Femme sur écoute d’Hervé Jourdain

Posted in Lecture
on 14 avril 2017

Femme sur écoute d'Hervé JourdainJe viens de finir Femme sur écoute d’Hervé Jourdain.

L’histoire s’ouvre avec les écoutes d’une certaine Manon Legendre, une strip-teaseuse dans une boite sur les Champs-Élysées. Et puis ça s’enchaîne sans qu’on voit le rapport. Il y a l’overdose de la fille d’une candidate à la présidentielle toute proche. Puis la mort d’une journaliste bien informée, l’enlèvement du bébé d’un petit malfrat mais aussi le meurtre de deux voyous. Avec Femme sur écoute, Hervé Jourdain nous entraîne dans l’univers des flics ripoux, des politiciens véreux, des journalistes à la recherche de scoops, des prostitués de luxe et des voyous.

Mon avis ? J’ai beaucoup aimé aussi ce roman!!! Je ne connaissais pas du tout l’auteur dont c’est pourtant le quatrième roman!

Qu’est-ce qui m’a autant plu ? Je dirai le réalisme de ce roman. Il n’y a pas de grosse ficelle comme on peut en voir dans les séries américaines si vous voyez ce que je veux dire (d’ailleurs l’auteur s’en moque doucement dans son roman). Il faut dire qu’Herve Jourdain n’est pas n’importe qui : c’est un ancien flic! Et puis j’ai reconnu des lieux. Les flics de la Crim’, Lola Rivière en tête nous entraînent à leur suite aux quatre coins de l’Ile de France. On navigue entre Paris et la banlieue, d’Argenteuil à Choisy le Roi en passant par Versailles.

J’ai aimé la manière dont le roman était construit. On alterne entre le quotidien de Manon Legendre, la strip-teaseuse et celui de la crim’ emmené par leur nouveau chef Hervé Compostel, un ancien de la brigade financière dont le fils s’est suicidé trois 3 ans plus tôt et qui a eu du mal à s’en remettre. A aucun moment, je n’ai eu envie de retrouver l’un plus que l’autre. En fait, plus j’avançais dans ma lecture et plus j’avais envie de savoir, de comprendre ce qui c’était passé mais aussi de savoir si Manon allait s’en sortir, ce qui allait lui arriver. Du coup, j’ai pris autant de plaisir à retrouver Manon que Lola et Zoé notamment.

Il n’y a que la mise en place de tout ça qui m’a semblé un peu long. Je ne parle pas de la retranscription des écoutes de Manon qui ouvre le roman. Ça, ça m’a plutôt bien plu. Je parle plutôt de la longue description du quotidien de Manon. Il faut attendre un peu avant de voir arriver la première affaire (et encore on voit pas tout de suite le lien). Après ça va s’enchaîner à une vitesse folle et les affaires s’accumuler.

Enfin, j’aurais un bémol : j’aurais aimé avoir quelques détails sur Julie, la jeune sœur de Manon. Finalement que savait-elle vraiment ? Quel a été son rôle dans toute cette affaire ? Il y a un petit flou qui m’a laissé un petit gout d’inachevé.

Bon, il n’en demeure pas moins que Femme sur écoute est un bon polar, voir même un très bon polar. Je vais maintenant me pencher sur les autres romans d’Hervé Jourdain (surtout que certains ont été primé. Le sang de la trahison a par exemple reçu le Prix du quai des orfèvres en 2014).

La quatrième de couverture : Manon est strip-teaseuse et escort girl dans le quartier du Triangle d’or à Paris. Elle vit avec sa soeur, étudiante en philo, et le bébé qu’elle a eu avec Bison, incarcéré en préventive pour un braquage raté. Manon ne mène qu’une bataille, celle de son avenir. Le plan : racheter une boutique sur les Champs-Élysées et par la même occasion, sa respectabilité. Mais ça, c’était avant qu’on pirate sa vie. Pôle judiciaire des Batignolles. Les enquêteurs de la brigade criminelle, tout juste délogés du légendaire 36 quai des Orfèvres pour un nouveau cadre aseptisé, s’escriment à comprendre pourquoi chacune des enquêtes en cours fuite dans la presse. Compostel et Kaminski sont à la tête d’une jeune garde, qu’a récemment rejointe Lola Rivière. Absences répétées, justifications aux motifs évasifs… La réputation de l’experte en cybercriminalité n’est pas brillante. Compostel a malgré tout décidé de lui accorder sa confiance en lui remettant pour dissection l’ordinateur de son fils, suicidé trois ans plus tôt.

Prochaine lecture : Quand la neige danse de Sonja Delzongle.

