J’ai fini il y a quelques temps déjà Chanson douce de Leila Slimani, prix Goncourt en 2016.

Dans ce roman, nous plongeons dans le quotidien d’une famille ayant deux jeunes enfants. Myriam, mère au foyer, croise un beau jour un ancien camarade de la fac de droit qui lui propose de rejoindre son cabinet. Myriam accepte. Le couple décide alors d’engager une nounou pour s’occuper de leur deux jeunes enfants. Il recrute Louise, une veuve qui s’est toujours occupée d’enfants. Petit à petit, Louise s’immisce dans le quotidien de cette famille et fait tout pour se rendre indispensable.

Mon avis ? Je voulais le lire quand il est sorti en 2016. Il aura fallu qu’il paraisse en poche aux éditions Folio pour qu’il me revienne en mémoire et que je décide enfin de le lire. Et je n’ai pas regretté!

Quand le roman s’ouvre, le drame vient d’avoir lieu : Louise a tué les deux enfants du couple, Mila et Adam. S’en suit une plongée dans les semaines qui ont précédé le drame, entrecoupé de quelques flash-back dans le passé de la nounou pour tenter de comprendre ce qui a poussé cette femme à commettre l’irreparable. Explication qui ne viendra finalement jamais vraiment! Il n’y a pas vraiment d’explication à ce drame. Et je crois que c’est ça que j’ai apprécié.

J’ai aussi beaucoup apprécié l’écriture de Leila Slimani. Elle réussit à créer une ambiance oppressante, glauque.

Bref j’ai beaucoup aimé Chanson douce de Leila Slimani.

La quatrième de couverture : Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d’un cabinet d’avocats, le couple se met à la recherche d’une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l’affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu’au drame.

Prochaine lecture : Les filles au lion de Jessie Burton