Izya de Patrick Bédier

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on 13 février 2017

J’ai reçu et lu dans le cadre d’un partenariat sur Livr@ddict, Izya de Patrick Bédier paru aux éditions du Manuscrit (merci à l’éditeur pour l’envoi de ce roman).

L’histoire débute alors qu’Izya s’enfuit poursuivie par une voiture. Elle réussit à échapper à son poursuivant quand un camion grille un feu et percute la voiture. Nous voilà alors plongé six mois auparavant. Izya est une riche héritière du Boccagrande, un pays imaginaire d’Amérique du Sud. Orpheline, elle a été élevée par sa grand-mère, Rosa Warden. Cette dernière décide à la marier à un vieillard de 80 ans, Quetzal afin d’assurer la pérennité de l’empire familial. Izya refuse ce mariage et part en cavale à travers le pays. D’abord escorté par deux hommes à la solde de son cousin puis en compagnie d’un homme rencontré dans les ruines de l’ancien quartier général de la police de la Junte qui l’enlève et la torture. Elle sera finalement rattrapée et mariée de force.

Mon avis ? Je ne sais pas que penser d’Izya de Patrick Bédier. De un, je l’ai lu assez vite. les pages ont défilé sans que je m’en rende vraiment compte. Comment vous expliquez ça ? Je me suis retrouvée à avoir lu 50 puis 100 puis 150 pages sans vraiment m’en rendre compte! C’est sans aucun doute dû au style de l’auteur!! C’est assez spécial mais en même temps ça se lit bien. Prenez par exemple la façon dont il désigne Izya : c’est tour à tour « Izya », « La jeune fille » ou « La fille ».

Après pour l’histoire, je ne sais pas trop quoi en penser en fait. Il parait que l’histoire du Boccagrande emprunte à l’histoire du Brésil et notamment aux années de dictature qu’a connu le pays jusqu’en 1985. Patrick Bédier crée un monde complètement utopique. Il y a plein de choses complètement surréalistes! Mais bien plus ce qui m’a gêné, c’est l’absence de but de la riche héritière. Izya subit plus qu’elle ne décide. J’ai eu l’impression qu’à aucun moment elle n’exprimait vraiment sa volonté. Sa tentative d’en apprendre plus sur le passé de son pays sonne relativement faux. Izya est une marionnette. En écrivant ça, je me dis que c’est sans doute ce que l’auteur voulait. Moi ca m’a un peu perturbé.

Ce qui m’a aussi gênée, c’est les contradictions d’Izya. Elle a peur parfois d’être violee mais à côté de ça, elle se laisse faire par des types louches. Je ne sais pas, c’est assez bizarre.

Enfin une petite phrase de la quatrième de couverture m’a gêné. Il est dit que l’histoire se déroule « Sur fond de trafic d’organes » mais en fait il n’en est rien. Il est fait deux ou trois fois allusion aux trafic d’organes mais rien de plus. Izya n’est pas poursuivi par des trafiquants qui voudraient lui prendre son fois. Elle ne croise pas le chemin d’un enfant à qui on a volé les globes oculaires. Non, non, il est fait juste allusion au trafic d’organes au début rapidement puis à la fin du roman quand Slahenger, le garde du corps d’Yzia avoue en être le boss.

Bref vous l’aurez compris, je ressors de cette lecture avec un avis mitigé.

La quatrième de couverture : Izya a vingt ans, l’âge des incertitudes et des élans du cœur, des convictions nouvelles et des courages insensés. Perturbée par le destin que sa caste lui réserve, elle sera confrontée aux fantômes de son pays, la Boccagrande.
Sous les Tropiques, la Boccagrande, pays imaginaire, est une ancienne dictature qui à l’instar du Brésil, n’a connu aucun procès, aucune catharsis. Rien ni personne n’a apaisé la souffrance des victimes et des familles des disparus alors que tout porte à croire que les bourreaux sont restés impunis.
Sur fond de trafic d’organes et de malversations, l’auteur nous plonge au cœur d’une aventure guidée par la recherche de la vérité et la lutte pour la justice.
Izya est le roman de l’amour et du courage. Il est aussi le récit de l’espoir, chevillé au corps. Parce que l’espoir est comme de l’or.

Prochaine lecture : De larmes et de sang, tome 2 : De sang et de braises de Nathy

10 dystopies à lire ou à relire

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on 11 février 2017

Une dystopie est un récit de fiction peignant une société imaginaire, organisée de telle façon qu’elle empêche ses membres d’atteindre le bonheur, et contre l’avènement de laquelle l’auteur entend mettre en garde le lecteur. La dystopie s’oppose à l’utopie.  D’ailleurs, il n’est pas rare de parler de contre-utopie pour qualifier la dystopie. En effet au lieu de présenter un monde parfait, la dystopie propose le pire qui soit.

La dystopie est un genre à la mode ces derniers temps. Je vous propose donc une petite sélection de romans dystopiques à lire.

