Je me suis enfin décidée à lire le best-seller de Luca Di Fulvio, Le gang des rêves. Et je n’ai pas regretté! je l’ai littéralement dévoré! Pourquoi ne l’ai-je pas lu avant ?
L’histoire se déroule dans les années 20 à New York. Cetta Luminota, une jeune italienne y a immigre avec son fils dans l’espoir d’une vie meilleure. Pour survivre, elle fait la putain dans un bordel de Manhattan. Pendant ce temps, Christmas, son fils, joue les durs dans la rue. Avec son copain, Santo, il s’invente une bande, les Diamond Dogs. Et puis un beau jour, il trouve Ruth, une jeune juive de l’Upper East Side violee, battue et mutilée. Christmas sauve la jeune fille et l’emmene à l’hôpital. C’est le début d’une belle histoire d’amour entre Ruth et lui. Mais à la mort de son grand-père adoré, Ruth doit déménager en Californie où son père veut se lancer dans le cinéma. Sur le quai de la gare, Christmas lui promet où qu’elle soit il la trouvera.
Mon avis ? J’ai adoré! Pourquoi je ne l’ai pas lu avant ? Et bien parce qu’il a eu un énorme retentissement à sa sortie et que je ne voulais pas être déçue. En le lisant maintenant je n’en attendais rien de particulier si ce n’est un bon moment de lecture et ma foi, ça a fonctionné! Oui vraiment j’ai adoré!
J’ai aimé la construction du roman. Le gang des rêves alterne dans la première partie l’histoire de Christmas âge alors de 14 ans et celle de sa mère à son arrivée en Amérique en 1909 avant de laisser toute la place à l’histoire de Christmas et Ruth. J’ai aimé même si au départ j’ai été un peu décontenancée par cette avant/après. Oui au départ j’ai eu un peu de mal à m’y retrouver. Mais peu importe car ça n’enlève rien à l’histoire!
Le gang des rêves, c’est d’abord l’histoire du rêve américain. Cetta veut à tout pris que son fils soit un américain, un vrai (cette obsession m’a fait sourire et m’a rendu le personnage encore plus sympathique) et non pas le fils d’émigrés italiens. Elle veut qu’il réussisse et devienne quelqu’un. Mais quelqu’un de bien à l’opposé de Billy, l’agresseur de Ruth. Lui aussi veut réussir, s’enrichir, devenir quelqu’un mais à n’importe quel prix. C’est en ça que son rêve américain diffère de celui de Christmas.
Le gang des rêves, c’est aussi l’histoire d’un petit garçon blond comme les blés qui rêve de raconter des histoires à la radio, au cinéma ou au théâtre. Qu’importe du moment qu’il raconte ses histoires. Christmas est en effet un conteur. Comme il l’explique au gangster Arnold Rothstein, il est capable de faire croire aux gens ce qu’ils veulent croire. Et dans le roman il en fait plus d’une fois la démonstration!
Tout ça se déroule dans les années 20 c’est à dire au temps des gangsters et de la prohibition mais aussi des débuts du cinéma parlant, de l’essor de la radio. Luca Di Fulvio nous restitue le contexte historique, l’ambiance avec mastria. On est transporté dans le temps comme pas permis! C’est aussi sans doute pourquoi c’est un roman que je verrais transposer sans problème sur grand écran (je verrais bien Leonardo Di Caprio dans le rôle de Christmas. Vous savez le Leonardo qui interprétait Jack dans Titanic :)).
Bref si j’ai bien un petit regret c’est de ne pas mettre laisser tenter plus tôt par la lecture du Gang des rêves. Mais comme on dit il n’est jamais trop tard pour bien faire :)
La quatrième de couverture : Une Italienne de quinze ans débarque avec son fils dans le New York des années vingt… L’histoire commence, vertigineuse, tumultueuse. Elle s’achève quelques heures plus tard sans qu’on ait pu fermer le livre, la magie Di Fulvio. Roman de l’enfance volée, Le Gang des rêves brûle d’une ardeur rédemptrice : chacun s’y bat pour conserver son intégrité et, dans la boue, le sang, la terreur et la pitié, toujours garder l’illusion de la pureté.
Prochaine lecture : La cerise sur le gâteau de Aurélie Valognes