J’ai lu récemment Le premier amour de Véronique Olmi séduite encore un fois par la quatrième de couverture. L’histoire débute alors que l’héroïne Émilie prépare un diner romantique pour fêter ses vingt-cinq ans de mariage avec Marc. Tout bascule quand elle remonte de la cave avec une bouteille de vin enveloppée dans une feuille de journal. Machinalement, elle se met à lire les petites annonces. Un message en particulier attire son attention qui semble lui être directement adressée. Sans plus se poser de question, elle quitte tout et part en Italie à la rencontre de son premier amour, Dario.
Ça augurait bien avec la quatrième de couverture puis le début. Bref ça m’avait tout l’air d’un bon roman. Du moins c’est ce que j’ai cru au début. Grosso modo jusqu’à la rencontre avec Dario, j’ai accroché. Tout au long de son Road Trip, Émilie nous raconte sa vie de son adolescence à Aix où elle rencontre l’amour pour la première fois à son mariage et à la naissance de ses filles. Le récit à la première personne nous plonge directement dans les souvenirs de l’héroïne. Bref la première partie est plutôt sympa. Puis ça se gâte. Les retrouvailles avec Dario, le prétexte à cette petite annonce ne convainquent pas. C’est limite tiré par les cheveux. Le récit ne présente plus trop d’intérêt et on s’en lasse vite. Heureusement ça ne traine pas trop et l’on peut refermer vite fait ce roman. En résumé Le premier amour aurait pu être un bon roman; certes le thème en est rabâché mais pourquoi pas. Il est seulement insipide et très inégal.
La quatrième de couv’ : Une femme prépare un dîner aux chandelles pour fêter son anniversaire de mariage. Elle descend dans sa cave pour y chercher une bouteille de vin, qu’elle trouve enveloppée dans un papier journal dont elle lit distraitement les petites annonces. Soudain, sa vie bascule : elle remonte les escaliers, éteint le four, prend sa voiture, quitte tout. En chacun d’entre nous repose peut-être, tapie sous l’apparente quiétude quotidienne, la possibilité d’être un jour requis par son premier amour…
Prochaine lecture : Cet instant-là de Douglas Kennedy.
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C’est tout à fait ça ! On n’apprend rien au bout du compte et on s’ennuie.
19 août 2012 at 22 h 55 min