J’ai enfin fini le petit roman de Patrick Jacquemin, L’odeur de l’herbe après la pluie.
Annabelle est une jeune cadre dynamique dans une banque. Un beau jour elle craque et décide de tout laisser et de partir quelques jours se ressourcer sur les terres de son enfance. Mais voilà elle se perd en chemin et passe la nuit chez un paysan qui ne cultive la terre que pour ce qu’il a besoin. Annabelle repart mais décide très vite de revenir voir Georges. Elle s’en qu’il y a quelques choses entre elle et Georges. Ce dernier loin d’etre Indifférent aussi finira par lui livrer son secret : il parle aux fleurs. Il propose alors à Annabelle d’essayer elle aussi.
Mon avis ? J’ai mis un temps fou à le finir ce roman. Je l’ai commencé, j’en ai lu environ un quart puis je l’ai laissé de côté avant de le reprendre il y a quelques jours et de le finir. Comment expliquez ça ? Et bien le style ne m’a pas emballé. J’ai trouvé ça trop froid, trop scolaire.
Apres je ne le nie pas, le message est très actuel. A l’heure où j’ecris ces lignes, on a consommé toutes les ressources de la planète, alors prêchez le fait de vivre en harmonie avec la nature, de puiser uniquement les ressources dont on a besoin pour vivre et pas plus est tout à fait d’actualité et louable. Mais ça ne suffit pas à en faire un bon roman! Cette histoire de coquelicot qui parlent et même font des rimes, bof. Je n’ai pas adhéré pour un sou.
Même les personnages ne m’ont pas emballé plus que ça. D’un côté, Annabelle, la working girl parisienne surmenée, de l’autre Georges le vieux paysan un peu rustre mais grand lecteur ne m’ont pas convaincus. J’ai aussi trouvé l’intrigue un peu light entre les atermoiements d’annabelle et la mort brutale de Georges il n’y a pas grand chose.
Bref L’odeur de l’herbe après la pluie n’aura pas su me séduire et je ne vous le recommanderais pas si ce n’est pour le message qu’il véhicule (et encore).
La quatrième de couverture : Annabelle est une jeune et brillante banquière qui travaille comme une damnée à sa réussite. Mais au moment où sonne la quarantaine, et alors qu’elle accumule les succès, elle pète les plombs un jour de juin. Sans réfléchir elle fuit. Elle part loin de Paris, loin des contraintes, à la campagne, sur les lieux de son enfance. En chemin, sa voiture tombe en panne et elle ne rencontre pour l’aider qu’un vieux paysan. Cette rencontre c’est SA chance, celle d’une citadine perdue qui va s’ouvrir aux secrets insoupçonnés de la terre et de l’univers. Sa vie en sera à jamais bouleversée.
Prochaine lecture : La tête sous l’eau d’Olivier Adam.