Il y a quelques temps déjà, j’ai terminé Le cinquième enfant de la romancière britannique, Doris Lessing. Ce court roman (à peine 200 pages) raconte l’histoire de David et Harriet depuis leur rencontre à une fête d’entreprise. Ces deux-là se ressemblent, partagent la même conception de la vie et c’est donc tout naturellement qu’ils se marient et décident de fonder une famille. Un puis deux puis trois puis quatre enfants naissent successivement dans la grande maison que le couple a acheté dans la banlieue de Londres. C’est le bonheur. Jusqu’au jour où Harriet tombe enceinte pour la cinquième fois. Là tout bascule. Tout d’abord, sa grossesse se révèle particulièrement éprouvante. Une fois l’enfant né, rien ne s’arrange. Il est plus grand et plus fort que les autres et suscite la peur au point que la maison si vivante avant, se vide petit à petit de ses occupants. La famille si heureuse au départ, va complètement se disloquer à cause de lui.
Encore une fois, c’est pour moi un premier roman. C’est en effet la première incursion que je fait dans l’oeuvre de Doris Lessing. Je ne sais pas comment sont les autres ouvrages mais celui-là est particulièrement dur, troublant et déroutant si je puis dire.D’ailleurs, Doris Lessing définit elle-même son livre comme une « horror story » C’est tout dire!! Ce roman traite d’un sujet difficile : la différence. Ben, le cinquième enfant des Lovatt est en effet différent, anormal au point même qu’Harriet voit dans son fils un gnome, descendant direct d’un peuple oublié qui aurait vécu sur terre bien avant les hommes. En tout cas, ce livre laisse une impression douce-amère. Je ne détaillerai pas plus, je préfère vous recommander de le lire!! Moi je vais me plonger dans la suite, Le monde de Ben :)
Quatrième de couverture :
Pour Harriet et David, couple modèle, qui a fondé une famille heureuse, l’arrivée du cinquième enfant inaugure le temps des épreuves. Fruit d’une grossesse difficile, anormalement grand, vorace et agressif, Ben suscite bientôt le rejet des autres enfants, tandis que les parents plongent dans la spirale de l’impuissance et de la culpabilité. La romancière du Carnet d’or, prix Nobel de Littérature 2007, mêle ici de façon impressionnante réalisme et fantastique, dans une fable cruelle qui met à nu l’envers et le non-dit des relations familiales.
Prochaine lecture : Disparu à jamais de Harlan Coben
1 Comment
Je viens tout juste de terminer ce roman mais tu viens de m’apprendre qu’il y en avait une suite !
15 août 2013 at 23 h 51 min