Je viens de finir le tome 1 des Crèvecœur de Antonia Medeiros, une saga en deux tomes (un grand merci à l’éditeur pour l’envoi de ce titre).
Je vous raconte ? Un beau jour, au retour de son jogging, Raphaël Crevecoeur trouve sur son seuil un étrange notaire. Ce dernier lui apprend qu’il héritera d’un inconnu s’il se rend à ses funérailles. Intrigué, Raphaël décide d’y aller. Il découvre alors que cet homme était son père. Il tente alors de percer le mystère qui entoure la vie de cette homme. Nous voilà alors à la veille de la première guerre mondiale. Edith Gervais, héritière f’une Longue lignée à Bayeux est mariée de force à Romain Crèvecoeur, un cordonnier sans foi ni loi qui ne voit là que l’occasion de s’eleve socialement. Edith découvre très vite la vérité sur son mari et trouve refuge, quand la guerre éclate, auprès des blessés a l’hôpital de La Croix Rouge. Elle y fait connaissance avec un jeune homme, Hektor dont elle tombe amoureuse. Edith tombe enceinte mais Hektor doit quitter Bayeux. L’enfant, un garçon nommé Germain, grandit entre un père complètement névrosé et une mère qui rêve sa vie.
Mon avis ? Alors ai-je aimé ou pas ? Poursuivrais-je ma lecture avec le tome 2 ? Oui j’ai aimé. Ce roman se lit vraiment bien. L’écriture est agréable et puis surtout l’histoire de ces cordonniers de père en fils n’est somme toute pas banale! Pourtant j’ai quelques bémols. Je ne suis pas sure d’avoir aimé à 100%.
Tout d’abord ce qui m’a gêné, c’est la rupture dans le mode de narration. Si dans le premier tome, on est sur un récit à la troisième personne qui relate la vie d’Edith de son mariage à la naissance de son fils, dans le second tome, il n’en est rien puisque Germain s’adresse directement à Raphael, son fils, dans des lettres et utilise donc la première personne. J’avoue que le contraste entre les deux tomes a été un peu trop marqué pour moi. J’aurais préféré un système de confessions d’un bout à l’autre avec des passages de oui-dire. Je ne sais pas ce qu’il en sera dans le tome deux mais en tout cas pour ce tome, c’est un point négatif.
Après l’histoire m’a paru un peu trop extraordinaire par moment. Tout le passage avec Mimei m’a laissé dubitative. Enfin c’est assez étrange car j’ai trouvé la lecture agréable malgré tout.
Bref ce n’est pas un coup de coeur. Toutefois, j’ai apprécié ma lecture et je lirais avec plaisir la suite.
La quatrième de couverture : Ce premier volet de la saga des Crèvecœur commence en 1914, lorsque la belle Édith est mariée bien malgré elle à Romain Crèvecoeur, un cordonnier fétichiste aux habitudes étranges, pour sauver l’affaire familiale. La guerre 14-18 éclate et la jeune femme y voit l’occasion de fuir le désastre de son mariage. Amours secrètes et interdites, obsessions dangereuses et ambitions démesurées, le couple Crèvecoeur donnera néanmoins naissance à un enfant, Germain, qui bouleversera leur existence. Enfant sensible et conscient de sa différence, Germain puisera dans l’amour inconditionnel de sa mère et la folie de son père toute la force de son génie créatif et partira à la conquête des pieds des femmes. Bayeux, Paris, la découverte de la sensualité, la création de sa première collection de chaussures féminines, plus rien n’arrête Germain dans quête de l’élégance féminine. Mais jusqu’où peut-on vraiment fuir les secrets de notre famille ?
Prochaine lecture : Les enfants de Pangee, tome 3 : jugement de Stéphanie Aten