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Ciné, cinéma

Absolutely Anything

Posted in Ciné, cinéma
on 11 août 2015

Je vous avais prévenu, ce soir encore on parle ciné :) J’ai vu en effet il y a quelques semaines Absolutely Anything (Absolument tout en français dans le texte) de Terry Jones avec Simon Pegg, Kate Beckinsale et Robin Williams (y a que lui que je connaissais mais comme il fait la voix du chien et bien ça compte pas. Enfin si un peu puisque c’est l’un des derniers rôles de l’acteur décédé). Je ne pouvais pas ne pas vous en parlez car ce film est génial, absolument génial, lol.

Absolutely Anything affiche

Le pitch ? Neil Clarke, un enseignant désenchanté, amoureux de sa voisine du dessous qui sait à peine qu’il existe, se voit attribuer par un conseil extraterrestre le pouvoir de faire absolument tout ce qui lui passe par la tête. Neil l’ignore mais la manière dont il va se servir de ce nouveau pouvoir va dicter le destin de l’humanité. Un seul faux pas de sa part et les extraterrestres anéantiront la planète Terre.

Absolutely Anything

Franchement je me suis bien marrée (et j’étais pas la seule). Je me demande ce qui m’a fait le plus marrer : le conseil des extraterrestres et notamment là scène où ils découvrent s’être affublés de prénoms féminins ou bien les souhaits improbables de Neil. Le coup de la bouteille de whisky qui file toute seule au magasin, c’est absolument génial. Des gags comme celui-là y en a à gogo. Franchement Absolutely anything est une comédie hyper drôle. Faut dire qu’elle marque le grand retour de la troupe de comique des Monty Python au cinéma. Ça aide, n’est ce pas ? Et puis Simon Pegg dans le rôle de Neil est extra. Moi, j’ai adoré :)

absolutely anything simon pegg

Bon, du coup vous l’avez compris, vous allez voir Mission Impossible : Rogue nation (on en parle demain. je l’ai vu la semaine dernière, j’ai adoré) puis vous filez voir Absolutely Anything. Non y a pas à discuter :)

La belle saison {concours inside}

Posted in Ciné, cinéma
on 10 août 2015

J’ai une grosse actualité cinéma cette semaine. J’ai en effet vu deux films à sortir cette semaine et un troisième qui sortira la semaine suivante mais dont on va parler ce soir puisque j’ai des places à vous faire gagner. Ce film, c’est La Belle Saison de Catherine Corsini avec Cécile de France, Izïa Higelin et Noémie Lvovsky.

la belle saison affiche

L’histoire ? 1971. Delphine, fille de paysans, monte à Paris pour s’émanciper du carcan familial et gagner son indépendance financière. Carole est parisienne. En couple avec Manuel, elle vit activement les débuts du féminisme. Lorsque Delphine et Carole se rencontrent, leur histoire d’amour fait basculer leurs vies.

la belle saison l'amphi

 Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec ce film. Et puis je suis allée à une projection presse un matin et je me suis pris une grande claque. Comment en effet aborder l’homosexualité féminine ? Comment parler de la lutte des femmes pour le droit à l’avortement ? Comment parler d’homosexualité dans la France rurale des années 70 ? Et bien c’est le pari fou de Catherine Corsini dans La belle Saison. J’ai trouvé Izïa Higelin dans le rôle de Delphine épatante. Tout comme Cécile de France dans le rôle de Carole.

la belle saison

J’ai aimé cette histoire de femmes. Tout tourne autour de Delphine, Carole et Monique, la mère de Delphine. La plus grande partie du film montre d’ailleurs la relation complexe qu’entretiennent ces trois femmes. Il y a Carole d’un côté et Monique de l’autre. Delphine oscillant de l’une à l’autre comme elle oscille entre tradition et modernité. Il y a d’un côté la tradition, de l’autre la modernité. Il y a Paris et le reste de la France.  Les hommes sont peu présents et restent en marge de cette histoire. Il y a bien Antoine (Kevin Azaïs) l’amoureux éconduit de Delphine qui essaie bien de se rapprocher de la jeune fille mais sans succès. Il y a aussi Manuel (Benjamin Bellecour) le compagnon de Carole qui assiste impuissant à la fin de son couple. Mais peu importe c’est une affaire de femmes.

la belle saison Monique

J’ai aimé parce que j’ai trouvé dans La belle saison une sacré résonance actuelle. J’ai aimé et je vous propose de vous faire gagner 5×2 places pour aller voir le film à votre tour. Pour cela, rien de plus simple, vous laissez un commentaire sous cet article. Vous avez jusqu’au 18 aout 2015 minuit. Je tirerai au sort le lendemain matin afin que l’on vous envoie les places le plus vite possible.

