Dans mes lectures de vacances, il y avait L’ame du Mal de Maxime Chattam. Ce thriller haletant raconte l’histoire d’un tueur en série que traque le profiler Joshua Brolin. Alors qu’il était sur le poing de tuer sa troisième victime, Leland beaumond est tué par l’inspecteur Brolin d’une balle en pleine tête. L’enquete sur celui que l’on surnommait le bourreau de Portland semble close. Jusqu’au jour où une nouvelle victime est retrouvée par la police en pleine foret. S’agit-il d’un vil immitateur ? Leland beaumond adepte de la magie noire aurait-il trouvé la voie pour revenir d’outre-tombe ? L’inspecteur Brolin reprend l’enquete secondée par la dernière victime du tueur, Juliette Lafayette, etudiante en psychologie.
Je n’avais encore rien lu de cet auteur et à première vu, en lisant la quatrième de couverture, je pensais que ce n’etait pas le genre de lecture qui me plairait. Un thriller qui joue sur le registre du fantastique ne me semblait pas forcément devoir être une réussite. Et bien je me suis trompée. J’ai dévoré ce roman et j’ai hate de me plonger dans les deux autres tomes de la trilogie, In tenebris et Malefices (en esperant que ce soit aussi bon). L’histoire est bien menée, le suspense maintenu tout le long. A aucun moment, l’auteur ne cede à la facilité de faire basculer son récit dans le fantastique (rappelez vous que le fantatisque selon Todorov, c’est cette proportion d’expliquer des faits ancrés dans le réel par une intervention du surnaturel. Un maitre du genre, c’est bien sur Maupassant). Ca reste ancré dans le réel jusqu’au denouement. La seule chose qui m’a surprise, c’est la manière d’écrire de l’auteur. Il a tout d’un auteur américain de par son style et pourtant il est français!!
La quatrième de couv’ : Pas plus que sa jeune acolyte, l’inspecteur profileur Brolin ne pense que les sérial killers reviennent d’outre-tombe. Fût-il le monstrueux bourreau de Portland qui étouffait et vitriolait ses victimes avant de les découper avec précision. Mais le bourreau est mort et le carnage se poursuit, identique : un même rituel horrible. Le nouveau tueur agit-il seul ou fait-il partie d’une secte ? Pure sauvagerie ou magie noire ?
Brolin a peur. Cette affaire dépasse tout ce qu’on lui a enseigné. S’immerger complètement dans la psychologie d’un monstre, le comprendre afin de le cerner et de prévoir ses crimes, devenir un monstre soi-même, tels sont les moindres risques de son métier. On dit au FBI qu’il s’en faudrait d’un rien pour qu’un bon profileur aille rejoindre la galerie de ses pires clients. Peut-on impunément prêter son âme au mal ?
Prochaine lecture : Marie-Antoinette de Stephan Zweig