Je viens de terminer le tome 1 des Chroniques de la mort blanche de Nicolas Cluzeau. Nous sommes sur l’ile d’Orlandie. Là vivent des hommes, des mages, des trolls, des hommes-animaux, des créatures maléfiques. Tout ce petit monde vit plus ou moins en harmonie jusqu’au jour où une étrange maladie commence à décimer les mages de l’île. Arline et Sean, deux apprentis mages sont envoyés par leur maitre chez l’archimage Faer pour tenter de trouver un remède à ce mal. Pour les guider jusqu’à la tour d’émeraude où vit Faer, les deux jeunes gens engagent Lorcan, un aventurier des marches du Sud. En chemin ils sauvent la vie de Parshah, une femme-féline qui enquête aussi sur le mystérieux mal. Pendant ce temps, Endrew, seigneur d’une des marches de l’île se fait élire haut-roi grâce à l’épée de son ancêtre. Assoiffé de pouvoir, il part en guerre contre les seigneurs qui refusent de se soumettre à son autorité.
Mon avis ? J’ai beaucoup aimé ce tome 1 des Chroniques de la mort blanche. Moi qui ne suis pas forcément une grande lectrice de Fantasy, j’ai été happée par l’histoire. Plus ça allait, plus j’avais envie de savoir ce qui allait arriver. Pourquoi ? Déjà parce que l’auteur réussit le tour de force de décrire un monde fantastique très riche avec beaucoup de réalisme. L’écriture de Nicolas Cluzeau est très visuelle. J’ai ainsi réussi à me figurer facilement l’Orlandie et ses habitants. Jamais aussi je ne me suis sentie perdue dans l’évocation de ce monde et de ceux qui le peuplent. J’ai rapidement mémorisé qui était qui. Rapidement j’ai éprouvé de la sympathie pour certains, de l’aversion pour d’autres. J’ai aussi adhéré je pense, parce que j’ai vu dans ce roman des réminiscences de plusieurs autres romans. J’y ai trouvé des réminiscences des romans du Moyen-Age notamment. L’épée DerAgliath m’a étrangement rappelé Excalibur, l’épée du roi Arthur. Comme Excalibur, DerAgliath ne peut être tirée que par un descendant du roi défunt. Comme Excalibur, elle sert à légitimer le nouveau haut-roi dans sa prise de pouvoir. La petite désolation m’a rappelé un peu la plaine du Mordor dans Le seigneur des anneaux. Attention, Nicolas Cluzeau ne pastiche pas ces romans. Son monde est riche et complexe. Il est aussi original. J’ai trouvé original notamment cette idée des flux de magie présent dans la nature. J’ai trouvé aussi original le fait que les mages écrivent des équations qui donneront naissance à leur sort. Ça franchement c’est bien trouvé!
En bref ce premier tome (la saga en compte quatre si je ne m’abuses) est très prometteur et laisse augurer le meilleur pour la suite. Moi en tout cas, j’ai très envie de lire le deuxième tome de ces Chroniques de la Mort Blanche :)
La quatrième de couverture : Un étrange épidémie ravage les Franges féeriques d’Orlandie, décimant les druides et magiciens, garants de la liberté de l’île. Profitant de la vacance du pouvoir, Endrew, fils d’un seigneur maudit, se proclame Haut roi. Les Marches méridionales refusent son autorité. Toute la région est alors entraînée dans une sanglante guerre civile.
Arline et Sean, deux jeunes sorciers secondés par un puissant troll, tentent de trouver le remède qu mal qui anéantit leurs congénères. Guidés par Lorcan, limier des Marches du Sud, ils vont atteindre la Tour d’Émeraude.
L’antique citadelle voilée de mystère pourrait bien détenir les réponses qu’ils cherchent désespérément. A condition d’en décrypter au plus vite les arcanes. Car, dans ces ténèbres qui souillent la magie et rongent le cœur des êtres, l’espoir se meurt peu à peu.
Prochaine lecture : Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Harper Lee.