Je suis allée voir mercredi dernier à Mogador, Chicago, le musical.
Le musical qui tire son origine dans une pièce de théâtre datant de 1926 elle-même inspirée d’un fait divers a été créé en 1975. Il est l’œuvre de trois auteurs : John Kander, Fred Ebb et Bob Fosse. Le revival quant à lui est joué depuis plus de vingt ans à Broadway et est à ce titre un show emblématique.
Dix ans après la mort de son fondateur, la troupe de Maurice Béjart revient à Paris pour interpréter La flûte enchantée, le mythique ballet inspiré de l’opéra de Mozart.
Cette œuvre créée en 1791 à Vienne nous conte l’histoire du prince Tamino. Egare dans la foret, il est attaque par un dragon et s’évanouie, sur de mourir. Les trois dames le sauvent et séduite par sa beauté décident d’aller porter la nouvelle à leur reine. Quand elles reviennent, elle lui montrent le portrait de Pamina, la fille de la reine de la nuit prisonnière de Sarastro. Tombé amoureux, le jeune homme décide daller la délivrer. Pour accomplir sa mission, Tamino se voit remettre une flûte magique tandis que l’oiseleur Papageno, qui lui apporte son aide, hérite d’un carillon. Tamino, comme son fidèle compagnon, devra alors subir une série d’épreuves initiatiques…
En ce moment, au Comedia à Paris, on voyage dans le temps : nous voilà en effet en 1969 à la veille du mythique concert de Woodstock qui réunit les grandes figures de la pop et du rock américain. Welcome to Woodstock!
Six jeunes étudiants parisiens se retrouvent dans la chambre de Paul et Corinne. Paul ne cesse de rêver des Who tandis que Corinne, elle, ne pense qu’a réviser. Quand Florence, l’une des filles du groupe annonce la tenue d’un grand concert réunissant Janis Joplin, Jimi Hendrix, les Who et bien d’autres à Woodstock, Paul, Tom, Martine, Francis et Florence décident de partir aux Etats-Unis pour vivre l’évènement. Seul Corinne décide de rester à Paris puis de rejoindre le Che. Sur place les cinq amis font la connaissance d’Angelina et de Jimmy, un musicien français aussi émigré aux États-Unis. Ils découvrent l’amour libre et le LSD.
J’ai eu la chance de voir le nouveau spectacle du cirque Alexis Gruss intitulé Quintessence et j’en suis cette année encore sortie des étoiles pleins les yeux.
Cette année, le cirque Alexis Gruss et la troupe d’acrobates des Farfadais nous entrainent à la suite de Joseph, fils de Bellérophon qui doit réunir un fragment des quatre éléments pour sauver Pégase, le cheval ailé.
Pendant plus de 2 heures, 40 chevaux et plus de 20 acrobates et écuyers vont évolués sur terre, dans les airs et même dans l’eau accompagnés par l’orchestre live de Sylvain Rolland et les chansons de Barbara Nicoli. Franchement cette année encore, c’était juste magique!
J’ai reconnu quelques numéros que j’avais pu voir l’année dernière dans Pégase et Icare comme les cabrés des chevaux ou encore le petit shetland qui se glisse à la fin d’un numéro entre les jambes d’Alexis Gruss lui-même. Mais peu importe, c’est tellement beau! Personnellement j’ai beaucoup aimé le numéro où la chanteuse danse avec Alexis Gruss et son cheval. Ça donne une scène magnifique où le cheval avance et recule au rythme de la musique. J’ai aimé aussi le numéro de tir à l’arc debout sur un cheval. A contrario j’ai été moins sensible au numéro avec les deux petits chiens.
Encore une fois, j’ai eu l’impression de ne pas avoir assez de mes deux yeux pour tout voir. Il faut dire qu’il s’en passe sur terre mais aussi dans les airs et dans l’eau puisque le fil conducteur est les 4 éléments.
Franchement si vous le pouvez, allez donc voir Quintescence!
Et vivement l’année prochaine pour découvrir le 44ème spectacle du cirque Alexis Gruss :)
C’est où ?
Quintessence
Cirque Alexis Gruss
Porte de Passy – Carrefour des cascades
75016 Paris
M° Ranelagh
Jusqu’au 19 février 2016 puis en tournée dans toute la France.