  • Delirium de Lauren Ollivier. Voici le premier tome d’une trilogie qui présente un monde où l’amour et les sentiments ne sont pas autorisés. A 18 ans, les jeunes gens subissent une opération qui leur enlève tous sentiments. Personnellement j’avais beaucoup aimé cette histoire. La suite est d’ailleurs dans ma PAL.

delirium

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  • Dualed d’Elsie Chapman. Dans ce roman, nous sommes propulsés dans un monde où chaque enfant a un double. Arrivé à l’age adulte et afin de mériter sa place dans la société, ils doivent tuer leur jumeau ou mourir. J’avais beaucoup aimé cette histoire.

dualed

  • La Sélection de Kiera Cass. Dans ce roman, le prince choisi sa future épouse lors d’un jeu télévisé qui réunit 35 prétendantes. Amarica Singer, une jeune fille issue d’une des castes les plus pauvres est sélectionnée pour participer à la Sélection. Elle se rend au palais convaincu qu’elle n’a aucune chance. Elle y fait la connaissance du prince Maxon et une amitié nait entre les deux jeunes gens. Mais America est secrètement amoureuse d’une garde du palais, Aspen avec qui elle a grandi.Franchement, j’ai adoré cette trilogie :)

la selection t1 kiera cass

  • Divergente, tome 1 de Veronica Roth. L’histoire ? Dans le Chicago dystopique de Béatrice, la société est divisée en cinq factions, chacune dédiée à la culture d’une vertu : les Sincères, les Altruistes, les Audacieux, les Fraternels, et les Erudits. Sur un jour désigné de chaque année, tous les adolescents âgés de seize ans doivent choisir la faction à laquelle ils consacreront le reste de leur vie. Pour Béatrice, la décision est entre rester avec sa famille et être qui elle est, les deux sont incompatibles. Alors, elle fait un choix qui surprend tout le monde, y compris elle-même.
    Mais Tris a aussi un secret, celui qu’elle a caché à tout le monde parce qu’elle a été averti qu’il peut signifier la mort. Et comme elle découvre un conflit croissant qui menace de percer cette société en apparence parfaite, elle apprend aussi que son secret pourrait l’aider à sauver ceux qu’elle aime. . . ou pourrait la détruire.

  • Uglies, Tome 1 : Uglies de Scott Westerfield.

  • La 5ème vague de Rick Yancey. La 5e Vague arrive…
    Ils connaissent notre manière de penser. Ils savent comment nous exterminer. Ils nous ont enlevé toute raison de vivre. Ils viennent maintenant nous arracher ce pour quoi nous sommes prêts à mourir…
    À l’aube de la 5e Vague, sur une bretelle d’autoroute désertée, Cassie tente de Leur échapper…Eux, ces êtres qui ressemblent trait pour trait aux humains et qui écument la campagne, exécutant quiconque a le malheur de croiser Leur chemin. Eux, qui ont balayé les dernières poches de résistance et dispersé les quelques rescapés…
    Pour Cassie, rester en vie signifie rester seule. Elle se raccroche à cette règle jusqu’à ce qu’elle rencontre Evan Walker. Mystérieux et envoûtant, ce garçon pourrait bien être son seul espoir de sauver son petit frère, voire elle-même. Du moins, si Evan est bien celui qu’il prétend… Mais la jeune fille doit d’abord faire des choix : entre confiance et paranoïa, entre courage et désespoir, entre la vie et la mort. Va-t-elle baisser les bras et accepter son triste sort, ou relever la tête et affronter son destin ? Car ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort.

  • Legend, tome 1 : Legend de Marie Lu.

  • Promise d’Ally Condie. Voilà encore un monde où tout est dicté par le gouvernement : les distractions, le travail, le lieu d’habitation, la nourriture, les vêtements et même la mort. Les mariages sont dictés selon des règles de compatibilités strictes. Cassia, 17 ans vit dans ce monde. Elle est promise à Xander, son meilleur ami depuis l’enfance mais quand le visage d’un autre apparait à la place de celui de son promis, Cassia cherche à en savoir plus sur cet inconnu.

promise

  • Le joyau, tome 1 d’Amy Ewing.

  • Les fragmentés, tome 1 : Les fragmentés de Neal Shusterman.

Et vous, vous en connaissez des dystopies qui valent le coup ?

Ahriman de Gwenn Ael

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on 6 février 2017

Je viens de finir le thriller fantastique de Gwenn Aël, Ahriman. L’histoire débute alors que Toulouse est en proie à une tempête d’une violence jamais égalée auparavant. Le calme revenu, on découvre dans la cathédrale le corps d’un jeune homme crucifié à l’envers. Dépêché sur place, le lieutenant Eliot Benin commence à enquêter. Un second meurtre tout aussi horrible a lieu : un prêtre est retrouvé dans son église crucifié apres avoir été torture. L’enquête piétine et le procureur s’impatiente. Très vite, le lieutenant Bénin en vient à soupçonner qu’une secte satanique pourrait être impliquée dans ces meurtres. Son enquête l’emmène sur les traces d’un mystérieux grimoire ayant appartenu à une sorcière très puissante qui apparaît et disparaît au fil des siècles. Eliot découvre qu’il existe une prophétie annonçant le retour du livre en Midi-Pyrénées où il délivrerait son secret à l’Elu.

