J’ai pu voir en avant-première le premier film d’animation d’Eric Summer et Eric Warin développé par la société Quad, Ballerina.
Ce film d’animation raconte l’histoire de Félicie, une jeune orpheline bretonne au début du XIXeme siècle. La jeune fille rêve de devenir danseuse. Avec son meilleur ami, Victor qui lui rêve de devenir inventeur, elle s’enfuit à Paris avec le secret espoir de rentrer à l’Opéra. Là, elle fait la connaissance d’Odette, une femme de ménage, ancienne danseuse étoile. Félicie fait aussi la rencontre de Camille Lehaut, une jeune fille qui s’entraîne dur sous la férule de sa mère pour rentrer elle aussi à l’Opéra. Félicie vole la lettre d’admission de Camille pour réussir à s’introduire à l’Opéra. A force de travail et grâce aux leçons d’Odette qui l’a finalement prise sous son aile, elle parvient en finale de la sélection pour danser Clara dans le ballet Casse Noisette. Mais rien n’est gagner et la route est encore semée d’embûches.
Ballerina est une vrai réussite et ravira les petits comme les grands! L’histoire est mignonne mais surtout les scènes de danse sont époustouflantes. Certes certains mouvements des chorégraphies de Ballerina sont impossibles à réaliser en vrai mais qu’importe, tellement cela semble vrai!! Il faut dire que les danseurs étoiles, Aurélie Dupont et Jérémie Bélingard ont participé à sa conception. Les producteurs ont même essayé la technique du motion capture avec Aurélie Dupont. Mais c’est finalement la technique de la Key motion qui a été retenue car le résultat n’était pas à la hauteur.
Certes, les thèmes du film sont convenus. C’est du vu et du revu. Le message de Ballerina est bien qu’à force de travail, tout est possible. Les rêves peuvent se réaliser si on y croit vraiment. Vous voyez le genre ? Mais qu’importe au fond car ça fonctionne. Il n’y aurait que la méchante que j’ai trouvé un peu fade. On est loin des Cruella d’Enfer ou marâtres des dessins animés de mon enfance. C’est un peu dommage certes mais il ne faut pas oublier que le film est destiné à un public à partir de 3 ans. Ceci explique sans doute cela. J’aurai juste un bémol avec l’histoire : c’est de faire croire qu’il y a un truc avec la boite à musique auquel est tant attachée Félicie alors qu’il n’en est rien au final. Tout laisse supposer que cette boite à musique va lui permettre de se faire reconnaître auprès de ses vrais parents par exemple. Encore une fois un peu comme dans les dessins animés de mon enfance :) J’ai cru à un truc du genre pendant un long moment et puis non. Et finalement c’est tant mieux! Ça n’aurait rien apporté à l’histoire.
La reconstitution du Paris de 1887 est minutieuse : La tour Eiffel est en cours de construction pour l’exposition universelle. Gustave Eiffel a aussi dans ses cartons la Statue de la Liberté qui sera offerte aux États-Unis. Et pourtant, le film souffre de quelques anachronismes dans les costumes. Notre jeune héroïne, Félicie se promène dans les rues de Paris vêtue d’une short en jean. Ça n’enlève rien à la magie du film. Mais c’est assez rigolo quand on y regarde de près.
Enfin, j’ai beaucoup aimé la musique du film. J’ai adoré les chansons rythmées très dans l’air du temps.
Bref, j’ai passé un très bon moment devant Ballerina. je vous conseiller de foncer aller le voir. Il sort mercredi 14 sur les écrans.
3 Comments
Tu me donnes envie de l voir. Je trouve ça bien de rabâcher que les rêves peuvent se réaliser, on l’oublie bien trop souvent dans notre quotidien ;)
13 décembre 2016 at 12 h 20 min@ Aurore : je suis bien d’accord avec toi :) Dream power!
22 décembre 2016 at 16 h 15 minDes anachronismes vestimentaires? Pas seulement! Jamais la tour Eiffel et la statue de la liberté n’ont co-existees à Paris, que dire de la moto au 19eme siècle ou du drapeau breton…
12 septembre 2017 at 22 h 24 min