Il y a peu j’ai reçu Les yeux plus grands que le ventre de Jo Soares. Intriguée par la quatrième de couverture, je me suis rapidement plongée dedans et en suis ressortie quelques jours plus tard ravie. Pourquoi ? Parce que Les yeux plus grands que le ventre de Jo Soares, c’est un drôle de roman policier. Ce roman raconte l’enquête menée par un quatuor assez improbable dans le Rio de Janeiro de 1938. Il y a tout d’abord le commissaire Mello Noronha, son adjoint Calixto. Et puis il y a Diana, une jeune journaliste et enfin Esteves, un ancien policier portugais immigré au Brésil. Nos quatre compères sont sur les traces d’un assassin de grosses qui sévit dans Rio. Le tueur attire ses victimes à coup de pâtisseries et les tue en les gavant de spécialités portugaises dont il a hérité les recettes de sa mère, une grosse femme qu’il haïssait.
Mon avis ? j’ai adoré ce roman! Je l’ai lu très vite. Après c’est pas l’enquête en elle-même qui fait l’intérêt de ce roman il faut bien le dire. Non en fait, il n’y a quasiment pas d’enquête! La fine équipes de détectives menées par Mello Noronha ne progresse quasiment pas dans son enquête tout du long des 300 pages que ça dure. Après, je ne sais pas comment l’auteur a réussi à faire ça mais la solution ne tombe pas du tout comme un cheveux sur la soupe. C’est sans doute lié au personnage de Tobias Esteves, détective doué d’un sens de la déduction impressionnant. Bon donc ce n’est pas l’intrigue policier qui fait tout l’intérêt de ce roman. Non ce qui fait de ce roman un roman bien sympathique c’est l’humour de l’auteur et la plongée dans le Brésil d’avant la seconde guerre mondiale. Nos quatre compères vont en effet nous entrainer sur un circuit de course automobile, à l’opéra ou encore dans les maisons closes de Rio. Moi un truc qui m’a beaucoup amusé c’est la retranscription des publicités radiophoniques de l’époque. J’ai eu l’impression d’être l’oreille collée au poste de l’ORTF moi par moment :) Donc vous l’aurez compris, pour moi, Les yeux plus grands que le ventre de Jo Soares vaux bien une lecture.
La quatrième de couverture : Dans le Rio de Janeiro de l’immédiat avant-guerre sévit un tueur en série ayant une particularité : il ne s’attaque qu’aux femmes très grosses. Ainsi disparaissent une prostituée polonaise, une religieuse incapable de résister à la gourmandise, l’attachée de l’ambassade d’Allemagne et plusieurs jeunes femmes de la bonne société carioca. Le commissaire Noronha est chargé de l’enquête. Esteves, un ex-policier portugais reconverti dans la pâtisserie, lui prête main-forte.
Au fil de leurs investigations, ils se rendent dans les quartiers chauds de la ville, au superbe Opéra de style Art nouveau un soir de première, assistent à une course automobile. Noronha et Esteves doivent rassurer les femmes de Rio, qui estiment toutes qu’elles ont les yeux plus grands que le ventre.
Prochaine lecture : Dividede d’Elsie Chapman