J’ai fini il y a quelques temps déjà Au commencement du septième jour de Luc Lang et il est grand temps que je vous en parle! L’histoire débute quand Thomas Texier apprend que sa femme, Camille a eu un accident de voiture sur une route de campagne où elle n’aurait jamais du se trouver. Thomas se rend sur place, tente de comprendre ce qui a pu se passer, soupçonne un sabotage, enquête. Et puis Camille n’est plus, Thomas se rapproche alors de won frère aine, Jean, berger dans les Pyrénées avant de partir en Afrique à la recherche de sa sœur Pauline qu’il a perdu de vue depuis des années. C’est l’occasion aussi pour lui de faire le jour sur le secret de famille qui entoure la mort de leur père et de comprendre pourquoi Jean se montre si distant et froid avec leur mère.
Mon avis ? Il faut que je vous fasse un aveu, j’ai peiné à venir à bout de ce roman puis à écrire ma chronique. Je me suis ennuyée un long moment a début, ça s’est un peu amélioré avant de retomber pour toute la partie africaine de l’histoire. Comme vous expliquez ça ? Au début, j’ai trouve ça too much. Thomas imagine en effet que sa femme a été éliminée, que sa voiture a été sabotée par satellite. (oui rien que ça). Et puis, pffff, plus rien à ce sujet. Thomas s’intéresse maintenant à son histoire familiale. C’est totalement décousue cette histoire. Les intentions de l’auteur ne sont pas claires. Où veut-il aller ? Bref au final, moi je me suis ennuyée une grosse partie de l’histoire. Il faut dire aussi que la quatrième de couverture me laissait espérer autre chose, quelque chose tenant de l’enquête policière. Or il n’en est vraiment rien.
Après il y a quand même des choses intéressantes dans ce roman. J’ai été particulièrement sensible au style de l’auteur notamment. Luc Lang utilise de longues phrases avec peu de ponctuation et beaucoup de divagations. Ces phrases imitent les méandres de la pensée et j’ai trouvé cela pas mal vu. Avec ce procédé, à certains moments je n’ai pas vu les pages défilées. Et pourtant certains paragraphes sont diablement longs! Oui ça peut sembler contradictoire et pourtant c’est bien ça. J’ai progressé dans l’histoire grâce au style très particulier de l’auteur et pas à cause de l’histoire.
En conclusion, Au commencement du septième jour de Luc Lang a été une lecture laborieuse. J’étais même à deux doigts de l’abandonner. Bon je suis quand même venue a bout des 622p de ce bouquin mais vous l’aurez compris, je ne recommande pas.
La quatrième de couverture : 4 h du matin, dans une belle maison à l’orée du bois de Vincennes, le téléphone sonne. Thomas, 37 ans, informaticien, père de deux jeunes enfants, apprend par un appel de la gendarmerie que sa femme vient d’avoir un très grave accident, sur une route où elle n’aurait pas dû se trouver. Commence une enquête sans répit alors que Camille lutte entre la vie et la mort. Puis une quête durant laquelle chacun des rôles qu’il incarne : époux, père, fils et frère devient un combat. Jour après jour, il découvre des secrets de famille qui sont autant d’abîmes sous ses pas. De Paris au Havre, des Pyrénées à l’Afrique noire, Thomas se trouve emporté par une course dans les tempêtes, une traversée des territoires intimes et des géographies lointaines. Un roman d’une ambition rare.
Prochaine lecture : Les garçons de l’été de Rebecca Lighieri