Mon avis ? J’ai beaucoup ce roman. J’aurais toutefois un bémol sur l’usage trop marqué du surnaturel au début. Comme vous expliquez ça ? Au début la météo est imprévisible. Il fait très froid puis tout de suite après très chaud (il est dit que les températures sont montées jusqu’à 60°). J’ai trouvé ça très improbable. C’est exagéré et pas vraiment crédible. C’est des petits détails comme ça qui me font dire que l’usage du surnaturel est un peu trop marqué au départ. Mais à mesure que le récit progresse, cette impression fort heureusement s’estompe.

Après j’ai beaucoup aimé que le récit se base sur les mythes chrétiens de la fin du monde. J’ai aimé que le récit parle de l’Ante-Christ, de la trahison de Judas, de la crucifixion de Jésus, de la fin du monde, etc… et revisite certains de ces thèmes. J’ai aimé les références aux pratiques magiques et à la sorcellerie. L’auteur semble en avoir une bonne connaissance (j’ai vérifié sur Internet certaines infos et c’est juste).

J’ai été un peu plus sceptique sur les explications donné au sujet d’Ahriman par contre.  J’ai eu l’impression qu’il y avait quelques incohérences. Pour être honnête, j’ai eu l’impression que l’auteur n’arrivait pas vraiment à assoir son histoire correctement sur le mythe qu’elle a créée. Je ne sais pas si je suis claire la ? Si ? Tant mieux!

En tout cas, Ahriman de Gwenn Aël est malgré tout un bon thriller fantastique! Je me suis laissée prendre par cette histoire malgré ses petits défauts. Je n’ai pas eu de cesse de le terminer pour savoir le fin mot de l’histoire (j’y ai passé mon samedi après-midi alors que j’avais plein de chose à faire avant)!

La quatrième de couverture : Alors que Toulouse sombre dans un déferlement d’intempéries inexplicables, le lieutenant Éliot Bénin est confronté à la plus sordide affaire de sa carrière. Des meurtriers aussi déterminés que sanguinaires s’inspirent des méthodes de l’Inquisition et de la mise à mort du Christ pour assassiner des hommes. Bénin ressent immédiatement le caractère hors norme de cette enquête qui le mènera, deux millénaires en arrière, au jour lointain où tout a réellement commencé : en l’an 33 après J-C…

Prochaine lecture : La loi des Sames de Lars Pettersson

Essie Gel Couture : Mon Test

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on 5 février 2017

J’ai testé les nouveaux (enfin pas si nouveaux) vernis Essie : les gel couture. J’avais en effet dans mes tiroirs deux petits kits comprenant une couleur parmi les 33 proposées et un top-coat.

Essie gel couture Bubbles only

Des deux kits en ma possession, j’ai sorti celui contenant Bubbles only, un beau bordeaux de la collection After Party. Les 33 teintes sont en effet reparties en 4 collections « couture » : « atelier » avec ses couleurs neutres, « coulisses » avec ses teintes pastels, « fashion show » avec ses teintes éclatantes et « after party » avec ses couleurs profondes.

La promesse de ces vernis ? Une tenue allant jusqu’à 12 jours, une brillance extrême et un résultat digne d’un vernis gel classique sans avoir besoin d’avoir une lampe UV.

Essie gel couture Bubbles only

Premièrement chose qui m’a bluffée, c’est le temps de séchage ultra-rapide. J’ai posé deux couches de vernis et le top-coat après le dîner et le lendemain matin je n’avais pas de trace d’oreiller. Mon vernis était nickel. C’est assez rare pour être souligné! Habituellement, j’ai toujours au moins un ongle un peu frippé.

Essie gel couture Bubbles only

J’ai été impressionnée aussi par la brillance de ce vernis. La brillance est au rendez-vous à condition d’appliquer le top-coat.

Essie gel couture Bubbles only

Enfin la tenue est bien au rendez-vous. Mon vernis a tenu une semaine. Il a lâché à cause de l’équitation. Bon malgré tout, je ne sais pas s’il aurait tenu 12 jours vu qu j’avais le bout de deux ongles qui commençaient à s’écailler légèrement. Pas grave! Une semaine ça me va déjà bien :)

Franchement je suis conquise par ces vernis gel couture d’Essie. J’aime leur brillance, la tenue plus que correcte, leur séchage rapide, leur facilité d’application (même si j’ai pas vu en quoi le pinceau twist changeait quelque chose), leur flacon. Bref je crois que j’aime tout :)

Et vous, vous en pensez quoi des vernis gel couture d’Essie ? c’est Yeah or No way pour vous ?