Ma routine soin du visage avril 2017

Posted in Soin
on 13 avril 2017

Suite à ma visite au Dermacenter, j’ai considérablement modifié ma routine de soin du visage. J’ai sorti certains produits et j’en ai intégré d’autres. Je vous détaille tout ça ci-dessous :)

Pour le démaquillage :

  • j’utilise maintenant la Gelée d’eau micellaire démaquillante de La Roche Posay ou l’eau micellaire Embryolisse. 

demaquillant

Pour le nettoyage :

  • le matin, je pshitte la Serozinc de La Roche Posay puis je passe un coton imbibé d’eau florale de lavande Sanoflore. Autant je déteste me vaporiser de l’eau sur la figure, autant j’adore me passer un coton d’eau de lavande. Si jamais je ne veux pas utiliser l’eau florale de lavande, j’utilise tout simplement mon tonique douceur Marionnaud.
  • le soir, je me lave le visage avec la mousse Magnifica de Sanoflore (j’adore son odeur de menthe poivrée!). Puis je vaporise la Serozinc et je l’essuie avec deux cotons d’eau florale de lavande comme le matin.

serozinc eau florale sanoflore

Pour ce qui est des soins :

  • J’applique pour mon contour des yeux matin et soir le Gel frais contour des yeux bio Nectar de rose Melvita. Ça, ça n’a pas changé. Je le termine et je verrais après pour passer à celui de La Roche Posay qui m’a été conseillé. Je l’ai acheté mais en rentrant chez moi, je me suis rendue compte qu’il comptait des silicones dans sa formulation (le fameux Dimethicone de la liste INCI).

Gel frais contour des yeux bio Nectar de rose Melvita

  • Sur tout mon visage, j’applique l’élixir d’eau de Payot.
  • Ensuite, je mets ma crème de jour : la crème Aquasource de Biotherm. J’ai décidé de garder ma crème habituelle quand après avoir étudié les compo des produits qui m’avaient été conseillés contenaient aussi des silicones. Je me suis aussi documentée et j’ai appris que certes les silicones pouvaient être comédogènes, ils pouvaient aussi protéger la peau des agressions extérieures comme la pollution. Bon le problème serait qu’ils sont durs à retirer car très peu solubles dans l’eau. D’où la nécessite d’un bon nettoyage le soir :)

creme hydratante jonzac et biotherm

  • J’applique ensuite ma protection solaire (la fameuse) : la Flora Solaris de Sanoflore.
  • Le soir, j’applique le soin riche réhydratant Jonzac. Imaginez que c’est la seule crème que j’ai trouve dans mes stocks sans silicone!! Si, si je vous jure! J’ai vide mes placards, tiroirs et cartons pour vérifier! Au Dermacenter, l’esthéticienne m’avait conseillé la crème Toleriane Ultra nuit de La Roche Posay mais celle-là aussi contient des silicones donc bof!

Pour le reste :

  • j’ai décidé d’écouter les conseils de l’esthéticienne et d’utiliser un masque à l’argile. Ça tombe bien, j’avais dans mes produits à tester les nouveaux masques L’Oréal à l’argile. J’avais en effet craqué il y a quelques semaines sur le masque detox (argiles et charbon) et sur celui lissant (argiles + algues rouges). En farfouillant dans mes placards, j’ai vu aussi que j’avais celui de Prescription Lab qui pourrait faire l’affaire aussi.

masques L'Oréal à l'argile

  • J’ai gardé pour mes yeux, l’eau de bleuet de Sanoflore que j’avais adopté il y a quelques semaines. Je m’en applique deux cotons sur les yeux que je laisse posé quelques minutes le dimanche ou n’importe quand dans la semaine quand le besoin s’en fait sentir.

On va voir ce que cela donne. Mon but là ? Resserrer mes pores et faire disparaître mes rougeurs sur les joues et le nez.

Le Horla hante les planches du théâtre Michel

Posted in Au théatre ce soir
on 12 avril 2017

Je suis allée voir il y a quelques semaines déjà Le Horla au théâtre Michel. Oui il s’agit bien d’un adaptation sur les planches de la nouvelle de Guy de Maupassant.

Je connaissais le texte de Maupassant pour l’avoir lu au collège ou au lycée (je ne sais plus trop). Je me souvenais d’un texte sur la folie mais pas de beaucoup plus. Je ne savais donc pas trop à quoi m’attendre quant à cette adaptation au théâtre.

Sur scène, un unique comédien, Florent Aumaitre. Il interprète avec brio un homme gagné peu à peu par la folie. L’individu qui vit dans une maison à Rouen avec ses domestiques se croit sous la coupe d’un être invisible baptisé Le Horla. Le héros a en effet l’impression qu’un être invisible se trouve dans sa chambre, boit son lait et son eau, l’oblige à revenir chez lui alors qu’il tentait de fuir à Paris. Au fil des jours, l’homme sombre un peu plus dans la démence.

Sur scène, la tension monte progressivement. Le jeu de Florent Aumaitre est épatant et se trouve encore renforcé par l’économie de moyen de la mise en scène. Et oui, il n’y a quasiment aucun élément de décor si ce n’est une chaise et un tréteau. Ne comptez pas non plus sur des jeux de lumière sophistiqués, il n’y en a quasiment pas. Tout repose sur les épaules du comédien et de sa diction impeccable.

