mon avis ? J’ai beaucoup aimé ce thriller!! Bon déjà j’ai adoré l’horoscope qui ouvre chaque chapitre. C’est sans doute anecdotique mais j’ai bien aimé :)
Bon c’est pas là le plus important. Avec Black Coffee, on suit la traque d’un meurtrier qui sévit sur la mythique route 66 depuis les années 60. J’ai beaucoup aimé l’alternance entre les chapitres qui racontent l’histoire de Desmond et ceux qui racontent celle de Lola et de sa famille. Il cherche le meurtrier qui a décimé sa famille. Elle cherche son mari mystérieusement disparu trois ans auparavant sur la route. Ce dernier reprend contact en lui envoyant un mystérieux récit de meurtres commis sur la route. Parmi ces crimes, celui de la famille de Desmond.
J’ai trouvé la ballade le long de la mythique routé 66 à la suite de Lola et de ses enfants sympathique.
Bref, j’ai beaucoup aimé Black Cofee de Sophie Loubière. Maintenant faut que je vous parle de la suite : White Coffee, paru il y a quelques semaines aux éditions Fleuve noir.
La quatrième de couverture : Juillet 1966. Dans la petite ville perdue de Narcissa, Oklahoma, une maison isolée en bordure de la mythique route 66 est la cible d’un tueur sanguinaire. Une femme enceinte et une fillette sont assassinées, une mère et son fils Desmond grièvement blessés. Le jeune garçon va grandir à l’ombre de ce dossier jamais élucidé par la police, hanté par la figure du tueur, sous le regard d’une mère psychologiquement détruite et à des milliers de kilomètres d’un père absent le jour du drame, et qui n’a eu de cesse de raviver la culpabilité de son fils. Si seulement tu n’avais pas attaché le chien…
2011. Devenu journaliste puis professeur de criminologie à l’université, Desmond G. Blur décide de quitter Chicago pour s’installer en Arizona dans la maison de son père décédé. Une ultime tentative du fils pour se rapprocher de son père et s’en faire pardonner, sans savoir que celui-ci, d’outre-tombe, l’a peut-être mis sur la voie de la réconciliation avec leur passé. Car l’arrivée dans le secteur d’une femme vient bientôt réveiller les démons passés de Desmond : Lola, une femme au comportement étrange qui voyage seule avec ses deux enfants, visitant des villes fantômes. Une Française dont Desmond découvre vite que, sous couvert de jouer les touristes, elle recherche son mari littéralement volatilisé trois ans plus tôt sur la route 66. Ce dernier lui aurait fait parvenir un cahier, seul indice de la piste à suivre. Un cahier contenant un récit qui, s’il n’est pas l’œuvre d’un mythomane, est la preuve de l’existence d’un des plus ahurissant criminel que l’histoire des Etats-Unis ait connu… et dont le chemin sanglant traversait déjà la petite ville de Narcissa en Oklahoma l’été 1966.
Prochaine lecture : Chanson douce de Leila Slimani