Je viens de terminer La carapace de la tortue de Marie-Laure Hubert Nasser. C’est l’histoire de Clotilde, une jeune fille trop grosse, mal dans sa peau. Après une agression dans le métro parisien, elle s’enfuit et trouve refuge à Bordeaux dans un appartement prêté par sa tante. La vieille dame qui règne sur l’immeuble et ses habitants va décider d’aider sa nièce et pour cela va charger Sarah et Sophie, les deux S comme elle les appelle de coacher Clotilde pour qu’elle perde du poids. Puis elle va la forcer à chercher un travail. Clotilde, grande lectrice et amatrice d’art va décrocher un poste au musée juste en face. Petit à petit, elle y fait son trou et va jusqu’à développer des ateliers pour les enfants le mercredi. Mais Clotilde a toujours du mal à s’ouvrir au autre et à s’intégrer. Il n’y a qu’avec les enfants qu’elle se sent bien.
Mon avis ? Voilà un joli petit roman qui porte l’espoir en lui. J’ai beaucoup aimé hormis la toute fin que j’ai trouvé trop rapide, trop facile. Je parle du rapprochement de Claudie et de Richard. J’ai aimé La carapace de la tortue aussi pour sa galerie de personnages. J’ai adoré cette idée que la tante de Clotilde que tous surnomment La Vilaine mais adore choisisse avec soin ses locataires pour faire de son immeuble un petit théâtre de la vie.
Bref je n’ai pas regretté de m’être arrêtée sur ce roman. La carapace de la tortue vaut vraiment le coup, croyez moi :)
La quatrième de couverture : «Oui… je suis venue sur terre comme une tortue, encombrée d’une carapace. Qui rentre la tête quand le monde extérieur est trop douloureux.» Clotilde cache ses complexes derrière d’amples vêtements. Après avoir tenté sa chance à Paris, cette jeune Bordelaise revient au pays grâce à sa grand-tante. Sous des dehors revêches, Thérèse a prévu pour sa petite-nièce un strict programme de remise en forme. Avec l’aide de tous les voisins qui ont au préalable passé un casting impitoyable, Clotilde devra sortir de sa réserve. Il y a Claudie qui aime raconter ses histoires de fesses, Sarah et Sophie, délaissées par leur mari et bien décidées à s’en accommoder, Élisabeth, la business woman meurtrie de ne pas voir grandir ses trois enfants… Chacun à sa façon va aider Clotilde à reprendre goût à la vie. Une galerie de portraits attachante, l’histoire d’une renaissance racontée avec énergie et un humour parfois corrosif.
Prochaine lecture : Piste noire de Antonio Manzini