Franchement, j’ai été bluffée par cette adaptation théâtrale. Et je pense que cela n’a pas du être facile de porter sur scène un texte qui à l’origine n’a pas été écrit pour ça! Et ça d’autant plus que le texte de Maupassant se veut être le journal intime du héros. D’ailleurs, la mise en scène a décidé de garder cet élément en mettant un carnet dans les mains du personnage mais aussi en choisissant de scander les dates tout au long de la pièce.

Bref je vous recommande d’aller voir cette adaptation de la nouvelle de Maupasant. Ça vaut le coup, croyez-moi!

C’est où ?

Le Horla

Théâtre Michel

38 rue des Mathurins

75008 Paris

les mardis et mercredi 19h

jusqu’au 06 mai 2017

Malgré elle de David-James Kennedy

Posted in Lecture
on 11 avril 2017

Malgré elle de David-James Kennedy

J’ai eu l’opportunité de lire le roman de David-James Kennedy, Malgré elle un peu avant sa sortie en librairies 13 avril.

L’histoire débute en 1989 au Lycée Henri IV à Paris. Emma y est scolarisée tout comme Tom son meilleur ami. Elle flirte avec Yann mais aussi avec Arno. Au lendemain d’une boum, le corps d’un des élèves est retrouvé dans une allée du jardin du Luxembourg. Plus rien ne sera comme avant.

2015, Tom reçoit un étrange coup de fil d’un ancien camarade, Lukowski. Inquiet, Tom se rend en Suède. Il y découvre le cadavre de son ami. Sur son ordinateur, un mail lui annonçant qu’il faut payer pour ce qu’il s’est passé 26 ans plus tôt, le tout accompagné de photos d’Emma prise à l’époque du lycée et d’autres quelques semaines auparavant. Tom trouve les coordonnées d’Emma et parvient à la convaincre de le rejoindre afin d’éclaircir cette histoire. Le couple se rend ensemble en Écosse sur les traces d’un autre ancien camarade de lycée mais ils arrivent trop tard. Poursuivis à leur tour par les tueurs, ils parviennent de justesse à échapper à la mort. Parviendront-ils à arrêter ces meurtres ?

Mon avis ? J’ai adoré!! J’ai avalé le 500 et quelques pages à une vitesse folle! Je voulais savoir les tenants et les aboutissants de cette histoire.

je l’ai trouvé dans la veine des thrillers scientifiques de Bernard Lenteric. Je ne sais pas si vous connaissez ? Il est l’auteur entre autres de La nuit des enfants rois, Substanc B, Vol avec effraction douce. Bien souvent il y a un aspect scientifique dans ses romans. Malgré elle m’y a beaucoup fait penser notamment à cause de la fin. Alors certes ça ne plaira pas à tout le monde c’est sur! Mais pourquoi pas après tout!

Si quelques trucs sont un peu gros et que l’auteur insiste un peu trop dessus, il n’en demeure pas moins que ça marche. À un moment j’ai douté de la sincérité d’Emma comme Tom. Je me suis dit c’est bon c’est elle! Elle est schizophrène, souffre d’un dédoublement de la personnalité. C’est bon, réglons lui son compte!

Avec Malgré elle, David-James Kennedy signe la un bon thriller. J’ai pas vu le temps passer avec! Je vous le recommande vivement :)

La quatrième de couverture : Paris, 1989. Au très chic lycée Henri-IV, les réputations se font et se défont. La magnétique Emma n’a pas conscience du pouvoir d’attraction qu’elle exerce sur les garçons. Yann. Arno. Manu… La liste de ses prétendants est longue. Mais c’est en Tom, ado solaire fou de sensations fortes, qu’elle a trouvé le confident idéal. Lui qui la connaît si bien.
Un drame va survenir et assombrir le tableau de cette adolescence parfaite.
Paris, 2015. Les chemins se sont séparés. Tom est resté ce casse-cou qui faisait tomber les filles, profitant de la revente de sa boîte pour se laisser le temps de vivre. Jusqu’à ce jour où Lukowski, ancien d’Henri-IV envers lequel Tom se sent redevable, laisse deux messages désespérés, l’implorant de le retrouver.
Une fois sur place, il découvre la dépouille de son vieux camarade, flottant entre les rochers d’une lointaine côte suédoise. À l’intérieur de la maison voisine, un ordinateur portable et, sur l’écran, un défilé de photos accompagnées d’un mail menaçant. Emma ado, Emma adulte, Emma partout, sur chaque prise de vue. Qu’est devenue sa meilleure amie ? Qui était-elle réellement ? Pour qui et pour quoi devraient-ils tous payer après vingt-six ans ?

Prochaine lecture : Femme sur écoute d’Hervé Jourdain