Il faut que je vous dise, la semaine dernière j’ai eu la chance d’être invitée à la projection d’un superbe film canadien, Monsieur Lazhar avec dans les rôles principaux Mohamed Fellag, Sophie Nélisse et Émilien Néron.

Synopsis : A Montréal, Bachir Lazhar, un immigré algérien, est embauché au pied levé pour remplacer une enseignante de primaire disparue subitement. Il apprend peu à peu à connaître et à s’attacher à ses élèves malgré le fossé culturel qui se manifeste dès la première leçon. Pendant que la classe amorce un lent processus de guérison, personne à l’école ne soupçonne le passé douloureux de Bachir, qui risque l’expulsion du pays à tout moment.

En y allant, je ne savais pas trop à quoi m’en tenir. Apparemment, les critiques étaient bonnes, le film ayant même été nominé aux oscars semble-t’il. Oui mais moi, j’étais pas sur que cette histoire d’immigré algérien, chassé de son pays à cause de menaces de mort et réfugié au Canada allait me plaire. Parce que l’histoire, c’est ça. Bachir Lazhar, réfugie politique à Montréal, a fui l’Algérie où sa vie et celle de sa famille était en danger. L’histoire commence alors qu’il se présente dans un école pour remplacer une maitresse qui vient de se suicider dans sa classe. Les premiers jours sont difficiles pour l’instituteur. Il existe en effet entre lui et ses jeunes élèves un clivage important. Et pourtant petit à petit, ils vont apprendre à connaitre et apprécier leur nouveau professeur. 

Bon raconté comme ça, ça peut ne pas vous donnez très envie, vous paraitre un peu déjà vu. Et bien vous avez tord car le film est vraiment un petit bijou. Il traite aborde avec beaucoup de finesse et de doigté des thèmes très dur comme la mort, l’exil, le deuil. Philippe Falardeau, le réalisateur, a vraiment fait du bon boulot en portant à l’écran la pièce de la dramaturge Evelyne de la Chenelière, Bashir Lazhar.

Mon seul regret, c’est qu’il n’y ait pas de sous-titre. Oui le film est en français, mais quelques répliques surtout au début sont dures à comprendre. Mais oui là je pinaille car le film est un petit bijou que je vous incite vivement à aller voir mercredi. Moi j’ai adoré :)

Sortie en salle le 5 septembre 2012