Je viens de terminer Mercredi de Pascale Gautier. Ouf j’ai envie de dire. J’ai en effet eu beaucoup de mal à venir à bout de ce petit roman (il fait un tout petit peu plus de 200p). Pourquoi ? Parce que ça n’a ni queue ni tête, vous allez voir. Dans une ville anonyme, c’est l’été. Il fait une chaleur caniculaire. Ulysse accompagné de son perroquet, Mercredi croise la route d’Amélie Pompon, une jeune fille aux yeux noirs et c’est le coup de foudre. La jeune fille perd une chaussure lors de cette rencontre. Ulysse la ramasse et décide de retrouver sa belle. Grâce à Mercredi qui dans une crise de somnambulisme lâche le nom et l’adresse de la fille, Ulysse traverse la ville dans un métro fou pour retrouver la jeune fille qui pendant ce temps s’est amourachée d’un homme-serpent. Fort heureusement, le destin fait bien les choses, Ulysse retrouve Amélie et cette fois le coup de foudre est réciproque.
Raconté comme ça, ça ne donne pas spécialement envie, n’est ce pas ? Et vous aurez bien raison de ne pas vous y attarder. Ce roman est une nullité. Entre le perroquet qui lâche le nom de la fille comme ça par hasard, les parents d’Amélie qui voit des éléphants bleus dans la cage d’escalier, la voisine qui épie tout le monde, le conducteur de métro complètement barré, les passagers tout aussi foldingues qui courent nus sur les voies, au secours!! C’est du grand n’importe quoi. Ce n’est même pas drôle en plus tout ça! A aucun moment, cela ne m’a tiré l’ombre d’un sourire.
En bref, passez votre chemin. Mercredi de Pascale Gautier ne vaut pas que l’on s’y attarde (même si on vous dit que l’auteure à reçu le prix Renaudot pour son précédent roman, Les vieilles).
La quatrième de couverture : «Dehors, c’est le sauna. Dedans, c’est le sauna. Le jour, c’est le sauna. La nuit, c’est le sauna. Hier, avant-hier, demain, après-demain, le sauna, encore le sauna, toujours le sauna.»
Une canicule à faire fondre le bitume. Deux adolescents décidés à voler de leurs propres ailes. D’un côté Ulysse, fils adulé expert dans l’art de ne rien faire, flanqué de son perroquet Mercredi. De l’autre Amélie, jeune fille pleine d’audace et de ressources. Leur rencontre dans la jungle urbaine va faire des étincelles.
Réjouissant remède à la morosité, Mercredi nous invite à voir le monde avec impertinence et légèreté.
Prochaine lecture : La femme comète de Alexandre Feraga