Je viens de finir L’enfant de cristal de Theodore Roszak, reçu dans le cadre d’un partenariat avec Livr@addict et Le livre de Poche que je remercie bien. L’histoire débute alors que Julia Stein, gérontologue engagée, se voit confier un cas peu banal : un enfant atteint de progéria, Aaron Lacey. Julia est bien décidée à faire tout ce qui est en son pouvoir pour que cet enfant vive le plus longtemps possible n’hésitant pas à tester des traitements à la limite de la déontologie. Mais voilà qu’alors que rien scientifiquement ne le laissait présager, Aaron se met à régresser. D’un vieillard très affaibli, il devient vite un enfant dans la force de l’age, un enfant doté d’une beauté ahurissante. Rendu à ses parents, Aaron fugue. Il se réfugie d’abord chez Julia dont la famille vole en éclat à cause de lui puis chez un gourou de l’éternelle jeunesse, Peter de Leon. Julia complétement envoutée par cet être surnaturel, se rend à son tour au Mexique chez DeLeon afin de protéger Aaron et de l’assister dans sa métamorphose.
Alors qu’en ai-je pensé ? Et bien j’ai été assez perplexe devant ce livre pour ne pas dire très perplexe. L’idée de départ est bonne. Parlé de la vieillesse, de la mort, de la volonté des hommes à repousser sans cesse les bornes de la vie avec tous les problèmes que cela pose, s’interroger sur les limites de la génétique tout ça, c’etait plutôt bien et ça laissait espérer un bon roman. Mais malheureusement il n’en est rien. L’action tout d’abord est poussive et sans grand intérêt. Il n’y a pas de rebondissement, rien qui tienne le lecteur en éveil. Et pourtant, je pense qu’il y avait moyen de faire décoller l’histoire. Mais non jusqu’au bout, c’est plat. Pire la fin, pour moi n’a ni queue ni sens. C’est annoncé au trois quart du livre par ce qui m’a semblé un revirement soudain. C’est un peu comme si l’auteur était parti dans une mauvaise direction et qu’il faisait brusquement volte-face. Bref, ça m’a laissé perplexe. Ce qui m’a aussi laissée perplexe, c’est l’usage que fait le roman des mythes et légendes. Le roman est en effet bourré de références à la mythologie : Eros, Adonis, Chronos, etc… L’auteur n’hésite pas non plus à faire d’Aaron une incarnation de Cupidon. Ok et après ? Le début d’explication par la mythologie tombe aussi très vite à plat. Encore une fois c’est dommage, il y avait matière. Bref, personnellement, je me suis un peu ennuyée à la lecture de ce roman et j’étais à deux doigts de l’arrêter.
La quatrième de couverture : Julia Stein, une brillante gérontologue, se voit confier un cas exceptionnel, Aaron Lacey, un enfant atteint de progéria. Quand ses parents le lui confient, il présente tous les signes de la vieillesse : petit, voûté, la vue faible, le crâne chauve. Touchée par Aaron, Julia tente tout ce qu’elle peut pour lui venir en aide, quitte à user de méthodes peu conventionnelles. Commencent alors chez Aaron, dont le corps est épuisé, une série de métamorphoses qui vont en faire un être exceptionnel, d’une intelligence rare, d’une sensibilité peu commune, d’un savoir iconoclaste.
Après diverses péripéties, Aaron va fuir son entourage et se retrouver au fin fond de la campagne mexicaine, dans l’étrange propriété d’un extravagant docteur DeLeon, dont les travaux sur le vieillissement sont plus que sujets à caution… Critique d’une société dans laquelle la condition humaine est de plus en plus médicalisée et aux ordres d’une philosophie rationnelle et scientifique, L’Enfant de cristal est aussi une bouleversante réflexion sur le corps, la vieillesse et le temps qui passe.
Prochaine lecture : 13 rue Thérese de Elena Mauli Shapiro
1 Comment
cela semble bien sombre !
10 octobre 2012 at 8 h 33 min