Les Bêtises

Posted in Ciné, cinéma
on 21 juillet 2015

Demain sort sur les écrans une gentille comédie à la française, premier film des soeurs Philippon intitulé Les Bêtises. Je peux vous en toucher un mot puisque je l’ai vu il y a quelques semaines.

les betises affiche

Le film donc, s’intitule Les Bêtises comme la chanson de Sabine Paturel dans les années 80. Souvenez vous : « je fais rien que des bêtises, des bêtises quand t’es pas là. La, la, la » (oui je sais,je parle d’un temps que les moins de vingt ans). Ces Bêtises réunissent Jérémie Elkaïm, Sara Giraudeau, Jonathan Lamber et le grand Jacques Weber dans une histoire d’adultère et d’enfant né sous X. Mais ne vous inquiétez pas, ce n’est pas si sérieux que ça en à l’air tout ça.

L’histoire ? François, la trentaine, lunaire et maladroit, est un enfant adopté. Pour rencontrer sa mère biologique, il s’introduit dans une fête organisée chez elle, se faisant passer pour le serveur. Il se retrouve alors au service d’une famille dont il ignore tout, la sienne.

les betises

Alors on   y va ? on y va pas ? j’ai envie de dire on y va. On y va pour la superbe interprétation de la chanson revue et corrigée par Jérémie Elkaïm (François dans le film, le fils adultérin).

On y va pour l’interprétation de Sonia par Sara Giraudeau Le hoquet qui ne la quitte pas est une véritable prouesse d’acteur. Je ne vous en dis pas plus. Je vous laisse découvrir le truc. Un truc de dingue, je vous dis.

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On y va pour le jeu de Jonathan Lambert et Jérémie Elkaïm en miroir quand les deux frères se rencontrent. Là aussi il y a un sacré jeu d’acteur.

les betises (2)

C’est tout ? Oui j’ai envie de dire. L’histoire ? Sans grand intérêt sans aucune méchanceté. De toute façon on va pas voir Les bêtises pour ça On y va pour les gaffes de François (Jérémie Elkaïm), son amourette avec Sonia. Ils sont mignons ces deux là. On y vas pour rire et se détendre. Et de ce côté là, pas de souci, c’est réussi. Donc go :)

La Isla Minima

Posted in Ciné, cinéma
on 14 juillet 2015

Il y a quelques semaines j’ai pu voir en avant première un film espagnol qui sort demain : La Isla Minima. Ce film de Alberto Rodríguez a reçu pas moins de 10 Goyas (l’équivalent de nos Césars) dont « Meilleur Film », « Meilleur réalisateur », « Meilleur scénario », « Meilleur acteur ». Est-ce mérité ou pas?

la isla minima

L’histoire? Deux flics que tout oppose, dans l’Espagne post-franquiste des années 1980, sont envoyés dans une petite ville d’Andalousie pour enquêter sur l’assassinat sauvage de deux adolescentes pendant les fêtes locales. Au cœur des marécages de cette région encore ancrée dans le passé, parfois jusqu’à l’absurde et où règne la loi du silence, ils vont devoir surmonter leurs différences pour démasquer le tueur.

marshland

Franchement en allant à cette avant première, je ne savais pas à quoi m’attendre. Je suis sortie de là séduite et prête à vanter le film à tout va. Il se dégage de ce film une ambiance particulière. Je ne sais pas comment vous dire : c’est glauque au possible. C’est sans doute dû aux marais du Guadalquivir où prend place l’action. Alberto Rodríguez a en effet choisi de situer son action dans un coin reculé de l’Andalousie et cela ajoute je trouve à l’ambiance du film. Après, il est intéressant de noter qu’il filme en plan aérien ces marais.  Il y a ça et puis bien sûr la scène finale filmée dans les marais la nuit sous une pluie battante.

la-isla-minima

Après avec La isla Minima nous plongeons dans l’Espagne post-franquisite des années 80. A un moment où toutes les atrocités de cette période ne sont pas encore oubliées. Entre les deux flics, la tension est d’ailleurs palpable. La suspicion aussi. Il faut en effet savoir que d’un côté il y a Pedro (Raúl Arévalo)  un démocrate; de l’autre Juan (Javier Gutiérrez) qui a servi avec zèle la dictature, accomplissant nombre de basses besognes comme va finalement le découvrir Pedro. Et pourtant, le duo fonctionne et ces deux-là finiront par résoudre le crime.

isla minima

Au final, le rythme de la Isla Minima est assez lent comme écrasé par le soleil andalou. L’intrigue n’est pas non plus particulièrement originale je pense. Ce qui l’est bien plus, c’est l’époque et le lieu. Néanmoins La Isla Minima est un excellent thriller et si vous ne devez aller voir qu’un seul film cette semaine, et bien allez voir celui-là :)