Emma rentre d’une ballade avec son fils Ritchie. Encombrée avec la poussette, ses sacs de courses, elle décide dans le métro de faire monter d’abord Ritchie dans la rame. Mais voilà qu’alors qu’elle se penche pour ramasser ses affaires, les portes se referment et le métro démarre. Affolée, Emma jette un œil dans le wagon et aperçoit une femme à côté de son fils. Qui qu’elle soit, cette femme lui rendra son enfant à la station suivante. C’est sur, Emma n’en doute pas. Elle se précipite à la rencontre de la femme qu’elle a aperçu mais celle-ci s’empare de Ritchie et disparait dans la nuit. Emma seule et déboussolée, va alors tout tenter pour récupérer son fils. Pour cela, elle suivra la piste de son enfant jusqu’en France et ne lâchera pas avant de tenir Ritchie dans ses bras à nouveau. Voilà résumé l’histoire du roman d’Abbie Taylor, L’enfant d’Emma.
Premier point: j’ai beaucoup aimé et à environ la moitié j’ai vraiment été happé par l’histoire au point de ne plus le lâcher. En effet petit à petit, le doute s’installe pour le lecteur comme pour les policiers britanniques qui mènent l’enquête sur la disparition du petit garçon : Emma aurait-elle commis l’irréparable sur son fils ? Aurait-elle inventé toute cette histoire d’enlèvement jusqu’à s’en convaincre elle-même ? Le doute s’installe pour le lecteur. Et si le dénouement révélait qu’Emma a tué son fils ? Le suspense est bien maintenu tout au long du roman même si certaines scènes sont prévisibles.
Côté personnages, c’est peut-être un peu caricatural. On a une jeune mère célibataire seule au monde, un ex-flic engagé, un inspecteur antipathique et un agent de liaison police/famille dont on ne sait pas bien de quelle côté elle est. Pourtant on s’attache à eux. C’est peut-être dû à la manière dont le roman est écrit. Toute l’histoire en effet est écrite du point de vue d’Emma et on navigue des jours qui suivent l’enlèvement à des épisodes du passé d’Emma comme la mort de sa mère, sa rencontre avec le père de son enfant. Cette manière d’écrire permet de brosser un portrait tout en finesse du personnage et de comprendre sa dérive actuelle.
Au final, c’est un bon premier roman que voilà. Perso je pense me procurer le second pour voir si cela se confirme :)
La quatrième de couverture : Une minute d’inattention, le petit Ritchie échappe à Emma, jeune mère célibataire. La panique l’envahit, mais elle doit vite reprendre ses esprits. Ce n’est pas grave, il ne peut rien arriver à Ritchie : Emma a eu le temps d’apercevoir une femme à côté de lui avant que les portes du métro ne se referment. Celle-ci ne peut que l’aider à retrouver son fils. À moins que ses intentions soient tout autres…
Emma se retrouve seule face à l’incrédulité des gens pour retrouver son enfant, coûte que coûte.
Prochaine lecture : Un jour de David Nicholls
1 Comment
j’ai un enfant d’à peu près le mème age que l’héroine de ce livre, vous pouvez bien vous représenter que j’ai eu du mal à lacher le livre des mains avant de savoir que tout ira bien pour les héros du livre. le problème qu’il évoque c’est la sécurité des enfants dans nos moyens de transport et kidnapping ce qui est aussi grave.
6 juillet 2017 at 14 h 36 minJe voudrais que le lecteur russe découvre ce livre, je pense que par chez nous on trouvera pas mal de mères que le thème du livre fera réfléchir et agir pour améliorer ces points de sécurité pour leurs enfants.
Je suis mème partante de traduire ce livre en russe pour cela.